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Vétérinaire

Découvrez le métier de vétérinaire

Le vétérinaire a pour rôle fondamental de soigner les animaux. En ce sens, il doit avoir une maîtrise parfaite des notions de biologie et d’anatomie animale.

interview

Descriptif du métier

Garant de la santé animale, le vétérinaire est un professionnel chevronné qui s’occupe du bien-être et de la santé des animaux de compagnie, et dans le secteur agricole, des animaux d’élevage (bovins, ovins, caprins et porcins) ainsi que des animaux sauvages.

Grand amoureux des animaux, les attributions du vétérinaire varient en fonction du milieu dans lequel il exerce son métier (clinique vétérinaire, zone rurale, industrie agroalimentaire, laboratoire pharmaceutique, parc zoologique…).

En tout état de cause, les missions du vétérinaire pivotent autour de :

  1. la pratique de la médecine,
  2. la chirurgie
  3. conseils en hygiène, alimentation ou reproduction.

Le métier de vétérinaire est une fonction assez connue. Cependant, plusieurs personnes ont une mauvaise appréhension du rôle exact joué par ce professionnel. Qui est donc le vétérinaire et en quoi consiste réellement son métier ?

À travers cette fiche métier, nous vous disons tout ce que vous devez savoir sur la fonction de vétérinaire.

Le vétérinaire : qui est-ce ?

Le vétérinaire est un travailleur libéral ou un salarié (dans un parc zoologique ou au sein d’un service vétérinaire d’état par exemple) qui a pour rôle de soigner les animaux. Rigoureux et passionné, il passe la majeure partie de son temps à s’assurer que les animaux jouissent d’une excellente forme. Parfois, le vétérinaire peut être un enseignant dans une école de formation ou consacrer une partie de son temps à la recherche.

Que fait le vétérinaire ?

Les tâches réalisées par le vétérinaire dépendent de son lieu de travail et surtout de ses clients.

Selon des statistiques récentes, la moitié des personnes qui exercent ce métier est spécialisée dans le soin des animaux de compagnie (chats, chiens, oiseaux, animaux exotiques en vogue…). Si 29 % des vétérinaires alternent entre des fonctions mixtes, 12 % passent le clair de leur temps à soigner les animaux d’élevage. Pour finir, 5 % consacrent leur expertise au soin des chevaux.

Lorsque le vétérinaire exerce au sein d’une clinique vétérinaire (souvent à son propre compte), il s’oriente sur le conseil et la prévention au travers de trois principaux rôles :

  • D’abord, il est chargé de prévenir les maladies et les infections courantes qui menacent la bonne santé et la forme des animaux. Pour ce faire, il procède aux diagnostics, à la vaccination et aux traitements préventifs en vue de préserver la santé physique, psychologique et émotionnelle de l’animal.
  • Ensuite, il se charge de soigner les cas de maladies chez les animaux en procédant aux soins appropriés. Cela s’étend des injections jusqu’à la prescription des médicaments pour guérir le mal dont souffre l’animal.
  • Enfin, le vétérinaire, pratiquant en clinique, s’occupe de la conduite des opérations chirurgicales sur les animaux. En ce sens, il doit opérer l’animal à chaque fois que le diagnostic l’exige.

Précisons que la majorité des consultations et des traitements réalisés par le vétérinaire se déroule à l’intérieur du cabinet.

Enfin, le vétérinaire peut également travailler pour un laboratoire pharmaceutique et concevoir de nouveaux médicaments pour soigner des maladies et infections animales. Autant il s’implique dans le processus de fabrication, autant il joue un rôle décisif dans la commercialisation des produits conçus.

Toutefois, lorsque le vétérinaire travaille en zone rurale, ses attributions et les conditions d’exercice de ses missions subissent un profond changement. En effet, il exerce exclusivement dans le domaine de l’élevage.

Lorsqu’il exerce en milieu rural, le vétérinaire se déplace dans les fermes. Lors du suivi des surveillances des troupeaux, il n’attend pas l’appel de l’éleveur avant de se rendre sur son lieu de travail pour y accomplir ses tâches. Cependant, le fermier peut lui faire appel de manière expresse et directe, car le vétérinaire est également un urgentiste. Il faut savoir que le vétérinaire qui exerce en zone rurale effectue beaucoup de déplacements et rencontre beaucoup de monde, c’est aussi cette richesse de contacts qui rend ce métier attractif. En effet, le soin prodigué à l’animal apporte aussi réconfort et bien-être à l’éleveur. Il faut savoir aussi que les efforts physiques peuvent être importants et prolongés (manipulations d’animaux lourds et volumineux comme les vaches, par exemple). Les horaires sont très flexibles avec des gardes de nuit, le dimanche et les jours fériés.

Les tâches à réaliser se déclinent en cinq aspects fondamentaux :

  • prévenir les maladies ; c’est-à-dire surveiller pour mieux soigner ;
  • assurer la pleine croissance et le développement des troupeaux (bœufs, chevaux, porcs, chèvres ou moutons…) ;
  • améliorer l’hygiène et l’environnement des animaux ;
  • gérer l’alimentation des animaux ;
  • et enfin, améliorer la productivité et la rentabilité du troupeau.

Investi également d’une responsabilité à l’égard des pouvoirs publics, le « véto » effectue tests et prélèvements à chaque introduction d’un nouvel animal dans un troupeau, et fait remonter les premières informations sanitaires en cas d’alerte.

Autres appellations

  • Soignant animalier

Savoir-faire & savoir-être

En termes de savoir-faire, le vétérinaire possède une maîtrise parfaite des notions de biologie et d’anatomie animale.

  • Il dispose d’une vaste connaissance des médicaments et des traitements médicaux appropriés pour guérir les maladies courantes chez les animaux.
  • De plus, le vétérinaire connaît du bout des doigts les posologies et les techniques d’administration des médicaments et soins pour animaux.

Le vétérinaire est un habitué de la pratique de la chirurgie animale. Ses connaissances du domaine des interventions chirurgicales sont très approfondies.

  • Étudier et anticiper les comportements et les réactions des animaux sont des aptitudes des vétérinaires.

Pour ce qui concerne le savoir-être, le vétérinaire est un passionné inconditionnel des animaux.

  • Il a le sens du contact et développe un esprit d’écoute et d’analyse hors pair.
  • De même, le vétérinaire est un grand diplomate qui sait comprendre et établir une relation saine avec les animaux, mais aussi avec leurs propriétaires.
  • Rigoureux et sérieux, il sait garder son sang-froid. Les exigences de sa fonction l’obligent à être disponible continuellement, tout en étant résistant au stress.

Les formations qui mènent à ce métier

Exercer le métier de vétérinaire passe obligatoirement par l’obtention préalable d’un DEV (Diplôme d’État de docteur vétérinaire).

La formation conduisant à ce diplôme est dispensée dans les écoles nationales vétérinaires. La durée de la formation est de quatre à cinq ans en fonction du niveau des apprenants à leur entrée à l’école.

vacher

Découvrez le métier de vacher.ère

Le vacher est un acteur clé de la gestion d’un troupeau de vaches laitières. Il assure le nettoyage intégral de la salle de traite et des étables et prépare les aliments pour chaque vache.

Descriptif du métier

Professionnel dynamique et passionné, le vacher est un acteur de premier rang dans la gestion d’un troupeau de vaches laitières. Il remplit plusieurs missions dont la convergence concourt au bien-être et à la santé des animaux qu’il a sous sa responsabilité.

Aujourd’hui, dans cette fiche métier nous faisons un zoom sur le vacher, les activités qu’il mène, sa personnalité et ses aptitudes.

Les vaches sont des animaux qui nécessitent la présence et l’intervention humaine de manière régulière. En effet, comme tous les animaux, les vaches laitières ont besoin de soins appropriés pour vivre et croître dans les bonnes conditions. Mais concrètement, qui est le vacher et quelles sont les tâches quotidiennes qu’il accomplit dans l’exercice de sa profession ?

Le vacher : qui est-ce ?

Le vacher est un travailleur salarié qui exerce sa profession au sein d’un troupeau de vaches laitières. Grand amoureux des animaux et des vaches en particulier, il occupe une place de choix dans le vécu quotidien du troupeau. Le vacher est une personne qui se dévoue corps et âme à la vie du troupeau, bravant les aléas de la météo ou encore les imprévus du vêlage.

Que fait le vacher ?

La fonction de vacher touche essentiellement au bien-être du troupeau de vaches laitières, de l’entretien en passant par l’hygiène générale et l’alimentation. Ainsi, la mission principale du vacher consiste à :

  • assurer le nettoyage intégral de la salle de traite et des étables. Il débarrasse les locaux des excréments, des débris et autres saletés.
  • ensuite, il contrôle le comportement et l’état de forme de chaque vache du troupeau. Attentif, il identifie les animaux qui ne se nourrissent pas comme d’habitude, les vaches en début de vêlage et ceux qui entrent en période de chaleur.
  • après ses constats matinaux, le vacher transmet aux vétérinaires, inséminateurs et contrôleurs laitiers, les informations qui pourraient les aider à mieux gérer le troupeau. Le vacher représente ainsi une source d’informations et d’aide au diagnostic de grande importance pour les acteurs extérieurs qui suivent le troupeau de près.

Par ailleurs, le vacher est chargé de préparer convenablement les aliments destinés à chaque vache. Pour ce faire, il mesure, avec précision, le foin frais ou ensilé, les tourteaux des graines de sojas et les compléments alimentaires ou minéraux. Pendant que les vaches laitières prennent leur repas, le vacher reste aux aguets et surveille le moindre geste ou comportement alarmant. En outre, il apprécie le niveau de croissance des performances laitières enregistrées par chaque vache du troupeau. De plus, le vacher contrôle régulièrement les carnets de santé des vaches laitières du troupeau.

Les fonctions du vacher s’étendent jusqu’au volet maternité du troupeau de vaches. Ainsi, il se charge de recenser les bovins en état de maternité et de leur procurer les soins adaptés. Les éventuels problèmes de gestation et d’hygiène sont également vérifiés par le vacher.

Bras droit de l’éleveur ou du fermier, le vacher participe aux prises des décisions touchant à la gestion de l’exploitation et à la vie des vaches formant le troupeau. Agent de terrain, il fait des comptes rendus réguliers au fermier et prodigue des conseils à ce dernier.

Par ailleurs, précisons que le vacher est un professionnel polyvalent. Ainsi, il est appelé à manier les machines à traire pour extraire le lait des vaches. Son rôle s’étend également à la gestion des parcelles de l’exploitation. Pour ce faire, il conduit le tracteur et manipule la débroussailleuse.

Le vacher exerce souvent ses fonctions dans des conditions de travail plus ou moins complexes. Exposé aux caprices de la météo et aux intempéries de diverses natures, il doit également braver les évènements imprévus du vêlage ainsi que des horaires de la traite.

Autres appellations

  • Agent d’élevage bovin
  • Agent d’élevage laitier
  • Chef d’exploitation agricole
  • Bouvier

Savoir-faire & savoir-être

Devenir vacher requiert l’acquisition de compétences pratiques et de qualités utiles à l’exercice de la fonction.

Le vacher doit savoir manipuler les vaches et se doit de :

  • connaître les méthodes de la traite et les techniques pour traire les vaches à l’aide d’une machine à traire.
  • il possède des connaissances approfondies et précises en anatomie animale.
  • maîtrise le pilotage des engins agricoles comme les tracteurs et les débroussailleuses.

En ce qui concerne les qualités du vacher, elles se déclinent ainsi :

  • sens d’organisation,
  • capacité relationnelle,
  • sens de l’observation,
  • prise d’initiative.

Les formations qui mènent à ce métier

La fonction de vacher est conditionnée par des formations et des diplômes spécifiques :

  • l’obtention d’un CAPA en production agricole, utilisation des matériels agricoles dans la spécialité Productions animales,
  • les titulaires d’un Brevet Professionnel Agricole dans la filière « Travaux de la production animale » et spécialité « Élevage de ruminants »,
  • un Bac pro en Conduite et gestion de l’exploitation agricole avec pour spécialité « Système à dominante élevage »,
  • les personnes qui détiennent un Certificat de spécialisation dans la filière « Conduite de l’élevage laitier ».
picto technico commercial en commerce d'animaux

Découvrez le métier de technico-commercial.e en commerce d’animaux

Le technico-commercial en commerce d’animaux achète les animaux vivants auprès des éleveurs et les revend à ses clients (reproducteurs, industrie de transformation).

Descriptif du métier

Le commerce d’animaux est un secteur particulièrement exigeant. La santé des animaux et leur bien-être sont primordiaux pour le développement de l’activité. Par ailleurs, les animaux sont des êtres vivants, et leur commercialisation répond à des normes précises. Le rôle du technico-commercial en commerce d’animaux est de dénicher les animaux au meilleur de leur forme pour le compte de ses clients. Il est en contact direct avec les éleveurs et est à l’écoute de ses clients afin de connaître leurs besoins et attentes.

Le technico-commercial en commerce d’animaux se situe entre les éleveurs et la chaîne de transformation. Ce dernier commercialise les animaux vivants qu’il achète auprès des éleveurs. Il est garant de leur santé et de leur bonne condition physique auprès de ses clients. Le commerçant d’animaux est, avant tout, un passionné du monde agricole et des animaux.

Le métier de technico-commercial en commerce d’animaux est certainement nouveau pour vous. Dans cette fiche métier, nous vous disons tout à ce sujet : les activités que mène  ce professionnel, sa personnalité, ses aptitudes et les formations qu’il faut suivre pour accéder à ce corps de métier.

Le technico-commercial en commerce d’animaux : qui est-ce ?

Le commerçant d’animaux est généralement un indépendant. Son métier consiste à acheter les animaux vivants auprès des éleveurs afin de les revendre à ses clients qui sont très variés : reproducteurs, éleveurs, industrie de transformation, etc…

Passionné des animaux, c’est également un commerçant dont le but est de trouver les meilleurs animaux au meilleur prix. Son marché étant étendu, il peut être amené à exécuter des activités à l’export. Il est le représentant des clients auprès des éleveurs.

Que fait le technico-commercial en commerce d’animaux ?

En tant que commerçant, sa fonction première est de réaliser du profit à travers la vente d’animaux. Indépendant et autonome, le technico-commercial en commerce d’animaux se fixe quotidiennement des objectifs qualitatifs et quantitatifs à atteindre.

En termes de quantité, il s’agit du nombre d’animaux à acheter et à vendre, des dépenses à effectuer, des marges à réaliser. Pour ce qui est de la qualité, il s’agit de trouver des animaux en bonne santé. Sa journée commence avec les appels téléphoniques et les prises de rendez-vous avec les clients et/ou les fournisseurs.

Si le technico-commercial en commerce d’animaux a des animaux sous sa garde, il s’assure, avant tout, de leur alimentation et de leur santé. Pour cela, il peut avoir une équipe à sa disposition qui lui fait un compte rendu détaillé.

De passage chez les éleveurs qui sont ses fournisseurs, il peut visiter les animaux et inspecter les lieux. Il est le garant de la bonne qualité des animaux auprès du consommateur final.

Le technico-commercial en commerce d’animaux inspecte les animaux, et en fonction de ses constats, il peut interpeller l’éleveur. Le commerçant d’animaux peut aussi apprendre de nouvelles techniques d’élevage à ses clients. Il peut être amené à visiter les marchés de bestiaux pour trouver les meilleures offres disponibles.

Dans l’exercice de ses fonctions, le technico-commercial en commerce d’animaux peut aussi démarcher de nouveaux clients ainsi que d’autres éleveurs. Au cours de ses tournées, il fait la promotion de ses produits et propose les meilleurs prix possibles à ses clients.

En tant que commerçant, il a des relations avec l’extérieur, car il peut aussi convoyer des marchandises à l’étranger. Ce qui exige de lui qu’il maîtrise les rouages de l’administration ainsi que la réglementation en matière d’import-export.

Son métier consiste aussi à assurer le transport rapide des animaux dans les meilleures conditions vers leur destination finale. Il négocie leur prix de vente ainsi que le prix du transport. Il gère aussi les commandes et veille à respecter les délais.

Autres appellations

  • Commerçant d’animaux
  • Commerçant en bestiaux
  • Agent commercial en animaux vivants

Savoir-faire & savoir-être

Être commerçant en bestiaux demande un certain nombre d’aptitudes, de savoir-faire et de savoir-être. Si vous voulez exercer ce métier, vous devez être, avant tout, un commerçant.

Vous devez aussi :

  • Aimer les animaux et être au fait des techniques d’élevage
  • Connaitre les spécificités des animaux que vous commercialisez et êtes en mesure de juger de leur qualité en coup d’œil.

L’agent commercial en animaux vivants est également patient, rigoureux et dynamique. Il a le sens de l’écoute, et il maîtrise les techniques de négociation et de vente. Il connaît aussi les règles du commerce international. C’est aussi un bon communicateur, car son métier le situe à un carrefour.

Le technico-commercial en commerce d’animaux est un chef d’équipe qui est appelé à faire des séances de coaching.

Il doit :

  • Savoir conduire les réunions
  • Avoir des capacités d’adaptation, car il évolue dans un environnement qui est en constante évolution
  • Connaître aussi des langues étrangères.

Les formations qui mènent à ce métier

Plusieurs formations peuvent permettre d’accéder à ce métier. Avec une formation initiale, vous pouvez suivre une formation de type :

  • Bac+2 ou un BTSA technico-commercial en produits alimentaires
  • DUT technique en commercialisation de produits agroalimentaires
  • Diplôme professionnel en commerce et en vente des produits agroalimentaires. Cette formation est complétée par une année de spécialisation. À l’issue de cette spécialisation, vous obtenez le certificat de spécialisation Acheteur-Estimateur de bétail.
picto technico commercial en agrofournitures

Découvrez le métier de technico-commercial.e en agrofournitures

Le technico-commercial en agrofournitures travaille auprès d’un négociant ou d’un groupement en intrants agricoles. Il apporte un soutien technique à ses clients.

Descriptif du métier

Par agrofournitures, on entend semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, aliments du bétail, produits vétérinaires et petits matériels. En un mot, il s’agit de tout ce qui est utilisé dans l’agriculture.

Le rôle du technico-commercial en agrofournitures est de conseiller et d’informer les agriculteurs et les éleveurs sur l’utilisation des agrofournitures. Il les tient également informés de tous leurs risques pour l’homme et l’environnement. Il est en relations commerciales avec les clients et les fournisseurs et actualise constamment ses connaissances techniques, économiques et réglementaires sur les produits qu’il vend. Plus qu’un technicien, c’est un commercial qui a pour souci, le développement de ses activités et le bien-être de ses clients. Pour cela, il remplit plusieurs missions qui concourent à l’atteinte des objectifs.

Le technico-commercial en agrofournitures : qui est-ce ?

Le technico-commercial est un grand connaisseur de l’agriculture et de l’élevage. Il maîtrise également les produits qu’il vend. Il a une place importante auprès de ses clients, car il leur apporte des solutions concrètes à des problèmes qu’ils rencontrent souvent.

Que fait le technico-commercial en agrofournitures ?

Le technico-commercial en agrofournitures est un salarié qui exerce au sein d’une coopérative et auprès d’un négociant en fournitures agricoles. Il travaille généralement sous l’autorité d’un responsable de zone qui lui détermine les objectifs à atteindre. Ils portent sur le respect de la politique commerciale. Sur le plan qualitatif, il s’agit de la qualité des relations avec les clients (éleveurs et agriculteurs). Le technico-commercial doit aussi avoir des capacités à innover dans les techniques d’agriculture.

Dans l’exercice de ses missions, il rend régulièrement visite à ses clients et aux adhérents de sa zone d’intervention. Il entretient également le contact avec des prospects cibles en fonction des objectifs fixés. Sa journée commence avec les appels téléphoniques et la programmation de rendez-vous. Il prépare aussi ses visites de la journée en fonction des buts poursuivis (fiches de l’agriculteur, les tarifs, etc.). Il doit se fixer des objectifs à atteindre au cours de la journée avec différents partenaires.

Au cours de ses tournées, le technico-commercial en agrofournitures doit faire la promotion des produits qu’il vend (les produits phytosanitaires, les semences, les engrais, etc.). Pour cela, il fait des propositions de prix et des conditions de vente favorables. Il peut aussi faire des séances de démonstration ou des coachings d’utilisation desdits produits.

Au profit de ses clients qui en font la demande, il apporte un soutien technique et leur apprend la manipulation des produits (calculs de rationnement, levée, techniques d’épandage, etc.). Il les accompagne aussi dans l’utilisation des produits et contrôle le déroulement des travaux.

Le technico-commercial en agrofournitures est également un bon gestionnaire qui doit s’assurer qu’il n’y ait pas de rupture de stock. Les produits doivent être disponibles pour faire face aux besoins urgents.

Dans l’exercice de ses fonctions, le technico-commercial en agrofournitures doit respecter la politique commerciale de son entité. Pour cela, il doit appliquer les tarifs établis. Il assure aussi le recouvrement des créances. À cet effet, il tient à jour l’état des comptes de chacun de ses clients et procède régulièrement à des relances. Il est chargé de la réception, du stockage et de la conservation des commandes.

Le technico-commercial en agrofournitures doit régulièrement s’informer et se former sur les évolutions techniques, technologiques ou commerciales indispensables à ses activités.

Il doit aussi rendre compte de ses activités à la hiérarchie. Le technico-commercial en agrofournitures a, sous sa responsabilité, une équipe de magasiniers qu’il a l’obligation de former. Il doit aussi suivre leur activité.

Autres appellations

  • Technico-commercial en aliment agricole

Savoir-faire & savoir-être

Le technico-commercial en agrofournitures a des compétences avérées en :

  • Techniques culturales ou en production animale
  • Techniques de vente, négociation commerciale et gestion des stocks.

C’est une personne qui a une ouverture d’esprit. Il doit être curieux et avoir un esprit critique. Rigoureux et méthodique, le technico-commercial en agrofournitures a le sens du contact et des relations humaines. C’est aussi un bon communicateur, et il doit avoir de bonnes capacités rédactionnelles. Il doit aussi savoir écouter pour proposer des solutions aux problèmes.

Le technico-commercial en agrofournitures est un homme de terrain qui passe la plus grande partie de son temps dans les campagnes et exploitations agricoles. Le métier exige qu’il soit disponible et tenace. En effet, la concurrence est rude dans le secteur, et il doit être persévérant pour maintenir ses marges et agrandir son portefeuille client.

Les formations qui mènent à ce métier

Le métier de technico-commercial en agrofournitures est conditionné par une formation scolaire ou en apprentissage dans le domaine. Vous pouvez aussi passer un BTS ou un BTSA avec option en technico-commercial. La spécialité en agrofournitures se prépare en deux ans dans les établissements agricoles.

Dans l’optique d’un BTS, vous pouvez vous spécialiser en agroéquipement. Cette formation peut être complétée par une licence professionnelle technico-commerciale en agrofournitures. Vous pouvez aussi suivre une formation en agronomie ou production animale.

salarié agricole remplaçant

Découvrez le métier de salarié de service de remplacement

Le salarié de service de remplacement remplace momentanément les ouvriers agricoles ou les exploitants agricoles. Il s’imprègne des techniques utilisées pour maintenir le bon fonctionnement de la ferme, sur une période donnée.

Interview

Descriptif du métier

Même si depuis quelques années, le secteur de l’agriculture connaît une mécanisation avancée, toujours est-il que l’intervention humaine est vitale pour la réussite des opérations. À côté du salarié agricole permanent qui travaille à plein temps sous la coordination de l’exploitant agricole, le salarié de service de remplacement effectue des missions à durée variable. Comme sa dénomination le laisse pressentir, il supplée les exploitants, éleveurs ou ouvriers agricoles en cas de congés, d’indisponibilité pour des raisons de santé, de congés maternité ou paternité.

Polyvalent (élevage porcin ou vache, agriculture, viticulture, élevage ovin ou volaille…), le salarié agricole remplaçant s’adapte aux pratiques de chaque exploitation. Le rôle principal qui lui incombe est de travailler sur tous les aspects de l’exploitation en vue d’aider les exploitants à réaliser les tâches quotidiennes de la ferme.

Dans cette fiche métier, nous jetons notre dévolu sur la fonction de salarié de service de remplacement. Et comme à notre habitude, nous passerons tous les aspects du métier à la loupe : missions effectuées, connaissances pratiques et qualités, formations adaptées à l’exercice de la profession.

Le salarié de service de remplacement : qui est-ce ?

C’est un professionnel employé, en tant que salarié, par le service de remplacement. Il remplace momentanément les ouvriers agricoles ou les exploitants agricoles dans une ou plusieurs exploitations localisées dans une zone géographique déterminée. Le salarié agricole remplaçant travaille en étroite collaboration avec les exploitants.

Parfois membre d’un large réseau, il bénéficie de plusieurs avantages et jouit d’une grande mobilité. Autonome et dégourdi, il sait s’adapter rapidement à son nouvel environnement de travail. Quand il le faut, le salarié agricole ne manque pas de prendre ses responsabilités et des décisions cruciales.

Mais, de façon concrète, quelles sont les différentes tâches que le salarié agricole remplaçant accomplit tout le long de sa mission de remplacement ?

Que fait le salarié de service de remplacement ?

À sa venue dans l’exploitation agricole, le salarié de service de remplacement est briefé sur ses missions principales et les attentes nourries. Il prépare progressivement son adaptation à la ferme en se fiant à ses aptitudes de fin observateur. Ensuite, il s’imprègne des techniques utilisées par les exploitants et ouvriers agricoles pour développer la culture. Lorsque les techniques de culture ou d’élevage utilisées au sein de l’exploitation sont différentes de celles qu’il maîtrise, il change ses pratiques en vue de s’adapter aux nouvelles techniques.

Lorsqu’il travaille au sein d’un élevage de vache laitière par exemple, le salarié de service de remplacement s’occupe du bien-être du troupeau. Ainsi, il nettoie correctement la stabulation et salle de traite. Il nourrit les animaux suivant les rations alimentaires adaptées à chacun d’entre eux. Il peut être chargé d’amener le troupeau paître. De plus, il assure la traite des vaches deux fois par jour et aide l’éleveur à assurer la maintenance des appareils utilisés au sein de l’exploitation.

Dans les fermes spécialisées dans la culture agricole, le salarié de service de remplacement épaule ou supplée le fermier dans la réalisation des tâches que requiert l’exploitation. Ainsi, il peut entretenir les espaces cultivables et semer. Il participe également à l’épandage des composts. Durant la période des récoltes, le salarié agricole s’implique dans la récolte des céréales et autres cultures.

Le salarié de service de remplacement organise ses tâches de manière rigoureuse. Ainsi, il prend note des consignes et recommandations données pour la bonne marche des activités. Il lui est reconnu une certaine autonomie. Ainsi, il a la possibilité de prendre des initiatives en face des situations qui exigent une réaction immédiate.

Le salarié de service de remplacement est astreint à des comptes rendus réguliers. Pour ce faire, il consigne l’ensemble de ses activités dans un rapport en vue de permettre à l’exploitant de connaître l’état des lieux de l’exploitation. Ce rapport permet également à l’exploitant de reprendre facilement ses activités sans perdre le fil et suivant une certaine cohérence.

Pour finir, le salarié de service de remplacement est scrupuleusement tenu d’obéir aux règles de discrétion et de confidentialité. En effet, il ne doit pas divulguer le fonctionnement interne de l’exploitation à de tierces personnes. Les codes et valeurs de la ferme au sein de laquelle il effectue des heures de travail doivent être respectés avec ferveur et conviction.

Autres appellations

  • Agent de remplacement
  • Vacher remplaçant

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice du métier de salarié de service de remplacement requiert la maîtrise d’une pléthore de connaissances pratiques et l’acquisition de certaines qualités.

Sur le plan du savoir-faire, le salarié de service de remplacement maîtrise la gestion d’une exploitation agricole ou d’une ferme d’élevage. Il connaît les techniques de culture et d’élevage. La manipulation des machines agricoles et des appareils d’élevage est une compétence acquise chez ce professionnel. Passionné des animaux, il connaît le comportement animal et maîtrise les pathologies simples et quelques notions sur les premiers soins adaptés. Pour finir, le salarié agricole remplaçant doit maîtriser l’alimentation animale.

Sur le registre du savoir-être, le salarié de service de remplacement déborde de confiance en soi. De plus, il est autonome, rigoureux, sérieux, ouvert d’esprit et amateur du contact humain. Et surtout, il n’aime pas la routine, car c’est la variété des tâches qui rend le quotidien intéressant.

Les formations qui mènent à ce métier

En obtenant l’un de ces diplômes, vous pouvez prétendre à ce poste :

  • BPA en Travaux de la production animale ;
  • CAPA en Production agricole et utilisation des machines ;
  • CAPA en Production agricole utilisation des matériels ;
  • Bac pro en Conduite et gestion de l’exploitation agricole ;
  • BTSA en Analyse et conduite des systèmes d’exploitation ;
  • Certificat de Qualification Professionnelle dans la filière Agent de Service de Remplacement.
salarié agricole permanent picto

Découvrez le métier de salarié agricole permanent

Le salarié agricole permanent est l’homme de confiance du chef de l’exploitation agricole. Il seconde l’agriculteur dans tous les domaines de l’exploitation agricole.

Interview

Descriptif du métier

L’importance d’un salarié agricole permanent n’est plus à démontrer. Véritable bras droit et homme fidèle de l’exploitant agricole, ce travailleur étale ses compétences sur tous les domaines de l’exploitation agricole. À la fois chargé de la culture des champs, de la gestion des animaux du pâturage, de l’entretien des matériels de travail et du soin des vaches, il est la plaque tournante des activités fermières au même titre que l’exploitant agricole.

Avez-vous déjà entendu parler de la fonction de salarié agricole permanent ? Si oui, connaissez-vous l’essentiel des tâches effectuées par les professionnels exerçant ce métier ? Nous vous faisons le point tout au long de cette fiche métier enrichissante sur la profession de salarié agricole permanent.

Le salarié agricole permanent : qui est-ce ?

Travailleur salarié, le salarié agricole permanent exerce ses fonctions de manière permanente au sein d’une exploitation agricole. Dans la ferme, il est l’homme de confiance du chef de l’exploitation agricole. Travaillant en étroite collaboration avec ce dernier, ses missions s’étendent à tous les aspects de la ferme. Il maîtrise l’exploitation du bout des doigts et s’y implique quotidiennement pour assurer la pleine réussite des activités.

Avec quelles activités le salarié agricole permanent occupe-t-il ses longues journées de travail ?

Que fait le salarié agricole permanent ?

Le salarié agricole permanent commence ses journées de travail par de nombreuses activités, les unes aussi diverses et variées que les autres. Tout d’abord, précisons que ce professionnel est un véritable couteau suisse qui gère urgences et priorités avec rigueur.

En effet, il a notamment la charge des travaux des champs sur l’exploitation agricole.

Pour ce faire, il :

  • conduit les machines agricoles pour entretenir les parcelles cultivables dans un premier temps.
  • laboure les parcelles à cultiver
  • sème sous terre et entretient régulièrement les cultures.
  • veille à la croissance des cultures en prenant les mesures nécessaires (élimination des parasites par l’usage des produits phytosanitaires, stimulation de la croissance des plantes avec les engrais ou compostes…).

À l’arrivée de la période des récoltes, il coordonne ou s’occupe personnellement des opérations de récoltes des céréales. Ensuite, il veille à la qualité des produits récoltés et à leur bon stockage selon les normes adaptées ou conseillées.

Par ailleurs, le salarié agricole permanent s’occupe du bien-être des vaches de l’exploitation, en leur fournissant les aliments et soins nécessaires. Toujours à l’affût, il veille au bon comportement du troupeau, afin de détecter et de traiter les maladies courantes. Il assure la traite des vaches. Il surveille les femelles en gestation et participe aux vêlages. Donneur d’alerte, le salarié agricole permanent prévient le vétérinaire et l’inséminateur lorsque l’exercice de leurs compétences est immédiatement requis. Par ailleurs, le salarié agricole permanent s’occupe de faire paître les troupeaux de vaches. Il dirige les animaux vers les parcelles herbeuses, verdoyantes et suffisamment nourrissantes.

Les machines et les matériaux utilisés dans la ferme sont sous la responsabilité du salarié agricole permanent. Il assure l’entretien et le nettoyage des différentes machines de l’exploitation.

Régulièrement, le salarié agricole permanent vérifie l’état des bâtiments de l’exploitation agricole. Méticuleux et attentionné, il est en mesure de détecter la moindre anomalie. Il procède aux réparations lui-même lorsque les dégâts sont moindres, ou fait appel à un professionnel dans le cas contraire.

Pour finir, la fonction de salarié agricole permanent est souvent un tremplin pour devenir responsable de sa propre exploitation. Le salarié agricole permanent prend donc incessamment des notes et tire des enseignements utiles à l’exercice d’une future carrière de chef d’exploitation agricole.

Autres appellations

  • Ouvrier agricole

Savoir-faire & savoir-être

Réussir une carrière de salarié agricole permanent nécessite un grand nombre de savoir-faire et de qualités. Concrètement, les compétences pratiques et qualités requises pour exercer la fonction se déclinent comme suit :

  • Maîtrise des rouages des exploitations agricoles ou fermes d’élevage ;
  • Connaissances des techniques de culture agricoles ;
  • Maîtrise des techniques d’élevage des bovins, ovins ou porcins ;
  • Aisance dans la manipulation des animaux ;
  • Maîtrise de l’utilisation des machines agricoles ;
  • Connaissance des techniques de maintenance et d’entretien des matériels agricoles ;
  • Rigueur ;
  • Sens du travail bien fait ;
  • Autonomie ;
  • Passion des animaux et des travaux champêtres ;
  • Ouverture d’esprit ;
  • Relationnel et sens du contact humain…

Les formations qui mènent à ce métier

Plusieurs formations permettent d’officier en tant que salarié agricole permanent. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres :

  • BPA en Travaux de la production animale ;
  • CAP dans la filière Ouvrier de l’exploitation agricole ;
  • CAPA en Production agricole utilisation des machines ;
  • BAC Pro conduite et gestion de l’exploitation agricole ;
  • Diplôme en Gestion parcelle
  • Diplôme en Culture irriguée
  • Diplôme en Gestion exploitation agricole ;
  • Diplôme en Agriculture production végétale ;
  • Diplôme en Agroressource.

Découvrez le métier de inséminateur.rice

L’inséminateur est un spécialiste de la reproduction des animaux. Pour devenir inséminateur, il faut suivre des formations professionnelles précises. C’est un métier que l’on exerce avec passion, prioritairement pour le lien avec les animaux, mais également avec les éleveurs.

Interview

Descriptif du métier

Le secteur de l’élevage est riche de nombreux métiers. L’inséminateur est un travailleur salarié d’un centre d’insémination coopératif, agréé par le Ministère de l’Agriculture, spécialisé dans les opérations d’insémination animale pour gérer la reproduction du troupeau de l’éleveur.

Sa profession repose sur quatre grands piliers :
  1. Accompagner la gestion de la reproduction des animaux de l’éleveur,
  2. Réaliser l’acte d’insémination sur les bovins, ovins, caprins…
  3. Conseiller les éleveurs sur le volet génétique et accouplement, pour assurer une bonne descendance,
  4. Identifier les causes ou les facteurs de risque de l’infertilité animale, généralement en lien avec le vétérinaire.

Dans cette fiche métier, nous proposons une présentation complète de la profession d’inséminateur. Des missions en passant par les qualités requises et les formations y donnant accès, vous saurez tout à propos du métier d’inséminateur.

L’inséminateur : qui est-ce ?

L’inséminateur est employé par les entreprises spécialisées dans l’insémination animale. Il travaille sous la hiérarchie du directeur. Travailleur autonome et agent de terrain, ce professionnel s’occupe personnellement de la gestion de sa tournée et de l’organisation de son emploi du temps en collaboration avec ses collègues.

Que fait l’inséminateur ?

L’inséminateur met ses compétences au service des éleveurs pour les aider dans la gestion de l’accouplement de leur bovins, ovins ou caprins. Pour remplir cette mission fondamentale de sa profession, l’inséminateur réalise plusieurs actions.

En effet, l’inséminateur s’occupe des tâches suivantes :
  • Lorsque l’éleveur dépiste les chaleurs chez les vaches, il fait appel à l’inséminateur afin de situer le moment idéal des inséminations et la réussite de celles-ci ;
  • Il participe aux programmes de maîtrise des cycles par la synchronisation des chaleurs (même si la méthode est peu utilisée) en vue de gérer les naissances ;
  • Réaliser des échographies sur les animaux : la 1ère échographie de gestation sera réalisée dès 35 j pour vérifier que tout se passe bien.

Dans le souci d’être apte et toujours prêt pour ces types d’opérations, l’inséminateur peut prendre part à des formations spécialisées afin de renforcer ses capacités. Ce module de formation vise principalement la connaissance approfondie des techniques de prélèvement du sperme sur un reproducteur, mise en paillettes, stockage, contrôle, transport et injection.

Le plus grand chantier de l’inséminateur est la réalisation des opérations d’insémination. Selon des études statistiques, annuellement, l’inséminateur réalise près de 5000 inséminations animales. C’est un acte certes rapide, mais réfléchi et délicat.

Son objectif est de transmettre les bonnes caractéristiques et performances des descendants des taureaux-père, dans le temps. Elle se concrétise par le dépôt de semences mâles sélectionnées à la sortie du col de l’utérus de la femelle.

En effet, pour inséminer, le professionnel procède de la manière suivante :
  • Il choisit le taureau donneur des semences en se basant sur la particularité de chaque femelle ;
  • Ensuite, il procède à la vérification complète de l’identité de la femelle qui doit être inséminée.
  • Il identifie la paillette de semence congelée qui sera utilisée au cours de l’insémination (1er maillon de la traçabilité de la semence) ;
  • L’inséminateur s’assure que la femelle est apte à l’insémination prévue en vérifiant son état de forme générale, et d’autres détails de santé déterminants, comme une reprise de poids depuis son précédent  vêlage ;
  • Ensuite, l’inséminateur s’occupe de la partie pratique de l’insémination. Pour ce faire, il utilise une seringue à pistolet pour déposer les spermes conservés au niveau du vagin (à la sortie du col de l’utérus précisément) de la femelle à inséminer ;
  • Au bout de 35 jours, l’inséminateur peut établir un diagnostic de gestation en faisant une échographie sur la femelle inséminée ce n’est pas une obligation, mais plutôt une demande de l’éleveur ;
  • Au bout du 90e jour, il procède à la réalisation d’un deuxième diagnostic pour établir la réussite totale de la gestation. Une obligation qui concerne seulement les rares transferts embryonnaires.

L’inséminateur a une fonction de conseiller et d’analyste sur le plan de la génétique et de l’accouplement des animaux car :

  • Il se charge d’analyser scrupuleusement le bilan génétique des animaux dont dispose l’éleveur ou le fermier ;
  • Il examine les points cruciaux incontournables à l’insémination comme la valeur génétique de l’animal et ses données morphologiques. Il répertorie soigneusement les points forts et les points faibles de chaque animal du troupeau ;
  • Il conseille à l’éleveur la méthode d’accouplement la plus appropriée parmi les options disponibles, en respectant les caractéristiques demandées par le fermier.
  • Pour la bonne marche de l’insémination, il se charge des détails d’approvisionnement des semences à la coopérative ainsi que le stockage et le transport adéquats des semences.

Autres appellations

  • Technicien inséminateur

Savoir-faire & savoir-être

L’inséminateur doit jouir d’un maximum de connaissances et de qualités pour réussir dans son domaine. Il doit alors :

  • Avoir de solides connaissances dans le domaine de la génétique, de l’anatomie animale et de la reproduction des animaux ;
  • Maîtriser l’art de manipuler les animaux dans le respect du bien-être animal ;
  • Savoir se remettre en cause et apprendre continuellement ;
  • Savoir discuter aisément pour prodiguer des conseils et apprécier les rapports humains ;
  • Tisser des relations de confiance et cordiales sur le long terme avec les éleveurs.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour devenir inséminateur, il faut avoir suivi des formations professionnelles ou diplômantes nécessaires à l’exercice de la profession. Il s’agit, entre autres, de :

  • Licence pro en productions animales ;
  • Licence pro en métiers du Conseil en élevage option parcours lait ;
  • BTS en Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole ;
  • Certificat d’aptitude aux fonctions de technicien d’insémination (CAFTI) OBLIGATOIRE ;
  • Licence pro en Génétique et développement de l’élevage.
conseiller en élevage

Découvrez le métier de conseiller.ère en élevage

Le conseiller en élevage donne des conseils, fait des propositions aux éleveurs dans l’optique d’améliorer les performances de production de chaque vache du troupeau.

Interview

Descriptif du métier

Le secteur de l’élevage est un domaine qui exige des connaissances techniques solides et approfondies. Les éleveurs se font épauler par des professionnels jouissant d’une expertise avérée dans le domaine. Fins connaisseurs des techniques d’élevage, les conseillers en élevage sont les travailleurs qui prêtent main-forte à l’éleveur dans la gestion de son exploitation. L’essentiel de la tâche confiée au conseiller en élevage est le coaching et le suivi.

Dans cette fiche métier, nous faisons un zoom sur le conseiller ou la conseillère en élevage pour examiner, de plus près, la consistance de sa profession.

Le conseiller en élevage : qui est-ce ?

Le conseiller ou la conseillère en élevage est un professionnel qui met ses compétences et aptitudes au service d’un organisme professionnel, une chambre d’agriculture ou une entreprise spécialisée dans le conseil en matière d’élevage. Ainsi, le conseiller en élevage exerce généralement sa fonction de guide au sein d’un groupe d’éleveurs qu’il coache régulièrement.

Que fait le conseiller en élevage ?

Le conseiller en élevage est un fin technicien qui maîtrise les rouages de l’élevage du bout des doigts.

Sa mission globale consiste à :

  • donner des conseils,
  • faire des recommandations et propositions aux éleveurs dans l’optique d’améliorer les performances de production de leur troupeau,
  • améliorer ou accroître la qualité de la production laitière, dans le respect de la santé et du bien-être animal.

Autour de cette mission globale assignée au conseiller en élevage pivotent quelques tâches spécifiques qui convergent à la réussite de ladite mission.

Dans un premier temps, le conseiller ou la conseillère en élevage s’attèle à fournir des avis techniques aux éleveurs sur différents aspects. En effet, ce professionnel conseille sur la reproduction des animaux, la qualité du lait, le renouvellement du troupeau, les questions liées à la génétique mais aussi au pâturage et l’alimentation des animaux. Les recommandations techniques et économiques du conseiller en élevage peuvent également s’axer sur les perspectives de production animale sur une période déterminée.

Dans un deuxième temps, l’audit technico-économique de l’exploitation est le terrain sur lequel le conseiller en élevage se met en valeur. Il établit des statistiques fiables concernant la production laitière du troupeau. Pendant la traite, il enregistre, vache par vache, le litrage de lait donné et prélève des échantillons pour les faire analyser. Toutes les données sont enregistrées sur un ordinateur et permettent ainsi une comparaison avec les résultats précédents et l’évolution des données.

Les analyses effectuées par le conseiller en élevage dépendent des attentes ou des ambitions émises par l’éleveur. Dans ce cas, le conseiller en élevage est un acteur majeur qui accompagnera l’éleveur tout au long du processus d’amélioration.

Pour finir, le conseiller en élevage informe les éleveurs des dernières évolutions techniques ou technologiques dans le domaine de l’élevage. Ainsi, la question des robots de traite, des puces électroniques et d’autres matériels technologiques d’aide à l’élevage peut enrichir les discussions entre le conseiller en élevage et les éleveurs.

Autres appellations

  • Conseiller technique d’élevage
  • Conseiller technique culture

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de conseiller en élevage est une fonction exigeante qui nécessite des connaissances pointues dans plusieurs domaines, tels que :

  • alimentation et nutrition animale ;
  • santé et bien-être animal ;
  • pathologies des animaux ;
  • génétique animale ;
  • transition vers l’agriculture bio…

Par ailleurs, le conseiller en élevage possède une connaissance affinée du domaine des exploitations bovines et caprines. De même, bon pédagogue, il maîtrise les normes et règlementations qui régissent la production animale et les techniques d’élevage.

Le conseiller en élevage doit aimer le contact et les échanges avec les autres. Il est autonome et adepte du travail en équipe. Pour finir, le conseiller en élevage est à l’affût des dernières évolutions scientifiques et techniques en vue d’accompagner  efficacement les éleveurs qu’il a sous sa tutelle.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour exercer le métier de conseiller en élevage, vous devez être titulaire de l’une des formations suivantes :

  • Licence professionnelle métiers du Conseil en élevage ;
  • BTSA en Analyse et conduite des systèmes d’exploitation ;
  • Diplôme de licence pro en Agronomie et ingénierie de conseil en entreprise agricole ;
  • Licence professionnelle dans la spécialité Productions animales ;
  • BTSA PA en Productions animales ;
  • BTSA ACSE en Analyse, conduite, stratégie de l’entreprise agricole.
chef d'exploitation laitière

Découvrez le métier de chef d’exploitation laitière

Le chef d’exploitation laitière gère sa ferme comme une entreprise. Il surveille de près ses vaches et leur alimentation. Il veille aussi à la bonne qualité du lait produit. Mais c’est avant tout, un métier que l’on exerce avec passion. C’est un métier qui permet de nourrir des Hommes, et rend fier l’éleveur. Car sans lui, pas de lait et de bons produits laitiers, pour nous régaler !

Interview

Descriptif du métier

Dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage en particulier, les exploitations laitières sont les viviers de la production du lait. La nomenclature administrative des exploitations agricoles comprend plusieurs travailleurs dont le chef d’exploitation laitière est le coordonnateur.

Homme à tout faire, le chef d’exploitation laitière est impliqué dans :

  1. l’élevage des vaches laitières,
  2. l’encadrement des ouvriers et professionnels de l’élevage,
  3. la maintenance des matériels de production
  4. le processus de production du lait.

Dans cette fiche métier, nous vous amenons à la découverte des fonctions occupées par le chef d’exploitation laitière, ses connaissances et aptitudes professionnelles.

Le chef d’exploitation laitière : qui est-ce ?

Le chef d’exploitation laitière est un homme ou une femme qui gère une ferme spécialisée dans la production du lait. Il peut travailler pour son propre compte ou exercer en tant que salarié pour le compte d’une entreprise ou d’une personne physique. Le chef d’exploitation laitière porte plusieurs casquettes :

  • gestionnaire de troupeau,
  • responsable des équipements,
  • technicien chargé de la production laitière,
  • responsable des ressources humaines, etc.

Que fait le chef d’exploitation laitière ?

Le chef d’exploitation laitière est un professionnel polyvalent. Ses missions se déclinent sous divers aspects.

En effet, le chef d’exploitation laitière a un rôle d’analyste et de planificateur. En ce sens, il se charge de définir les objectifs ou les prévisions de production en se basant sur l’effectif du troupeau de vaches laitières, les matériels disponibles et les ouvriers engagés dans le processus de production.

Nourrir le troupeau de vaches laitières est une tâche accomplie par le chef d’exploitation laitière. En fonction de la taille de la ferme, il peut se faire assister par quelques ouvriers exerçant dans la ferme.

Le chef d’exploitation laitière est attentif au régime alimentaire de chaque vache laitière. En d’autres termes, il surveille de près l’alimentation de ces animaux. Le calcul des rations alimentaires (herbe + fourrage + céréales + foin + compléments nutritionnels) incombe au chef d’exploitation laitière.

Il procède 2 fois par jour et 365 jours par an à la traite des vaches laitières. La fonction du chef d’exploitation laitière ne s’arrête pas à l’étape de la traite, puisqu’il veille à la bonne qualité du lait produit. Ce dernier aspect est très important, car conditionnant le revenu de l’entreprise. Les consommateurs accordent, à juste titre, une attention particulière à la qualité des produits laitiers, et c’est aussi pourquoi l’éleveur est conscient de cette responsabilité qui lui incombe.

Par ailleurs, le chef d’exploitation laitière garde un œil sur chaque vache du troupeau. À la moindre anomalie, il prévient le vétérinaire pour procéder à un diagnostic approfondi et complet. Il est donc expert en bien-être animal et très attentif au comportement de ses animaux.

Le chef d’exploitation laitière collabore étroitement avec des professionnels qui jouent un rôle important dans la ferme. Il s’agit, entre autres, de l’inséminateur, du vétérinaire, du contrôleur laitier, du chauffeur ramasseur et du fournisseur de matériels d’élevage ou de traite.

En outre, au cœur des préoccupations du chef d’exploitation laitière se trouve la question du renouvellement des vaches laitières qui forment le troupeau. Ainsi, en compagnie de l’inséminateur, il définit et prévoit les plans d’accouplement. L’objectif est de pérenniser le troupeau de vaches laitières tout en misant sur sa qualité et sa rentabilité sur le long terme.

Comme tout gestionnaire, le chef d’exploitation laitière s’implique dans la gestion, l’entretien et la maintenance des matériels de production. Ainsi, il se charge de l’entretien des étables, des salles de traite et de la grange. De plus, il confie la maintenance et la réparation des engins ou appareils (tracteurs, faucheuses, machine à traire, débroussailleuse…) défectueux aux professionnels qualifiés.

En prévision de l’hiver, il procède à l’entretien des terres cultivables disponibles au sein de l’exploitation. Le chef d’exploitation agricole crée également une réserve de fourrage pour assurer l’alimentation des vaches durant la période hivernale. Lorsque le printemps pointe son nez, le chef d’exploitation laitière procède à la mise en prairie des animaux.

Autres appellations

  • Eleveur laitier

Savoir-faire & savoir-être

Ne devient pas chef d’exploitation laitière qui veut, mais qui peut ! Mais la volonté et la passion sont des atouts majeurs. En effet, c’est un métier prenant qui empiète sur la vie de famille, mais justement, qui permet aussi une certaine souplesse celle d’être son propre patron, et de gérer son équilibre familial et professionnel. Certains auront plutôt la passion des animaux, d’autres préféreront la conduite d’engins agricoles,  d’autres la gestion des rations alimentaires… Bref, l’exercice de cette fonction nécessite l’acquisition de compétences pratiques et de qualités spécifiques.

Le chef d’exploitation laitière jouit d’un esprit d’entreprise remarquable. Il maîtrise les rouages de la production animale et laitière. Ses savoir-faire ne se limitent pas aux quatre coins d’une ferme. Ainsi, il connaît les techniques commerciales et le sens des relations humaines sont aussi un atout.

En ce qui concerne les qualités du chef d’exploitation laitière, il sait se remettre en cause. De plus, il s’adapte à toutes les situations en un temps relativement réduit. Débrouillard, il est autonome et sait tirer profit des circonstances difficiles ou complexes.

Les formations qui mènent à ce métier

Il faut avoir suivi des formations certifiantes adaptées. Voici quelques formations et diplômes donnant accès à la fonction de chef d’exploitation laitière :

  • BPA en travaux de production animale, option élevage des ruminants ;
  • BPA chef d’exploitation en polyculture-élevage ;
  • Licence professionnelle en productions animales ;
  • Licence professionnelle en gestion des organisations agricoles et agroalimentaires ;
  • Certificat de Spécialisation (CS) en transformation laitière ;
  • Certificat de Spécialisation dans la filière fromagerie internationale ;
  • Certificat de Spécialisation dans la filière automatisation dans l’industrie laitière et agroalimentaire.