Aujourd’hui nous rencontrons Valérie et Christian Laleuf, producteurs de lait à Cordelle près de Roanne.
Pouvez-vous nous présenter votre exploitation ?
Valérie et Christian LALEUF en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun), nous sommes producteurs de lait et employons un salarié à mi-temps.
Nous avons une activité de ferme pédagogique depuis 2005 agréée par le réseau “Bienvenue à la ferme” et accueillons différentes structures : écoles, collèges, centres de loisirs, colonies, ADAPEI, IME, RAM, crèches…
Nous exploitons 94 ha (18 ha de maïs, 16 ha de céréales). Nous avons 55 vaches laitières de races Prim ‘holstein, Red Holstein et Brunes des Alpes. Notre lait est vendu à la coopérative SOODIAL.
Nous élevons également des veaux sous label Vedelou (veaux du Velay) ; mais aussi tous les autres animaux de la ferme : moutons, chèvres, lapin, toutes les volailles, ânes, porcs…
Quelle est votre tâche préférée ?
Christian : Pour moi c’est la diversité du travail du métier d’agriculteur. Etre au contact des animaux, gérer la ferme, fabrication des fromages, moissonner…
Valérie : Pour moi aussi la diversité du travail est un facteur important car on ne s’ennuie jamais. On jongle avec plusieurs activités au fil de la journée.
L’animation des visites est aussi un bon moment pour moi car j’aime mon métier et je prends beaucoup de plaisir à en parler et à le faire découvrir.
Pouvez-vous nous décrire une journée type ?
5 h 30 à 9 h 30 : Traite des vaches, pansage, soins aux animaux…
9 h 30 / 12 h: Accueil des groupes et visite de l’exploitation
13h 30 / 16 h : Reprise de la visite. Atelier transformation : beurre, fromages, pain. Promenade pour découvrir l’environnement de notre exploitation (étangs pour l’irrigation, haies..) et nos porcs élevés en plein air.
Après 16 h : nettoyage, soins aux animaux, traite, culture…
Pourquoi avez-vous choisi d’accueillir des classes dans votre ferme ?
Suite au départ à la retraite des parents de Christian je me suis installée. Ayant travaillée 15 ans à SICAREV (en tant que secrétaire), je souhaitais garder un contact avec l’extérieur et j’avais envie de communiquer sur notre beau métier.