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formateur

Découvrez le métier de formateur.trice

Le formateur assure la préparation des cours, la mise en œuvre de l’enseignement et l’évaluation des apprenants dans un lycée agricole ou d’un établissement d’enseignement public.

Descriptif du métier

La pratique de l’agriculture nécessite une formation spécifique et adaptée. Ainsi, les lycées agricoles et les centres de formation jouent pleinement ce rôle d’encadrement et de suivi des aspirants aux professions ayant trait avec l’agriculture. Ceci est possible grâce aux formateurs qui inculquent des connaissances théoriques et pratiques aux apprenants en vertu des démarches pédagogiques requises.

Fin pédagogue, le formateur manie, avec facilité, l’art de transmettre des connaissances. Il accomplit plusieurs tâches afin de remplir convenablement les missions qui lui sont confiées.

Dans cette fiche métier, nous vous amenons à la découverte du métier de formateur.

Le formateur : qui est-ce ?

Le formateur peut être un homme ou une femme. Travailleur salarié, le formateur ou la formatrice officie au sein d’un organisme de formation pour les métiers de l’agriculture et de l’élevage. Si certains formateurs travaillent au niveau des établissements publics, d’autres, par contre, exercent leurs fonctions dans les lycées ou centres de formation privés. Toutefois, le formateur peut travailler pour le compte d’une entreprise ou d’un cabinet de consultation. Dans ce cas, il abhorre souvent le statut de travailleur indépendant.

Le formateur est rarement confronté à la monotonie. En effet, il travaille dans un cadre varié et diversifié. Parfois, dans son bureau et les yeux rivés sur son ordinateur, il se retrouve ensuite dans une salle de classe pour échanger avec ses apprenants. Assez souvent, il effectue des visites de terrain, conduit des travaux pratiques et parcourt des trajets pour des voyages d’études.

Le formateur est un professionnel largement autonome qui décide et organise librement son temps ainsi que son travail.

Concrètement, quelles sont les activités inhérentes à la fonction de formateur ou de professeur formateur ?

Que fait le formateur ?

Le formateur réalise un paquet de tâches intéressantes et passionnantes. Pour faire simple, les attributions du formateur peuvent être résumées en trois phases essentielles.

  • Premièrement, le formateur est tenu d’assurer la préparation des cours, la mise en œuvre de l’enseignement et l’évaluation des apprenants à l’issue des modules de cours.

Pour remplir efficacement cette mission importante et tributaire de sa fonction, le formateur sélectionne et adapte une méthode pédagogique en fonction des objectifs spécifiques, des publics cibles et des ressources matérielles et humaines disponibles.

Ensuite, il s’occupe de la conception des supports des apprentissages (cours magistraux, travaux de laboratoire, travaux en atelier, travaux pratiques, stages et activités pluridisciplinaires…).

Par ailleurs, le formateur doit s’investir pleinement dans la recherche et le traitement des informations à mettre à la disposition des étudiants. Il tire lesdites informations des livres, manuels, revues et sites internet spécialisés.

Pour son enseignement, le formateur doit recourir aux exemples et illustrations concrets régulièrement rencontrés dans le milieu professionnel. Il organise également des visites pédagogiques pour instruire les étudiants ou stagiaires sur un aspect spécifique de l’enseignement.

Le formateur est astreint à évaluer les prérequis et les connaissances acquises par les apprenants. Pour ce faire, il organise des préparations de devoirs, donne des exercices de maison, procède à des évaluations de classe et corrige les copies rendues par les élèves.

  • Deuxièmement, le formateur a un rôle primordial au sein de l’organisation de l’établissement d’enseignement ou du centre de formation. Ainsi, il est tenu de participer au fonctionnement interne de l’établissement au sein duquel il officie. Pour remplir cette deuxième mission fondamentale, le formateur s’implique dans le processus d’élaboration et d’exécution du projet d’établissement.

Ensuite, le formateur tient un rôle important au sein des différentes commissions de suivi des ateliers pédagogiques tels que : banc de scierie, serres, exploitation, hall agroalimentaire, ateliers mécaniques… Dans ces différentes commissions, le formateur apporte ses idées et visions.

De plus, le formateur assume un rôle clé dans le suivi, l’orientation et l’insertion des apprenants en cours de formation. Il épaule notamment les personnels d’enseignement, d’éducation et d’insertion dans cette mission primordiale.

Par ailleurs, les fonctions du formateur l’obligent à travailler en partenariat avec les entreprises. Ces dernières l’accompagnent dans la formation qu’il délivre aux apprenants régulièrement inscrits dans son cours. De même, il collabore étroitement avec les professionnels qui prennent activement part aux ateliers technologiques.

  • Troisièmement, le formateur peut se voir attribuer un rôle un peu plus particulier. En effet, il peut arriver que le formateur joue une fonction de coordination d’une formation spécifique. Dans ce cas, il s’implique soit dans les aspects administratifs, relationnels ou financiers de la formation. Le formateur peut toutefois se voir confier la gestion des stages.

Autres appellations

  • Professeur formateur
  • Enseignant

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice de la fonction de formateur ou formatrice requiert un certain nombre de compétences pratiques et de qualités.

En ce qui concerne les compétences pratiques, nous avons entre autres :

  • Aptitude à traduire aisément un savoir-faire en modules d’enseignement théorique ou de travaux pratiques ;
  • Être capable de réaliser une sélection rigoureuse de méthodes, techniques ou formules pédagogiques adaptées pour faire passer un message ;
  • Avoir de bonnes aptitudes de synthèse à l’écrit et à l’oral ;
  • Bonne capacité de communication, d’expression et de mémorisation ;
  • Maîtrise de l’environnement socio-économique des entreprises agricoles.

Pour ce qui est du savoir-être, le formateur doit cumuler des qualités importantes telles que :

  • Enthousiasme ;
  • Eloquence ;
  • Rigueur ;
  • Écoute ;
  • Diplomatie…

Les formations qui mènent à ce métier

L’accès au métier de formateur est préalable à une formation spécifique et à l’obtention d’un diplôme spécifique. Voici, entre autres, les formations et diplômes requis pour devenir formateur au sein d’un lycée agricole ou d’un établissement d’enseignement public :

  • Diplôme d’Ingénieur en Agriculture ou Techniques agricoles;
  • Diplôme de 2e ou de 3e cycle dans la filière Agriculture ;
  • Formation diplomante ou certifiante en Agriculture Production Végétale;
  • Formation dans l’option Formateur spécialisé;
  • Master professionnel en enseignement, apprentissage et formation (EAF) ou formation, emploi et compétences (EFC)…
picto entrepreneur agricole

Découvrez le métier d’entrepreneur.euse agricole

L’entrepreneur.e agricole est chargé de faire le semis et d’effectuer tous travaux mécanisés indispensables au développement des plantes.

Descriptif du métier

Les travaux agricoles nécessitent la conduite et la manipulation d’engins lourds comme le tracteur, l’ensileuse et l’épareuse. Il s’agit d’équipements spécifiques, dont la conduite est confiée à une personne spécialisée.

L’entrepreneur agricole a de solides connaissances en mécanique et il est à l’aise avec du gros matériel. Il a aussi une bonne connaissance du domaine agricole et il est aux côtés des agriculteurs pour les accompagner dans certaines de leurs tâches.

Vous ne savez rien de ce corps de métier ? Vous trouverez dans cette fiche métier tout ce qu’il faut savoir : ce que fait le conducteur d’engins, ses aptitudes, sa personnalité, et aussi sa formation.

L’entrepreneur agricole : qui est-ce ?

L’entrepreneur agricole peut être salarié dans une exploitation agricole ou pour le compte de collectivités et des industriels. Il peut aussi être un indépendant et travailler pour le compte de ces structures.

Lorsqu’il est salarié, il a la responsabilité de la conduite et de l’entretien des machines mises à sa disposition. Il veille à leur bon fonctionnement et à la tenue à jour des documents administratifs y afférents : assurance, vignette, visite technique, etc.

Lorsqu’il est indépendant, il est responsable de la bonne marche de son activité. En tant que chef d’entreprise, il y a des actes qu’il est amené à poser.

Que fait l’entrepreneur agricole ?

C’est généralement entre juin et décembre qu’il est le plus sollicité. Pendant cette période, il est mobilisé pour aider aux récoltes ou à l’épandage selon la région.

Son rôle est indispensable pour le bon déroulement des travaux. Il est disponible pour travailler de jour et de nuit. Il ne connaît ni week-end ni jours fériés pendant la saison culturale.

À l’aide des machines, l’entrepreneur agricole fait des labours, des traitements et des récoltes au gré des saisons. Lors des moissons ou des semis, il est généralement sur le terrain où il est sérieusement sollicité. En hiver, les activités sont plus relax, et il est demandé pour des travaux connexes comme l’aménagement des routes, l’entretien des espaces. C’est en hiver également qu’il se consacre à l’entretien ou à la réparation du matériel.

Au quotidien, ce professionnel règle et prépare son matériel en tenant compte de la demande et des données agro-climatiques. Sur le terrain, il prépare le sol, fait l’épandage de la chaux, et retourne le sol superficiellement afin de faire le labour.

L’entrepreneur agricole est également chargé de faire le semis et d’effectuer tous travaux mécanisés indispensables au développement des plantes :

  • binage,
  • désherbage,
  • traitements phytosanitaires,
  • épandage,
  • buttage,
  • etc…

Il est également présent lors des récoltes, car c’est lui qui se charge de toute l’opération. À l’aide de la moissonneuse-batteuse, il réalise la récolte.

Le travail est fait dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène. Il peut apporter des correctifs et faire face à des imprévus. Son travail répond à un timing précis, et il est tenu de respecter les délais.

L’entrepreneur agricole fait la maintenance courante comme le réglage, le graissage, la vidange, ou le suivi du niveau de carburant. Il a les compétences requises pour gérer les soucis mineurs. En cas de grosses pannes, il informe le mécanicien et suit la réparation dudit matériel.

Par ailleurs, il assure la propreté du matériel, du garage ou du hangar où tout est entreposé. C’est également lui qui assure le rangement de tout le matériel dans le respect des normes de sécurité.

Autres appellations

  • Tractoriste
  • Conducteur/chauffeur de machines agricoles
  • Machiniste

Savoir-faire & savoir-être

L’entrepreneur agricole est, avant tout, une personne disponible et motivée à travailler à tout moment. Il a des connaissances en agronomie et a l’amour du monde agricole.

Ce professionnel a le contact facile et est prêt à s’adapter à toutes les situations. Il est capable de travailler en autonomie comme en équipe. Il est censé aussi prendre des initiatives.

Le conducteur d’engins agricoles possède des connaissances techniques sur les matériels qu’il conduit. De même, il a des notions en mécanique pour effectuer de petites réparations. Il doit régulièrement actualiser ses connaissances, car la technologie évolue. Il sait se servir de l’ordinateur de bord et suit l’évolution de ses machines.

L’entrepreneur agricole a besoin de connaissances en agronomie pour identifier la nature du sol. Il doit être capable d’identifier les problèmes et de les analyser en vue de trouver des solutions. Méthodique et rigoureux, cet acteur sait être respectueux des délais fixés.

Les formations qui mènent à ce métier

L’accès à ce métier est conditionné par une formation diplômante en production agricole et utilisation de matériels. Il faut avoir une homologation en Conducteur d’engins de travaux publics et de génie rural. Il peut aussi avoir une certification de spécialisation sur les tracteurs et les machines agricoles avec option utilisation et maintenance.

Pour faire ce métier, il faut également avoir :

  • un brevet professionnel en travaux de conduite et entretien des engins agricoles
  • un brevet professionnel en agroéquipement.

Vous pouvez aussi avoir :

  • un BTSA, génie des équipements agricoles
  • un BTS, techniques et services en matériels agricoles.