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picto technicien labo physico chimie

Découvrez le métier de technicien.ne de laboratoire physico-chimie

Le technicien de laboratoire physico-chimie est chargé d’analyser la composition et la qualité des matières premières et des produits laitiers.

Interview

Descriptif du métier

L’ industrie laitière emploie plusieurs corps de métier avec des missions différentes. Le technicien de laboratoire physico-chimie est un salarié spécialisé en physique chimie et assimilée. Il est chargé d’identifier et de doser les composants chimiques qui entrent dans la production. Il est également chargé de vérifier la qualité du lait lors de la livraison avant que celui-ci ne soit dépoté. Durant tout le processus de transformation, c’est lui qui s’assure de la conformité de la production : le lait pasteurisé, la crème, le beurre et tous les produits finis passent sous son contrôle avant d’être commercialisés. Son rôle est donc primordial dans l’industrie alimentaire.

Dans cette fiche métier, nous vous disons tout à propos de cette profession. Quelle formation faut-il suivre ? Quelles sont les compétences requises ? Et aussi quelles sont les missions assignées au technicien d’analyse chimie ?

Le technicien de laboratoire physico-chimie : qui est-ce ?

Le technicien d’analyse chimie est un employé dans les industries agroalimentaires et dans les laboratoires multitechniques. En outre, il travaille dans le respect strict de la réglementation, et il est tenu de se conformer aux normes d’hygiène, de sécurité et d’environnement.

Il recherche les composants physico-chimiques des produits laitiers à savoir les paramètres liés aux valeurs nutritionnelles de l’échantillon.

Par exemple : matière grasse, matière sèche, matière protéiques, taux de sel… Finalement ce qui correspond à l’étiquetage nutritionnels des produits de consommation.

Que fait le technicien de laboratoire physico-chimie ?

Le technicien de laboratoire physico-chimie est au service de toutes les branches industrielles. Dans le domaine de la chimie, il peut être situé au niveau de la recherche et le développement. Il peut aussi intervenir en élaboration de procédés, en production ou en analyse.

Dans l’industrie laitière ou de fabrication de dessert, il est chargé d’analyser la composition et la qualité des matières premières et des produits transformés. À la livraison du lait, il vérifie certains paramètres pour s’assurer de l’absence d’eau et d’inhibiteurs, avant d’autoriser le dépotage. Les autres matières premières réceptionnées suivent le même contrôle strict avant d’être acceptées dans l’entrepôt. Son rôle étant de protéger le consommateur et de garantir sa satisfaction, il s’assure aussi du stockage des produits dans les meilleures conditions.

Le technicien de laboratoire physico-chimie supervise également toute la chaîne de production alimentaire, depuis la composition jusqu’au conditionnement. Durant la fabrication il effectue régulièrement des analyses spécifiques comme le taux de sel, le degré d’humidité et le taux de matières grasses. Les crèmes UHT, pour leur part, subissent une analyse systématique sur leur composition en matière grasse et matière protéique. En cas de différence constatée avec le standard défini, il peut demander que le produit soit encore traité. Son rôle ne se limite pas seulement au contrôle de laboratoire. À chaque étape de transformation, il est tenu de gouter les produits comme en cuisine.

Dans l’exercice de ses fonctions, le technicien de laboratoire physico-chimie est équipé de matériels divers qui lui servent à effectuer les tests et analyses comme par exemple :

  • Le viscosimètre lui sert à vérifier la viscosité des crèmes ;
  • Le densimètre est utilisé pour évaluer le volume des produits fabriqués ;
  • Le PH-mètre permet de mesurer l’acidité des laits et crèmes;
  • Spectromètres pour la matière protéiques.

L’exercice de ce métier exige de la rigueur, de la vigilance et de la méthode pour ne pas se laisser débordé par les excès de travail. Le travail demande aussi de l’organisation, car le technicien doit toujours enchainer les différents tests et analyses dans un temps donné. Il ne doit pas être submergé, et tout doit être fait dans les temps impartis avant que les produits ne soient acheminés vers l’étape de conditionnement.

Pour bien faire le travail, le technicien de laboratoire physico-chimie doit, avant tout, connaître les exigences de son poste, les différentes analyses à faire ainsi que leur périodicité. Il doit aussi maîtriser le processus de transformation, car il est au centre de la chaîne de production.

Autres appellations

  • Technicien d’analyse qualité
  • Technicien environnement

Savoir-faire & savoir-être

Le technicien d’analyse chimie doit :

  • avoir de solides connaissances en chimie et processus de transformation des aliments;
  • connaître les composants chimiques ainsi que les différentes réactions chimiques de tous les produits qu’il manipule;
  • maîtriser les logiciels qu’il est appelé à utiliser;
  • interpréter les résultats des analyses;
  • lire et comprendre l’anglais technique.

Extrêmement rigoureux, il est également méthodique et curieux. La recherche scientifique et la transformation des produits peuvent être dangereuses. C’est également un manager. Il travaille en équipe, et il doit être capable d’organiser le travail des membres de son équipe.

Les exigences de son travail lui demandent également d’être disponible et flexible. Il doit être capable de travailler sous pression dans un environnement parfois contraignant.

Le technicien doit donc être à l’affût des changements et actualiser régulièrement ses connaissances.

Il doit respecter les procédures écrites qui traduise les normes en vigueur pour différentes types d’analyses.

Il a un esprit critique et sait se remettre en cause quand il le faut. Il doit aussi connaître les normes environnementales et les réglementations sanitaires.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour devenir technicien de laboratoire physico-chimie, vous devez avoir un niveau minimum Bac+2 dans les domaines suivants :

  • qualités industries agroalimentaires
  • analyse biologique et biochimique
  • production et contrôles des produits

Dans l’idéal, c’est de privilégier le Bac+3 dans les spécialités suivantes :

  • licence pro en laboratoire de biologie
  • licence pro en management de la qualité
responsable flux collecte

Découvrez le métier de responsable flux collectes

Le responsable flux collectes s’assure de la bonne qualité du produit acquis auprès des producteurs ou des fermiers.

Descriptif du métier

Les exploitations et les industries laitières produisent régulièrement des matières premières ou produits finis. Ainsi, ce processus exige l’organisation des flux, la gestion radicale des stocks disponibles et des prix de transport. Ces tâches importantes sont confiées à un professionnel spécialement formé et entraîné pour jouer ces rôles. Il s’agit ni plus ni moins du responsable flux collectes qui cumulent des responsabilités importantes dans la politique de gestion des flux, de production ou de transformation des produits.

Le responsable flux collectes est également au cœur des réflexions visant à améliorer la logistique et optimiser les flux de l’entreprise.

Dans cette fiche métier, focus sur un professionnel aux attributions étendues qui fait preuve de compétences et de qualités spécifiques. Sans plus tarder, découvrez la personnalité, les tâches, les compétences et les formations du responsable flux collectes.

Le responsable flux collectes : qui est-ce ?

Homme ou femme, le responsable flux collectes est employé au sein d’une entreprise de production, de transformation ou de commercialisation de produits agricoles ou alimentaires. Souvent placé sous la hiérarchie du directeur industriel ou du directeur général, le responsable flux collectes conserve cependant une bonne autonomie, lui permettant d’organiser son travail à sa guise.

Très actif, il noue des relations professionnelles poussées avec les services internes et externes de l’entreprise. Ainsi, il collabore régulièrement avec les techniciens méthodes, les acheteurs et d’autres professionnels officiant dans le secteur.

Le responsable flux collectes travaille dans un bureau. Cependant, il va constamment sur le terrain afin de superviser les tâches qui relèvent de son autorité. Il n’est pas rare qu’il voyage à l’étranger dans l’optique de rencontrer ses partenaires (fournisseurs et clients) pour traiter des questions de premier ordre.

Concrètement, quelles sont les activités inhérentes au métier de responsable flux collectes ?

Que fait le responsable flux collecte ?

Entre l’optimisation et la collecte des ressources, le contrôle quantité et qualité, le management des équipes de terrain, le moins que l’on puisse dire du responsable flux collectes est qu’il est un agent polyvalent.

Lorsque le responsable flux collectes travaille pour une usine laitière, son premier chantier consiste à réaliser l’optimisation des ressources laitières. Ainsi, de cœur avec son équipe de travail, il recueille un lait qui répond fidèlement aux exigences de qualité et de quantité. Cette tâche importante implique le fait de discuter avec les producteurs afin de leur faire comprendre ce que l’entreprise attend d’eux en termes de qualité des produits et de quantité.

Par ailleurs, le responsable flux collectes assure un important rôle de veille. En effet, il surveille de près la qualité et les caractéristiques du lait. De la ferme jusqu’à l’usine, il s’assure de la bonne qualité du produit acquis auprès des producteurs ou des fermiers. Pour ce faire, des analyses de laboratoire sont régulièrement effectuées par les équipes qui travaillent avec le responsable flux collectes.

De plus, le responsable flux collectes est tenu de procéder à la régulation des flux de lait acheminés dans les usines de production ou de transformation. Lorsqu’il y a baisse ou surplus de la quantité de lait, il met en place des transferts avec les autres usines. Ce procédé tactique vise principalement l’optimisation de l’approvisionnement de l’usine en matières premières.

Le responsable flux collectes joue un important rôle de manager au sein de l’usine. En effet, il adosse la responsabilité d’encadrer et de gérer les membres de son équipe de travail. En même temps superviseur et mobilisateur, il discute régulièrement avec les agents Relation Culture, les agents de maintenance du froid et les chauffeurs ramasseurs. Le responsable flux collectes s’assure de la motivation des membres de son équipe de travail à remplir pleinement leurs missions afin d’atteindre les objectifs escomptés.

Fin stratège, le responsable flux collectes est à l’origine de la conception et de la mise œuvre de la politique de gestion des flux de l’entreprise. Il explore la possibilité d’utiliser des technologies innovantes (instruments de traçage, plateforme fictive, instruments évolués de communication…) pour faciliter les opérations de l’entreprise. En gros, le responsable flux collectes assume la charge d’améliorer continuellement le système logistique de l’entreprise.

Pour finir, il s’investit activement dans l’optimisation des transports à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine. Ainsi, il définit les moyens de transport adaptés en fonction des besoins et des produits. Il vérifie les coûts de transport et fait des propositions pour une gestion plus rationnelle.

Autres appellations

  • Responsable logistique
  • Chef de centre de collecte

Savoir-faire & savoir-être

Comme dans tous les corps de métiers, l’exercice de la fonction de responsable logistique ou responsable flux collectes est soumis à l’acquisition de compétences pratiques et de qualités spécifiques.

Les compétences requises pour faire un bon responsable flux collectes se déclinent ainsi qu’il suit :

  • Assimiler et avoir la maîtrise totale du process industriel global ;
  • Bonne connaissance du milieu des transports et de la logistique ;
  • Savoir conduire le pilotage d’un projet complexe ;
  • Maîtriser les techniques de gestion d’un système de gestion ou de production ;
  • Maîtriser les techniques de négociation d’un contrat d’achat ;
  • Savoir manager et animer une équipe de travail.

Pour ce qui est des qualités requises, il s’agit entre autres de :

  • Dynamisme au travail ;
  • Volonté de s’améliorer continuellement ;
  • Bonne qualité d’écoute et de persuasion ;
  • Diplomatie, médiation et conciliation…

Les formations qui mènent à ce métier

Pour devenir responsable flux collectes dans une usine ou une exploitation agricole, les formations ou diplômes suivants sont exigés :

  • Licence professionnellement dans la filière management des organisations agricoles ;
  • Master dans l’option Industrie laitière ;
  • Master dans la l’option Management de la performance industrielle des entreprises laitières ;
  • Diplôme en transport et logistique…

Découvrez le métier de inséminateur.rice

L’inséminateur est un spécialiste de la reproduction des animaux. Pour devenir inséminateur, il faut suivre des formations professionnelles précises. C’est un métier que l’on exerce avec passion, prioritairement pour le lien avec les animaux, mais également avec les éleveurs.

Interview

Descriptif du métier

Le secteur de l’élevage est riche de nombreux métiers. L’inséminateur est un travailleur salarié d’un centre d’insémination coopératif, agréé par le Ministère de l’Agriculture, spécialisé dans les opérations d’insémination animale pour gérer la reproduction du troupeau de l’éleveur.

Sa profession repose sur quatre grands piliers :
  1. Accompagner la gestion de la reproduction des animaux de l’éleveur,
  2. Réaliser l’acte d’insémination sur les bovins, ovins, caprins…
  3. Conseiller les éleveurs sur le volet génétique et accouplement, pour assurer une bonne descendance,
  4. Identifier les causes ou les facteurs de risque de l’infertilité animale, généralement en lien avec le vétérinaire.

Dans cette fiche métier, nous proposons une présentation complète de la profession d’inséminateur. Des missions en passant par les qualités requises et les formations y donnant accès, vous saurez tout à propos du métier d’inséminateur.

L’inséminateur : qui est-ce ?

L’inséminateur est employé par les entreprises spécialisées dans l’insémination animale. Il travaille sous la hiérarchie du directeur. Travailleur autonome et agent de terrain, ce professionnel s’occupe personnellement de la gestion de sa tournée et de l’organisation de son emploi du temps en collaboration avec ses collègues.

Que fait l’inséminateur ?

L’inséminateur met ses compétences au service des éleveurs pour les aider dans la gestion de l’accouplement de leur bovins, ovins ou caprins. Pour remplir cette mission fondamentale de sa profession, l’inséminateur réalise plusieurs actions.

En effet, l’inséminateur s’occupe des tâches suivantes :
  • Lorsque l’éleveur dépiste les chaleurs chez les vaches, il fait appel à l’inséminateur afin de situer le moment idéal des inséminations et la réussite de celles-ci ;
  • Il participe aux programmes de maîtrise des cycles par la synchronisation des chaleurs (même si la méthode est peu utilisée) en vue de gérer les naissances ;
  • Réaliser des échographies sur les animaux : la 1ère échographie de gestation sera réalisée dès 35 j pour vérifier que tout se passe bien.

Dans le souci d’être apte et toujours prêt pour ces types d’opérations, l’inséminateur peut prendre part à des formations spécialisées afin de renforcer ses capacités. Ce module de formation vise principalement la connaissance approfondie des techniques de prélèvement du sperme sur un reproducteur, mise en paillettes, stockage, contrôle, transport et injection.

Le plus grand chantier de l’inséminateur est la réalisation des opérations d’insémination. Selon des études statistiques, annuellement, l’inséminateur réalise près de 5000 inséminations animales. C’est un acte certes rapide, mais réfléchi et délicat.

Son objectif est de transmettre les bonnes caractéristiques et performances des descendants des taureaux-père, dans le temps. Elle se concrétise par le dépôt de semences mâles sélectionnées à la sortie du col de l’utérus de la femelle.

En effet, pour inséminer, le professionnel procède de la manière suivante :
  • Il choisit le taureau donneur des semences en se basant sur la particularité de chaque femelle ;
  • Ensuite, il procède à la vérification complète de l’identité de la femelle qui doit être inséminée.
  • Il identifie la paillette de semence congelée qui sera utilisée au cours de l’insémination (1er maillon de la traçabilité de la semence) ;
  • L’inséminateur s’assure que la femelle est apte à l’insémination prévue en vérifiant son état de forme générale, et d’autres détails de santé déterminants, comme une reprise de poids depuis son précédent  vêlage ;
  • Ensuite, l’inséminateur s’occupe de la partie pratique de l’insémination. Pour ce faire, il utilise une seringue à pistolet pour déposer les spermes conservés au niveau du vagin (à la sortie du col de l’utérus précisément) de la femelle à inséminer ;
  • Au bout de 35 jours, l’inséminateur peut établir un diagnostic de gestation en faisant une échographie sur la femelle inséminée ce n’est pas une obligation, mais plutôt une demande de l’éleveur ;
  • Au bout du 90e jour, il procède à la réalisation d’un deuxième diagnostic pour établir la réussite totale de la gestation. Une obligation qui concerne seulement les rares transferts embryonnaires.

L’inséminateur a une fonction de conseiller et d’analyste sur le plan de la génétique et de l’accouplement des animaux car :

  • Il se charge d’analyser scrupuleusement le bilan génétique des animaux dont dispose l’éleveur ou le fermier ;
  • Il examine les points cruciaux incontournables à l’insémination comme la valeur génétique de l’animal et ses données morphologiques. Il répertorie soigneusement les points forts et les points faibles de chaque animal du troupeau ;
  • Il conseille à l’éleveur la méthode d’accouplement la plus appropriée parmi les options disponibles, en respectant les caractéristiques demandées par le fermier.
  • Pour la bonne marche de l’insémination, il se charge des détails d’approvisionnement des semences à la coopérative ainsi que le stockage et le transport adéquats des semences.

Autres appellations

  • Technicien inséminateur

Savoir-faire & savoir-être

L’inséminateur doit jouir d’un maximum de connaissances et de qualités pour réussir dans son domaine. Il doit alors :

  • Avoir de solides connaissances dans le domaine de la génétique, de l’anatomie animale et de la reproduction des animaux ;
  • Maîtriser l’art de manipuler les animaux dans le respect du bien-être animal ;
  • Savoir se remettre en cause et apprendre continuellement ;
  • Savoir discuter aisément pour prodiguer des conseils et apprécier les rapports humains ;
  • Tisser des relations de confiance et cordiales sur le long terme avec les éleveurs.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour devenir inséminateur, il faut avoir suivi des formations professionnelles ou diplômantes nécessaires à l’exercice de la profession. Il s’agit, entre autres, de :

  • Licence pro en productions animales ;
  • Licence pro en métiers du Conseil en élevage option parcours lait ;
  • BTS en Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole ;
  • Certificat d’aptitude aux fonctions de technicien d’insémination (CAFTI) OBLIGATOIRE ;
  • Licence pro en Génétique et développement de l’élevage.
conseiller de gestion

Découvrez le métier de conseiller.ère de gestion

Le conseiller de gestion aide les agriculteurs et les éleveurs à gérer les différents aspects de leur entreprise. Il a des connaissances en économie et fiscalité des entreprises.

Descriptif du métier

Dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, le conseiller de gestion est un professionnel dévoué qui offre diverses prestations aux agriculteurs et éleveurs. Tête pensante et organisationnelle, il endosse le costume de personne avisée pour donner la conduite à suivre en matière d’organisation, de gestion et de mise en œuvre des projets au sein des entreprises agricoles.

Homme à tout faire, le conseiller de gestion est capable de résoudre la plupart des problèmes organisationnels, structurels, relationnels et techniques rencontrés par les exploitants agricoles.

Le fonctionnement d’une entreprise agricole repose sur plusieurs piliers. La bonne maîtrise desdits piliers est un gage de réussite et de bonne croissance. Ne pouvant pas être sur tous les fronts, les agriculteurs et éleveurs ont besoin d’un guide pour les aider à gérer les différents aspects de leur entreprise.

Ainsi, le conseiller de gestion revêt ce rôle d’expert et de personne ressource. Les activités et missions qu’il effectue convergent à la réussite de ce pari.

Dans cet article, nous nous intéressons à la fonction de conseiller de gestion, ses implications, les qualités requises pour y réussir et les formations adaptées pour accéder à un tel poste.

Le conseiller de gestion : qui est-ce ?

Le conseiller de gestion est un travailleur salarié qui exerce dans les centres de gestion, les banques et les services à l’agriculture. Même s’il travaille souvent dans les quatre coins d’un bureau ou d’une agence, le conseiller de gestion effectue des déplacements sur le terrain de temps en temps.

Autonome, il  organise son emploi du temps à son gré. Toutefois, le conseiller de gestion travaille sous la responsabilité d’un directeur d’agence ou d’un chef de service.

Comme tout travailleur salarié ou pigiste, le conseiller de gestion doit s’occuper d’un certain nombre de tâches spécifiques à sa fonction. Concrètement, quelles sont les activités menées par le conseiller de gestion dans le cadre de sa fonction ?

Que fait le conseiller de gestion ?

Lorsqu’on jette un œil sur les attributions du conseiller de gestion, le moins que l’on puisse dire de lui, c’est qu’il est multitâche. Toutefois, il est possible de résumer les interventions du conseiller de gestion en deux grandes catégories.

En premier lieu, le conseiller de gestion est chargé de faire des diagnostics techniques et d’opiner sur les orientations stratégiques des entreprises agricoles. Pour remplir cette mission cruciale, il effectue plusieurs tâches ou actions à savoir :

  • Réaliser un audit de l’entreprise et commanditer plusieurs études spécifiques à la gestion globale de l’exploitation et aux aspects économiques ou financiers (Études Prévisionnelles d’Installation et Plans d’Amélioration du Matériel par exemple…) ;
  • Veiller à la supervision et au contrôle de la comptabilité ;
  • Effectuer régulièrement et au temps convenu les déclarations fiscales et sociales de l’entreprise ;
  • Élaborer et proposer des mesures ou actions à caractère préventif en matière de gestion des affaires courantes ;
  • Fournir des conseils avisés et utiles aux exploitants agricoles en matière de production, de diversification des cultures, de politique commerciale, patrimoniale ou environnementale ;
  • Apporter les contributions nécessaires pour aider les fermiers et agriculteurs à structurer convenablement leurs différents projets ;
  • Se mettre à l’affût des évolutions réglementaires, scientifiques, technologiques ou économiques afin de montrer la conduite à suivre aux entreprises ;
  • Former les éleveurs et agriculteurs sur les différentes attitudes à tenir en vue d’optimiser la productivité et le rendement de leur exploitation ;

En deuxième lieu, le conseiller de gestion porte la responsabilité de s’impliquer dans les activités organisationnelles et relationnelles des entreprises agricoles qu’il suit et accompagne. De même, il se doit de s’intéresser et de s’investir activement dans la démarche marketing ou encore l’aspect commercial. Pour ce faire, le conseiller de gestion doit entre autres :

  • Se prononcer en interne sur les dossiers en cours de traitement et les projets naissants ou en cours d’exécution. Personne ressource, il partage ses informations et expériences afin d’éclairer la lanterne des exploitants agricoles ;
  • Prendre part aux sessions ou réunions des différentes commissions ou agences agricoles chargées d’étudier et de valider les différents projets élaborés par les entreprises ;
  • Participer régulièrement à des séminaires, groupes de travail, colloques ou séances de formation en vue d’acquérir les connaissances nécessaires pour proposer l’introduction de nouveaux produits et services ;
  • Trouver les moyens et mécanismes pour rendre effectif le recouvrement des créances dues aux exploitants agricoles ;
  • Veiller scrupuleusement à l’évolution du chiffre d’affaires de l’entreprise et faire des propositions pertinentes si cela est nécessaire.

Autres appellations

  • Conseiller d’entreprise

Savoir-faire & savoir-être

Ne devient pas conseiller de gestion qui veut, mais qui possède les compétences et les qualités nécessaires.

En ce qui concerne l’aspect du savoir-faire, le conseiller de gestion doit :

  • avoir des connaissances générales en économie et fiscalité des entreprises ;
  • être un as dans le domaine de la gestion d’entreprise industrielle ou agricole ;
  • avoir des compétences en management et en mentorat ;
  • être un fin connaisseur des outils bureautiques et informatiques.

Toutefois, même si vous disposez de toutes les connaissances pratiques précédemment citées, vous n’êtes pas assuré de faire un bon conseiller de gestion. En effet, vous devez faire preuve de plusieurs qualités afin de mieux vous en sortir :

  • avoir le sens de l’organisation et du coaching ;
  • être diplomate et avisé ;
  • savoir s’exprimer en fonction de ses interlocuteurs ;
  • avoir l’esprit d’écoute, d’analyse et de synthèse.

Pour finir, le bon conseiller de gestion doit savoir organiser et animer une réunion avec leadership et éloquence.

Les formations qui mènent à ce métier

L’accès à la fonction de conseiller de gestion est soumis à la suivie d’une formation spécifique et l’obtention d’un diplôme ou d’un titre professionnel.

En général, voici les diplômes ou formations requis pour devenir conseiller de gestion :

  • Licence professionnelle en management des organisations agricoles ;
  • Diplôme d’Ingénieur Agro-alimentaire ;
  • Diplôme d’Ingénieur agronome ;
  • Diplôme de 2e et 3e cycle dans les filières « économie» ou « gestion » ;
  • Diplôme ou titre professionnel en Gestion Exploitation Agricole.
agent d'affinage

Découvrez le métier d’agent d’affinage

L’agent d’affinage en production laitière doit veiller au bon déroulement de la fabrication du fromage afin que ce dernier ait les caractéristiques organoleptiques souhaitées.

Interview

Descriptif du métier

L’industrie laitière engendre beaucoup de produits laitiers, dont le fromage, qui fait partie des plus prisés. La fabrication du fromage comprend six étapes indispensables, à savoir : l’acidification, la coagulation, la séparation du caillé et du petit-lait, le salage, le façonnage et l’affinage. Cette dernière étape, encore appelée maturation, est l’une des plus cruciales, car elle est à l’origine de la grande variété des fromages disponibles. Il va de soi que sa direction revient à un professionnel, en l’occurrence à l’agent d’affinage.

Voici, ci-dessus, une fiche métier détaillant les responsabilités du métier d’affinage.

L’agent d’affinage : qui est-ce ?

Maintenant que vous avez une bien meilleure idée de l’affinage, la prochaine chose à faire est d’en acquérir plus sur la vraie identité de la personne qui supervise le processus d’affinage.

Un agent d’affinage est chargé de traiter correctement chaque fromage afin qu’il développe la saveur et la texture souhaitées. Pour ce faire, les moisissures sont ses alliées. Certaines moisissures sont d’office présentes dans l’air ambiant, donnant au fromage une saveur unique. D’autres encore nécessitent d’être introduites sur le fromage par vaporisation : on parle alors de brie. On peut les injecter dans le fromage afin d’obtenir un fromage bleu.

Certains fromages nécessitent d’être retournés tout simplement. D’autres doivent être badigeonnés d’huile. Certains doivent être lavés avec de l’alcool ou de la saumure. Toutes les tâches ainsi énumérées sont dirigées par l’agent d’affinage ou réalisées par lui-même selon les cas.

Que fait l’agent d’affinage ?

L’affineur travaille généralement dans un espace clos, qui peut être une grotte traditionnelle conçue à base de roches dans les montagnes en vue d’affiner spécifiquement des fromages. La grotte à fromage peut également être moderne, donc soit une cave, une pièce, ou encore un réfrigérateur tout simplement.

Le lieu de travail de l’affineur peut être l’intérieur de bâtiments industriels ou soit dans des granges dans les fermes. Étant donné que la température et l’humidité sont des facteurs clés de son travail, son cadre de travail est essentiellement un lieu où ces deux éléments peuvent être contrôlés afin de créer un environnement idéal pour le type de fromage à affiner.

Pour maintenir la salubrité dans son lieu de travail, l’agent d’affinage s’habille presque toujours en blouse de laboratoire, en prenant le soin de porter des chapeaux ou des filets à cheveux.

En dépit de toutes ces compétences techniques, l’affineur doit être un bon collaborateur qui travaille avec les propriétaires de magasins et les fromagers pour satisfaire leurs attentes. Mais, ce n’est pas tout !

L’agent affineur doit avoir la rigueur et l’intransigeance de respecter le contenu du cahier des charges journalier, et avoir le sens du rangement. Par exemple, une meule de fromage bleu ne se place pas à côté d’une meule de fromage de chèvre à croute fleurie. Car en fait, les bactéries et moisissures qui interviennent dans l’affinage de ces deux types de fromage ne sont pas identiques, et le rendu final risque de ne pas combler les attentes.

Autres appellations

  • Affineur

Savoir-faire & savoir-être

Pour exercer le métier d’agent d’affinage, il faut impérativement développer un certain nombre de compétences et de qualités. Les grands affineurs possèdent les savoir-faire suivants :

  • Avoir connaissance des caractéristiques des types de fromage ;
  • Maîtriser le processus de fabrication des différents types de fromages ;
  • Avoir la maîtrise des arômes et des textures idéals pour chaque type de fromages ; ainsi qui leurs profils de saveurs ;
  • Savoir identifier les traits d’un fromage à maturité optimale ;
  • Connaître le conditionnement idéal en termes de réglage d’humidité et de température pour la maturation des différents types de fromages ;
  • Maîtriser le traitement des fromages durant l’affinage, il s’agit des démarches de retournement, de brossage ou de baignade des fromages ;
  • Savoir communiquer sur la texture, la saveur, le fond, et la texture de différents types de fromages.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour devenir agent d’affinage, il faut suivre les formations suivantes :

  • CAP CIP – Conducteur d’installations de production ;
  • Bac pro BIT – Bio-industrie de transformation ;
  • Bac pro PLP – Pilote de ligne de production ;
  • Bac pro Technicien conseil-vente en alimentation produits alimentaires ;
  • BTSA STA – Sciences et technologies des aliments spécialité aliments et processus technologiques ;
  • BUT GB –Génie biologique.

De nombreux agents d’affinage apprennent sur le tas. Ils commencent par travailler comme des fromagers dans des fromageries pour acquérir une connaissance approfondie sur différents types de fromages. Ainsi, ils apprennent également les techniques de base pour prendre soin du fromage et le conserver correctement.

Par ailleurs, il existe des écoles nationales d’industrie laitière où se donnent des formations d’affinage. De plus, de nombreux professionnels du fromage initient leur propre formation en affinage, et donnent la possibilité à des étudiants extérieurs de venir se faire former.