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technicien de laboratoire bactériologique picto

Découvrez le métier de technicien.ne de laboratoire bactériologique

Le rôle principal du technicien de laboratoire bactériologique consiste à rechercher les bactéries nuisibles aux produits laitiers. Il doit avoir des connaissances approfondies microbiologie et biochimie.

Interview

Descriptif du métier

L’industrie laitière compte sur le travail acharné de nombreux professionnels pour concevoir des produits de qualité. Dans les usines de production de lait et organismes agricoles, on retrouve des salariés dont le rôle est de contrôler l’hygiène des produits laitiers.

Le technicien de laboratoire biologique , réalise une série de tâches pour détecter les bactéries nocives pour la qualité des produits conçus. Méticuleux, il est un véritable chasseur de micro-organismes délétères. Si le lait est de bonne qualité et excellent pour la santé, on doit une fière chandelle au technicien de laboratoire bactériologique.

Aujourd’hui, notre série de fiches métiers tombe sur la profession de technicien de laboratoire bactériologique. Des missions, en passant par les qualités et les formations de ce professionnel, nous faisons un tour d’horizon passionnant sur le métier de technicien de laboratoire bactériologique.

Le technicien de laboratoire bactériologique : qui est-ce ?

Le technicien de laboratoire bactériologique est un travailleur salarié qui exerce ses compétences au sein d’un laboratoire d’analyse et de contrôle de qualité des produits laitiers. Le technicien de laboratoire est chargé de traquer le moindre agent microbien nuisible à l’intégrité des produits. Rigoureux et amoureux du travail bien fait, ce professionnel ne tire sa satisfaction que dans la recherche et la destruction des hôtes indésirables et virulents.

Que fait le technicien de laboratoire bactériologique ?

Si le rôle principal du technicien de laboratoire bactériologique consiste à rechercher les bactéries nuisibles aux produits laitiers, comment s’y prend-il concrètement ?

Dans un premier temps, le technicien de laboratoire bactériologique enchaîne une série d’actions visant à détecter clairement tous les micro-organismes contenus dans les produits. La préoccupation fondamentale de ce professionnel est de découvrir si les produits soumis à son analyse sont sains et dépourvus de microbes indésirables. Cette intervention qu’effectue le technicien de laboratoire bactériologique s’étend à toutes les phases de la production.

Ainsi, au déchargement du camion isotherme de lait par le chauffeur ramasseur, le technicien de laboratoire bactériologique scrute la cuve de lait à la loupe. Pour ce faire, il base ses analyses sur les échantillons prélevés sur le lait. Au cours de cette étape, il mène une véritable investigation dans les quatre coins de son laboratoire.

Ensuite, le technicien de laboratoire s’intéresse à toutes les matières premières utilisées en guise d’additifs sur les produits. Le but est de repérer même le micro-organisme le plus enfoui. Lorsqu’il boucle ces tâches préalables, il continue ses analyses à chaque étape du processus de production. Déterminé à ne laisser aucun microbe filtré, le technicien de laboratoire bactériologique vérifie la non-contamination des emballages des produits par des agents bactériologiques. Même le produit fini n’échappe pas à la vigilance de ce professionnel.

Durant son travail de contrôle, le technicien de laboratoire effectue une enquête in vitro. Ce procédé consiste à placer les échantillons de lait dans un milieu de culture. Ensuite, il procède à l’incubation des échantillons pour faire croître les bactéries. En se basant sur les échantillons qui contiennent les micro-organismes, le technicien de laboratoire est capable de déterminer à quel moment le lait a été contaminé.   

Lors des analyses et recherches en laboratoire, le technicien de laboratoire bactériologique est tenu de faire la part des choses entre les bactéries « méchantes » et les « bons » micro-organismes. Concrètement, les produits laitiers sont les réceptacles de plusieurs milliers de micro-organismes vivants.

Les bactéries virulentes plombent la qualité du lait et exposent les consommateurs à des infections alimentaires, tandis que celles dites utiles améliorent grandement le goût des produits laitiers (yaourts, fromages, beurres…).

Comme mentionné plus haut, le travail du technicien de laboratoire se passe tout le long des étapes de production. Ainsi, lorsque les pots de yaourts, de lait ou de beurre sont prêts à sortir de l’usine, il les récupère pour procéder à des tests dits de vieillissement. Durant cette opération de vérification, le technicien de laboratoire bactériologique recherche des levures capables de faire exploser les pots. Lorsque les analyses confirment la présence de ces types d’éléments, le lot des produits concernés est détruit sur-le-champ. Ensuite, une investigation poussée est enclenchée dans la ligne de fabrication.

Autres appellations

  • Analyste de laboratoire
  • Technicien de laboratoire de contrôle
  • Analyste physico-chimiste
  • Analyste microbiologie
  • Control laboratory technician

Savoir-faire & savoir-être

Plusieurs compétences et qualités sont inhérentes à l’exercice de la profession de technicien de laboratoire bactériologique. En ce qui concerne les compétences pratiques, un bon technicien de laboratoire bactériologique doit accumuler celles qui suivent :

  • Connaissance approfondie en microbiologie et biochimie;
  • Connaissance des produits analysés;
  • Maîtrise des différentes manipulations et pratiques d’analyses en laboratoire ;
  • Aptitudes à utiliser les outils informatiques pour analyser des données ;
  • Maîtrise intégrale et correcte de l’usage des appareils électroniques ;
  • Aptitudes à assurer la maintenance de base et l’entretien des équipements de travail ;
  • Connaissance approfondie des risques et dangers chimiques ou biologiques des produits utilisés en laboratoire ;
  • Maîtrise de l’anglais technique;
  • Maîtrise des règles d’hygiène et de sécurité.

En termes de qualité, le technicien de laboratoire bactériologique doit faire preuve de rigueur et d’amour du travail bien fait. Avoir le sens du détail, être habile manuellement et précis sont des qualités importantes pour réussir dans le métier.

Les formations qui mènent à ce métier

Plusieurs formations, titres ou diplômes permettent d’accéder à la profession de technicien de laboratoire bactériologique. Il s’agit entre autres de :

  • BAC + 2 en Sciences et technologies pour la formation initiale ;
  • BAC technologique en Sciences et technologies de laboratoire biochimique et génie biologique ;
  • BTA en Transformation laboratoire d’analyses ;
  • BTS en Biotechnologies ;
  • BTS en Analyses et contrôles ;
  • BTSA en Analyses agricoles, biologiques et biotechnologies ;
  • Licence professionnelle en Biotechnologies ;
  • BTSA en IAA Industries laitières.

Découvrez le métier de chauffeur.se ramasseur.se

Avec un permis de conduire poids lourd ou super poids, le chauffeur ramasseur effectue également plusieurs actions rattachées à la sécurité sanitaire et au contrôle de la qualité du lait.

Interview

Descriptif du métier

À l’instar du chef de l’exploitation laitière, du vétérinaire, de l’inséminateur et des ouvriers fermiers, le chauffeur ramasseur est un acteur important du secteur laitier. Même si son appellation laisse penser qu’il joue le rôle d’un conducteur classique, les missions de ce professionnel surpassent la simple conduite d’un camion. Travailleur très mobile, il fait le tour des exploitations laitières pour acheminer le lait issu de la traite vers la laiterie. Rigoureux, il fait attention aux moindres détails en vue de préserver la qualité des produits transportés.

Dans cette fiche métier, nous faisons un grand format sur la fonction du chauffeur ramasseur en mettant un point d’honneur sur les missions accomplies par ce professionnel, les connaissances pratiques et les qualités requises pour exercer le métier.

Le chauffeur ramasseur : qui est-ce ?

Le chauffeur ramasseur peut être un homme ou une femme. Titulaire d’un permis de conduire poids lourd ou super poids, le chauffeur ramasseur ou la chauffeuse ramasseuse travaille généralement pour le compte d’une société laitière ou d’une mutuelle de laiterie. Lève-tôt et tenace, le chauffeur ramasseur brave les intempéries pour se rendre dans les exploitations laitières qui lui sont assignées. Son rôle consiste à transporter le lait d’un point (la ferme) à un autre (la laiterie).

Que fait le chauffeur ramasseur ?

Le chauffeur ramasseur assure la réalisation de plusieurs tâches. Si conduire son camion isotherme d’un endroit à un autre est le socle de sa profession, il réalise, cependant, plusieurs actions rattachées à la sécurité sanitaire et au contrôle de la qualité.

Le chauffeur ramasseur s’imprègne des différentes consignes et indications établies pour la réussite de sa tournée. Ainsi, il prend notamment connaissance de la tournée des exploitations laitières à parcourir pour collecter le lait qui sera convoyé vers la laiterie.

Dès qu’il est briefé sur les trajets à effectuer, le chauffeur ramasseur se rend chez les fermiers tôt le matin. Après les civilités et les formalités d’usage, il s’attaque au premier chantier de sa longue mission : la collecte du lait frais. Par jour, le chauffeur ramasseur extrait des milliers de litres de lait dans son camion-citerne.

Cependant, avant de procéder à la collecte du lait, le chauffeur ramasseur s’attelle à une tradition très importante : la jauge du tank. Jauger le tank consiste à évaluer la contenance de la cuve réfrigérée afin de déterminer la quantité précise de lait qui s’y trouve.

Le jaugeage de la cuve permet d’obtenir les données nécessaires à la facturation du producteur. En effet, c’est en fonction du volume du lait recueilli par le chauffeur ramasseur que le fermier est payé.

La présence du fermier ou de ses mandataires est requise pour les besoins de fiabilité. Dès qu’il finit de jauger la cuve réfrigérée du fermier, le chauffeur ramasseur inscrit les quantités de lait obtenues dans son cahier de bord. Il réalise la même opération sur le cahier de bord ou le registre des fermes.

Après la conclusion de cette première tâche, le chauffeur ramasseur met le cap sur la seconde opération qui consiste à prélever deux échantillons du lait jaugé. Cette tâche requiert un maximum de précautions liées à l’hygiène. En effet, il sera question d’utiliser une technique précise et fiable pour éviter l’infection des échantillons par des agents bactériens externes.

L’évaluation de la qualité de l’ensemble du lait extrait dans la cuve réfrigérée du fermier est basée sur les deux échantillons prélevés par le chauffeur ramasseur. Le prix d’achat du lait par les usines de transformation laitière dépend intrinsèquement de sa qualité à la base.

Dès que le prélèvement des échantillons est effectué avec succès, le chauffeur ramasseur passe à la troisième étape de sa mission : pomper le lait de la cuve. Le pompage du lait frais se fait à l’aide d’un tuyau volumineux. Après cette opération, le chauffeur ramasseur démarre son camion et parcourt d’autres exploitations laitières pour collecter du lait.

À la fin de la tournée de collecte, le chauffeur ramasseur conduit son camion isotherme vers la laiterie. Après avoir nettoyé et pesé le camion-citerne, il effectue un dernier prélèvement en vue de certifier la conformité du lait. Lorsque le lait est jugé conforme, on procède au raccordement de la citerne de lait aux cuves de stockage de la laiterie : c’est le dépotage.

Après le dépotage du lait, le chauffeur ramasseur se charge du nettoyage du camion vidé. L’entretien du camion doit être fait avec le plus grand soin. En effet, le responsable qualité de la laiterie effectue un contrôle dans le but de vérifier l’état du camion.

Autres appellations

  • Chauffeur ramasseur collecteur de lait
  • Collecteur

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice du métier de chauffeur ramasseur requiert des connaissances spécifiques et des qualités précises.

En effet, le chauffeur ramasseur se doit d’être un excellent conducteur. Ses connaissances en conduite doivent dépasser le simple usage des voitures personnelles. L’obtention d’un permis poids lourd ou super poids est incontournable pour la pratique de la profession. Le chauffeur ramasseur doit pouvoir conduire en présence de sérieux obstacles ou intempéries (neiges, pluies diluviennes, chaleur…).

Le chauffeur ramasseur possède également de solides savoirs et acquis en contrôle de qualité, sécurité sanitaire et stockage de produits laitiers.

En ce qui concerne le volet qualité, le chauffeur ramasseur aime le contact humain et tisse une relation amicale avec les éleveurs. Rigoureux et fiable, il est juste sur les chiffres concernant le volume de lait extrait.

Pour finir, le chauffeur ramasseur est une personne très ponctuelle.

Les formations qui mènent à ce métier

Généralement, les titulaires d’un permis de conduire poids lourd ou super poids sont embauchés au poste de chauffeur ramasseur. Cependant, ils bénéficient d’une formation initiale à l’interne sur les procédures de contrôle de qualité et les modalités de prélèvement.

Par ailleurs, les personnes ayant obtenu un CAP dans les filières Mécanicien automobile et Conduite routière sont qualifiées pour exercer la profession de chauffeur ramasseur.