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conducteur de machines de conditionnement

Découvrez le métier de conducteur.trice de machines de conditionnement

Le conducteur de machine de production utilise une ou plusieurs machines pouvant être intégrées à une ligne de production ou fonctionner seules.

Descriptif du métier

Une file de production agroalimentaire débute par une matière première et se conclut par un produit fini. Le produit fini rejoint les rayons des magasins et supermarchés en étant bien emballé et correctement étiqueté. Cette mise en condition est possible grâce au travail des équipements, sous l’œil attentif et vigilant du conducteur des machines. Ce professionnel a quotidiennement pour défi d’assurer le parcours du produit dans les meilleures conditions depuis la production jusqu’à l’emballage. Quelles sont les missions du conducteur de machines de conditionnement ? Quelles compétences faut-il réunir pour exercer ce métier ? Voici quelques éléments de réponse.

Le conducteur de machines de conditionnement : qui est-ce ?

Le conducteur de machines de conditionnement travaille avec un équipement ou plusieurs machines. Le conducteur de machines de conditionnement travaille généralement dans les sociétés et industries du secteur agroalimentaire. Au fil de sa carrière, il peut être appelé à occuper les fonctions de responsable de production ou celles de chef d’équipe.

Que fait le conducteur de machines de conditionnement ?

De façon quotidienne, le conducteur de machine de production s’assure du bon fonctionnement de son équipement avant le démarrage de la production. Il initie le nettoyage et l’entretien des équipements composant sa ligne de production. Avant de donner le signal de lancement de la production, il fait un test en lançant la chaîne à vide. Ceci lui permet de s’assurer du bon fonctionnement de chaque élément de sa chaîne et de la sécurité de l’installation mise en place.

Le conducteur vérifie les réglages ainsi que le dosage des produits dans leurs contenants. Les différents réglages qu’il effectue sur les machines sont faits dans le respect strict et rigoureux des normes de sécurité et d’hygiène.

Étant responsable de l’approvisionnement des matières premières, il vérifie si tous les nécessaires pour la production sont disponibles et en quantité suffisante. Il est chargé d’alimenter sa ligne de conditionnement en matières premières et de veiller à la qualité des produits. Sous sa supervision, les coûts de production et les délais doivent être respectés. Il a à charge la maintenance et la révision régulière des machines. Quand l’une des machines tombe en panne, il se doit de faire un diagnostic par lui-même. En fonction du type de panne, il peut choisir d’alerter le service de maintenance ou pas.

Une fois la machine de production lancée, le conducteur de machines ne se repose pas sur ses lauriers. Aidé par les capteurs d’incidents, il surveille la chaîne et veille à la bonne marche du processus de conditionnement. Il vérifie et rectifie, au besoin, chaque détail pouvant empêcher l’obtention d’un produit final conforme aux exigences imposées par la direction. Il doit s’assurer également que le conditionnement des produits est conforme aux normes relatives à la température du produit, l’étanchéité, le poids, etc.

Les missions du conducteur de machines de conditionnement s’exécutent généralement sur des sites de production industrielle, pharmaceutique ou alimentaire. Le conducteur de machine peut être amené à se déplacer pour des tâches sur site ou à l’extérieur, dans des unités mobiles de conditionnement par exemple. Il travaille parfois en atelier, parfois dans des environnements où la température et l’atmosphère sont mises sous contrôle.

Les missions qui incombent au conducteur de machines de conditionnement peuvent, à certains moments, impliquer une manipulation de charges. Les équipements de protection personnelle sont donc des accessoires faisant partie intégrante du quotidien du conducteur de machines de conditionnement.

Autres appellations

  • Opérateur de ligne de conditionnement
  • Conducteur de machines de suremballage
  • Chef de ligne de production
  • Sertisseur en industrie alimentaire

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de chef de ligne de conditionnement est exigeant et nécessite de l’expérience et un certain prérequis technique. Un conducteur de ligne de qualité doit obligatoirement avoir connaissance des procédés et du processus de fabrication. Il doit pouvoir garder une concentration optimale sur les machines de la chaîne de production fonctionnant en mode automatique.

L’opérateur de ligne de conditionnement doit faire preuve non seulement d’une grande réactivité, mais aussi d’une grande vigilance. Il doit être touche à tout et débrouillard. Il doit pouvoir supporter la pression et pouvoir gérer les cas de situations imprévues. Cet acteur doit également pouvoir gérer les contretemps pouvant être un obstacle au respect des exigences fixées par la direction.

Un conducteur de machines de conditionnement doit avoir la capacité de faire des réglages sur des équipements. Il doit être capable de faire le démontage et le montage des pièces de machines. Il doit avoir le sens de l’observation et de la coordination de groupe. L’opérateur de conduite de machines de conditionnement doit être en mesure d’utiliser un engin nécessitant des habiletés spéciales ainsi qu’une habilitation particulière.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour exercer ce métier, il faut évidemment suivre une formation plutôt technique. De ce fait, juste après la troisième, il faut faire un CAP en conduite de systèmes de production automatisée. Il est aussi possible de passer par une autre formation pour finir comme conducteur de machines de conditionnement. Il s’agit du CAP en conduite de systèmes industriels option agroalimentaire.

Ce métier est aussi accessible à ceux qui décident de continuer leur instruction au lycée et de passer ensuite un bac professionnel dans les filières suivantes :

  • bio-industries de transformation ;
  • pilotage de systèmes de production automatisée ;
  • industrie de procédés ;
  • industries agroalimentaires.

Les personnes qui sont titulaires d’un bac scientifique ST2I ou STL peuvent aussi prétendre à ce métier.

Le meilleur moyen d’accéder à ce métier et d’évoluer aisément dans l’industrie agroalimentaire et de poursuivre les études afin d’obtenir au moins un BAC + 2.

Avant d’en venir au BAC + 2, il faudra passer par un DUT en génie de l’emballage et du conditionnement et un BTSA de sciences et techniques alimentaires.

vacher

Découvrez le métier de vacher.ère

Le vacher est un acteur clé de la gestion d’un troupeau de vaches laitières. Il assure le nettoyage intégral de la salle de traite et des étables et prépare les aliments pour chaque vache.

Descriptif du métier

Professionnel dynamique et passionné, le vacher est un acteur de premier rang dans la gestion d’un troupeau de vaches laitières. Il remplit plusieurs missions dont la convergence concourt au bien-être et à la santé des animaux qu’il a sous sa responsabilité.

Aujourd’hui, dans cette fiche métier nous faisons un zoom sur le vacher, les activités qu’il mène, sa personnalité et ses aptitudes.

Les vaches sont des animaux qui nécessitent la présence et l’intervention humaine de manière régulière. En effet, comme tous les animaux, les vaches laitières ont besoin de soins appropriés pour vivre et croître dans les bonnes conditions. Mais concrètement, qui est le vacher et quelles sont les tâches quotidiennes qu’il accomplit dans l’exercice de sa profession ?

Le vacher : qui est-ce ?

Le vacher est un travailleur salarié qui exerce sa profession au sein d’un troupeau de vaches laitières. Grand amoureux des animaux et des vaches en particulier, il occupe une place de choix dans le vécu quotidien du troupeau. Le vacher est une personne qui se dévoue corps et âme à la vie du troupeau, bravant les aléas de la météo ou encore les imprévus du vêlage.

Que fait le vacher ?

La fonction de vacher touche essentiellement au bien-être du troupeau de vaches laitières, de l’entretien en passant par l’hygiène générale et l’alimentation. Ainsi, la mission principale du vacher consiste à :

  • assurer le nettoyage intégral de la salle de traite et des étables. Il débarrasse les locaux des excréments, des débris et autres saletés.
  • ensuite, il contrôle le comportement et l’état de forme de chaque vache du troupeau. Attentif, il identifie les animaux qui ne se nourrissent pas comme d’habitude, les vaches en début de vêlage et ceux qui entrent en période de chaleur.
  • après ses constats matinaux, le vacher transmet aux vétérinaires, inséminateurs et contrôleurs laitiers, les informations qui pourraient les aider à mieux gérer le troupeau. Le vacher représente ainsi une source d’informations et d’aide au diagnostic de grande importance pour les acteurs extérieurs qui suivent le troupeau de près.

Par ailleurs, le vacher est chargé de préparer convenablement les aliments destinés à chaque vache. Pour ce faire, il mesure, avec précision, le foin frais ou ensilé, les tourteaux des graines de sojas et les compléments alimentaires ou minéraux. Pendant que les vaches laitières prennent leur repas, le vacher reste aux aguets et surveille le moindre geste ou comportement alarmant. En outre, il apprécie le niveau de croissance des performances laitières enregistrées par chaque vache du troupeau. De plus, le vacher contrôle régulièrement les carnets de santé des vaches laitières du troupeau.

Les fonctions du vacher s’étendent jusqu’au volet maternité du troupeau de vaches. Ainsi, il se charge de recenser les bovins en état de maternité et de leur procurer les soins adaptés. Les éventuels problèmes de gestation et d’hygiène sont également vérifiés par le vacher.

Bras droit de l’éleveur ou du fermier, le vacher participe aux prises des décisions touchant à la gestion de l’exploitation et à la vie des vaches formant le troupeau. Agent de terrain, il fait des comptes rendus réguliers au fermier et prodigue des conseils à ce dernier.

Par ailleurs, précisons que le vacher est un professionnel polyvalent. Ainsi, il est appelé à manier les machines à traire pour extraire le lait des vaches. Son rôle s’étend également à la gestion des parcelles de l’exploitation. Pour ce faire, il conduit le tracteur et manipule la débroussailleuse.

Le vacher exerce souvent ses fonctions dans des conditions de travail plus ou moins complexes. Exposé aux caprices de la météo et aux intempéries de diverses natures, il doit également braver les évènements imprévus du vêlage ainsi que des horaires de la traite.

Autres appellations

  • Agent d’élevage bovin
  • Agent d’élevage laitier
  • Chef d’exploitation agricole
  • Bouvier

Savoir-faire & savoir-être

Devenir vacher requiert l’acquisition de compétences pratiques et de qualités utiles à l’exercice de la fonction.

Le vacher doit savoir manipuler les vaches et se doit de :

  • connaître les méthodes de la traite et les techniques pour traire les vaches à l’aide d’une machine à traire.
  • il possède des connaissances approfondies et précises en anatomie animale.
  • maîtrise le pilotage des engins agricoles comme les tracteurs et les débroussailleuses.

En ce qui concerne les qualités du vacher, elles se déclinent ainsi :

  • sens d’organisation,
  • capacité relationnelle,
  • sens de l’observation,
  • prise d’initiative.

Les formations qui mènent à ce métier

La fonction de vacher est conditionnée par des formations et des diplômes spécifiques :

  • l’obtention d’un CAPA en production agricole, utilisation des matériels agricoles dans la spécialité Productions animales,
  • les titulaires d’un Brevet Professionnel Agricole dans la filière « Travaux de la production animale » et spécialité « Élevage de ruminants »,
  • un Bac pro en Conduite et gestion de l’exploitation agricole avec pour spécialité « Système à dominante élevage »,
  • les personnes qui détiennent un Certificat de spécialisation dans la filière « Conduite de l’élevage laitier ».
technicien fromager

Découvrez le métier de technicien fromager.ère

Le technicien fromager travaille dans les unités de transformation du fromage. Il veille aussi à la propreté des locaux et au respect des normes d’hygiène et de sécurité dans les ateliers.

Interview

Descriptif du métier

Le fromage est obtenu grâce à un processus complexe et rigoureux de transformation du lait qui passe d’état liquide à l’état solide. Le produit final peut avoir différentes formes, différentes consistances et différentes saveurs selon la recette du technicien fromager. Ce dernier est un spécialiste de l’agroalimentaire qui assure tout ou partie des opérations indispensables à la fabrication du fromage : culture, affinage et filtrage des ferments.

Dans les grandes unités de production, c’est lui qui se trouve au début du processus de transformation du lait. Dans une fromagerie artisanale, il est responsable de toutes les opérations depuis la mise en cuve du lait jusqu’à la livraison. Méthodique et soigné, le fromager est également un gastronome qui a un odorat, un toucher et un goût bien développés.

Vous avez souvent entendu parler du métier de technicien fromager sans trop savoir de quoi il s’agit ? Dans cette fiche métier, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur cette fonction.

Le technicien fromager : qui est-ce ?

L’activité de ce métier s’exerce au sein de fromageries traditionnelles ou industrielles, de coopératives agricoles de fromages, de fermes d’élevage, de caves d’affinage. Il peut également être indépendant et développer son propre atelier de production de fromage.

Méticuleux et patient, il peut être en contact avec les clients, et c’est un fin gourmet. Il passe une grande partie de son temps dans les ateliers de production. Une fois qu’il a lancé le processus de transformation du lait, il doit suivre l’évolution des productions déjà lancées (retourner les fromages, laver les croutes, assaisonner, etc.).

Que fait le technicien fromager ?

Ce spécialiste est chargé du suivi de la production fromagère et de la livraison. Il supervise la réception du lait et sa mise dans les cuves. Il doit ensuite ajouter la présure et les ferments pour le faire cailler. Le lait caillé est ensuite moulé et pressé par ses soins avant d’être envoyé à l’affinage.

Dans les grands ateliers, ces dernières tâches peuvent être effectuées par d’autres opérateurs si le technicien dispose d’assistants. Dans les petites unités de production où il travaille souvent seul, il doit suivre lui-même le long processus d’affinage. À ce titre, il se charge aussi de l’égouttage et de la préparation des fromages avant le moulage du lait caillé. Il assure également l’emballage et le stockage ainsi que la commercialisation et le suivi des comptes clients.

Ce technicien doit veiller à la bonne qualité du fromage. C’est une activité qui demande de la précision et de l’exactitude dans le respect strict du timing. Il doit donc être disponible et vigilant pour ne pas intervenir trop tard.

Le technicien fromager est responsable de l’entretien du matériel et de leur bon fonctionnement. Il veille aussi à la propreté des locaux et au respect des normes d’hygiène et de sécurité dans les ateliers.

Le métier de technicien fromager demande du savoir-faire. Même si l’automatisation a rendu facile l’exécution de certaines tâches, le fromager se doit d’être toujours aux aguets. Il doit être habile et intuitif avec une parfaite connaissance du lait. Il s’agit d’aptitudes qu’aucune machine ne saurait remplacer.

Le lait est effectivement une matière vivante dont les facultés à cailler varient selon les saisons, le temps ou même la température ambiante. Pour cela, le savoir-faire et l’expérience du fromager sont sollicités à tout moment pour obtenir de bons résultats. Durant toute la phase d’affinage, il doit veiller au bon maintien de la température. Il peut faire des ajustements en cas de besoin.

Les horaires étant souvent décalés dans les usines de transformation laitière, ce n’est pas exclu qu’il travaille des week-ends et jours fériés. C’est un métier qui demande aussi des capacités managériales et une ouverture d’esprit.

Le technicien fromager est un spécialiste, un expert reconnu. C’est aussi un métier où la transmission de son savoir-faire est une valeur importante qui se perpétue entre pairs.

Autres appellations

  • Fromager

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de technicien fromager demande des compétences spécifiques et des aptitudes personnelles. Le technicien fromager est une personne qui connaît le lait et ses particularités. Il a également une parfaite connaissance du processus de transformation de cette matière première. De par sa formation et son expérience, il doit avoir le contact facile. C’est une personne qui a une bonne constitution physique qui ne craint pas les variations de température qui sont courantes dans les ateliers. C’est une personne qui a des capacités d’analyse et d’appréciation qui lui permettent de garantir la meilleure qualité du fromage. Gestionnaire, c’est également un chef d’équipe qui sait gérer et coacher ses collaborateurs.

En matière de savoir-être, le technicien fromager est, avant tout, un passionné de sa profession. Il a un sens d’observation très développé grâce auquel il contrôle le bon déroulement du processus de transformation. C’est une personne rigoureuse qui doit savoir aussi garder son sang-froid dans les situations extrêmes. Les exigences de sa profession lui impose d’être disponible et patient. Il doit aussi posséder une fibre gourmande qui lui permettra d’apprécier ses produits avant qu’ils ne soient commercialisés. Il sait prendre des initiatives, et il est créatif.

Les formations qui mènent à ce métier

Le métier de technicien fromager est une profession artisanale..
L’idéal étant de suivre un Bac+2 au sein d’une ENILV (Ecole Nationale de l’Industrie du Lait et des Viandes)

Le postulant peut aussi s’orienter depuis le collège et suivre une formation professionnelle de Conducteur d’installations de production. Il peut passer un CAP ou un BEP et poursuivre jusqu’au Bac professionnel en Biotechnologie industrie de transformation ou Pilote de ligne de production.

Pour aller plus loin, il peut poursuivre des études et parvenir au DUT en Génie biologique ou un BTS en Sciences technologiques des aliments. Il peut aussi se spécialiser en pilotage de procédés.

Il peut aussi effectuer une Licence Pro produits laitiers ou produits laitiers management des hommes et des produits ou encore une Licence Pro responsable d’atelier de production fromagère de terroir.

Il est également possible d’accéder à la profession de technicien fromager après avoir validé un certificat de qualification professionnelle (CQP). La certification se prépare en alternance auprès d’un artisan fromager.

picto technicien de maintenance

Découvrez le métier de technicien.enne de maintenance

Le technicien de maintenance veille sur l’état des machines avant leur utilisation. Il veille à la propreté de son atelier et range le matériel dans le respect des normes de sécurité.

Interview

Descriptif du métier

Dans la production laitière, les machines doivent fonctionner sans interruption depuis l’arrivée du lait dans les entrepôts jusqu’à sa transformation finale. Chaque étape du processus est assurée par différentes machines qui sont, en grande partie, pilotées et contrôlées par des humains.

Le technicien de maintenance a pour mission de veiller au bon fonctionnement de toutes ces machines. Elles sont, en grande partie, automatisées et doivent travailler sans discontinuer pendant des heures. Une interruption impromptue a un impact sur la productivité et la qualité des produits. Par ailleurs, ces machines doivent être maintenues dans un état d’hygiène, de qualité et de sécurité irréprochables.

Si vous ne savez rien du rôle du technicien de maintenance dans une industrie laitière, nous vous disons tout à son sujet dans cette fiche métier. Que fait-il au quotidien ? Quels sont ses compétences et son savoir-faire ? Quelle formation suivre pour accéder au métier ?

Le technicien de maintenance : qui est-ce ?

Le technicien maintenance est un professionnel spécialisé dans les métiers du froid. Il travaille comme salarié dans les industries laitières. Il peut être chef d’atelier ou être sous les ordres du chef d’atelier selon ses qualifications et l’organisation de l’industrie qui l’emploie.

Il est également rigoureux et précis, avec un esprit perspicace. C’est lui qui veille sur le bon fonctionnement des machines qui lui sont confiées. Il doit être disponible et être alerte pour déceler la plus petite anomalie avant qu’elle ne dégénère en panne.

Que fait le technicien de maintenance ?

Sa fonction se rapporte uniquement aux machines. Ces dernières sont variées, complexes et parfois délicates à manipuler.

Technicien du froid, c’est aussi un mécanicien qui a une bonne connaissance de l’informatique, de l’électronique et de l’hydraulique. Il a une formation en hygiène et en sécurité.

Quand une panne se manifeste, le technicien de maintenance l’identifie et fait la réparation immédiate. Ce qui peut parfois l’amener à démonter les pièces pour faire un examen approfondi. En cas de besoin, il peut remplacer la pièce et faire des réglages. Avant le lancement de la chaîne de production, il procède aux vérifications de routine et fait des réglages nécessaires.

Le technicien maintenance peut aussi reprogrammer les paramètres des appareils et contrôler les circuits. Il fait les mises à jour logicielles des installations, et fait des tests et les mises au point périodiques.

Chaque jour, il veille sur l’état des machines avant leur utilisation : système d’éclairage, fonctionnement, propreté, nomes de sécurité et d’hygiène, etc. Périodiquement et suivant un chronogramme établi, il fait une révision complète des installations. Il tient à jour les fiches de suivi de tout le matériel. Il doit veiller à la propreté de son atelier et ranger le matériel dans le strict respect des normes de sécurité.

Ses heures de travail sont irrégulières, et il doit être disponible pour intervenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il doit aussi être prêt à travailler les week-ends. L’exercice de sa profession exige qu’il soit en bonne condition physique, car il peut être amené à travailler pendant des heures d’affilée et sans interruption. Il peut aussi adopter des positions inconfortables.

Dans l’industrie laitière, les pannes sont variées, et les interventions peuvent porter sur du matériel lourd. Le technicien maintenance est adroit et précis, et c’est une personne qui aime le travail bien fait. Il joue un rôle capital dans l’industrie, car sans lui, la production ne saurait être faite.

Autres appellations

  • Réparateur de machines industrielles
  • Agent de maintenance
  • Maintenancier.

Savoir-faire & savoir-être

Exercer ce métier requiert des compétences techniques et particulières. Le technicien de maintenance doit surtout connaître les installations dont il a la responsabilité. Il connaît leur fonctionnement, et maîtrise le processus de production. Ce qui lui permet de réagir rapidement en cas de panne.

Technicien du froid et des machines industrielles, c’est aussi un informaticien qui a reçu une formation en électronique. Il doit actualiser régulièrement ses connaissances, car son domaine d’intervention est en constante évolution. Il maîtrise l’outil informatique et les logiciels relatifs à ses appareils. Cet acteur sait manager une équipe et connaît les normes de sécurité. Il sait aussi les mettre en pratique à tout moment.

Sur le plan personnel, le technicien maintenance est d’un naturel rigoureux et méthodique. Il est attentif, avec un sens de l’écoute et de l’observation. Organisé, il sait prendre des initiatives. C’est également un bon manager qui a des capacités de communication et de rédaction.

Les formations qui mènent à ce métier

Avec le Bac pro en maintenance des équipements industriels, vous pouvez commencer vote carrière.

Toutefois, les entreprises privilégient les niveaux supérieurs. Avec une formation de type Bac+2 dans le domaine (Maintenance des systèmes, option Systèmes de production, Génie industriel et maintenance), vous pouvez vous faire recruter dans une petite industrie laitière.

Vous avez la possibilité de faire des formations plus évoluées, avec une licence pro spécialisée en Maintenance des automatismes, l’instrumentation industrielle, Maintenance des systèmes industriels, Conduite des installations nucléaires.

salarié agricole remplaçant

Découvrez le métier de salarié de service de remplacement

Le salarié de service de remplacement remplace momentanément les ouvriers agricoles ou les exploitants agricoles. Il s’imprègne des techniques utilisées pour maintenir le bon fonctionnement de la ferme, sur une période donnée.

Interview

Descriptif du métier

Même si depuis quelques années, le secteur de l’agriculture connaît une mécanisation avancée, toujours est-il que l’intervention humaine est vitale pour la réussite des opérations. À côté du salarié agricole permanent qui travaille à plein temps sous la coordination de l’exploitant agricole, le salarié de service de remplacement effectue des missions à durée variable. Comme sa dénomination le laisse pressentir, il supplée les exploitants, éleveurs ou ouvriers agricoles en cas de congés, d’indisponibilité pour des raisons de santé, de congés maternité ou paternité.

Polyvalent (élevage porcin ou vache, agriculture, viticulture, élevage ovin ou volaille…), le salarié agricole remplaçant s’adapte aux pratiques de chaque exploitation. Le rôle principal qui lui incombe est de travailler sur tous les aspects de l’exploitation en vue d’aider les exploitants à réaliser les tâches quotidiennes de la ferme.

Dans cette fiche métier, nous jetons notre dévolu sur la fonction de salarié de service de remplacement. Et comme à notre habitude, nous passerons tous les aspects du métier à la loupe : missions effectuées, connaissances pratiques et qualités, formations adaptées à l’exercice de la profession.

Le salarié de service de remplacement : qui est-ce ?

C’est un professionnel employé, en tant que salarié, par le service de remplacement. Il remplace momentanément les ouvriers agricoles ou les exploitants agricoles dans une ou plusieurs exploitations localisées dans une zone géographique déterminée. Le salarié agricole remplaçant travaille en étroite collaboration avec les exploitants.

Parfois membre d’un large réseau, il bénéficie de plusieurs avantages et jouit d’une grande mobilité. Autonome et dégourdi, il sait s’adapter rapidement à son nouvel environnement de travail. Quand il le faut, le salarié agricole ne manque pas de prendre ses responsabilités et des décisions cruciales.

Mais, de façon concrète, quelles sont les différentes tâches que le salarié agricole remplaçant accomplit tout le long de sa mission de remplacement ?

Que fait le salarié de service de remplacement ?

À sa venue dans l’exploitation agricole, le salarié de service de remplacement est briefé sur ses missions principales et les attentes nourries. Il prépare progressivement son adaptation à la ferme en se fiant à ses aptitudes de fin observateur. Ensuite, il s’imprègne des techniques utilisées par les exploitants et ouvriers agricoles pour développer la culture. Lorsque les techniques de culture ou d’élevage utilisées au sein de l’exploitation sont différentes de celles qu’il maîtrise, il change ses pratiques en vue de s’adapter aux nouvelles techniques.

Lorsqu’il travaille au sein d’un élevage de vache laitière par exemple, le salarié de service de remplacement s’occupe du bien-être du troupeau. Ainsi, il nettoie correctement la stabulation et salle de traite. Il nourrit les animaux suivant les rations alimentaires adaptées à chacun d’entre eux. Il peut être chargé d’amener le troupeau paître. De plus, il assure la traite des vaches deux fois par jour et aide l’éleveur à assurer la maintenance des appareils utilisés au sein de l’exploitation.

Dans les fermes spécialisées dans la culture agricole, le salarié de service de remplacement épaule ou supplée le fermier dans la réalisation des tâches que requiert l’exploitation. Ainsi, il peut entretenir les espaces cultivables et semer. Il participe également à l’épandage des composts. Durant la période des récoltes, le salarié agricole s’implique dans la récolte des céréales et autres cultures.

Le salarié de service de remplacement organise ses tâches de manière rigoureuse. Ainsi, il prend note des consignes et recommandations données pour la bonne marche des activités. Il lui est reconnu une certaine autonomie. Ainsi, il a la possibilité de prendre des initiatives en face des situations qui exigent une réaction immédiate.

Le salarié de service de remplacement est astreint à des comptes rendus réguliers. Pour ce faire, il consigne l’ensemble de ses activités dans un rapport en vue de permettre à l’exploitant de connaître l’état des lieux de l’exploitation. Ce rapport permet également à l’exploitant de reprendre facilement ses activités sans perdre le fil et suivant une certaine cohérence.

Pour finir, le salarié de service de remplacement est scrupuleusement tenu d’obéir aux règles de discrétion et de confidentialité. En effet, il ne doit pas divulguer le fonctionnement interne de l’exploitation à de tierces personnes. Les codes et valeurs de la ferme au sein de laquelle il effectue des heures de travail doivent être respectés avec ferveur et conviction.

Autres appellations

  • Agent de remplacement
  • Vacher remplaçant

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice du métier de salarié de service de remplacement requiert la maîtrise d’une pléthore de connaissances pratiques et l’acquisition de certaines qualités.

Sur le plan du savoir-faire, le salarié de service de remplacement maîtrise la gestion d’une exploitation agricole ou d’une ferme d’élevage. Il connaît les techniques de culture et d’élevage. La manipulation des machines agricoles et des appareils d’élevage est une compétence acquise chez ce professionnel. Passionné des animaux, il connaît le comportement animal et maîtrise les pathologies simples et quelques notions sur les premiers soins adaptés. Pour finir, le salarié agricole remplaçant doit maîtriser l’alimentation animale.

Sur le registre du savoir-être, le salarié de service de remplacement déborde de confiance en soi. De plus, il est autonome, rigoureux, sérieux, ouvert d’esprit et amateur du contact humain. Et surtout, il n’aime pas la routine, car c’est la variété des tâches qui rend le quotidien intéressant.

Les formations qui mènent à ce métier

En obtenant l’un de ces diplômes, vous pouvez prétendre à ce poste :

  • BPA en Travaux de la production animale ;
  • CAPA en Production agricole et utilisation des machines ;
  • CAPA en Production agricole utilisation des matériels ;
  • Bac pro en Conduite et gestion de l’exploitation agricole ;
  • BTSA en Analyse et conduite des systèmes d’exploitation ;
  • Certificat de Qualification Professionnelle dans la filière Agent de Service de Remplacement.
salarié agricole permanent picto

Découvrez le métier de salarié agricole permanent

Le salarié agricole permanent est l’homme de confiance du chef de l’exploitation agricole. Il seconde l’agriculteur dans tous les domaines de l’exploitation agricole.

Interview

Descriptif du métier

L’importance d’un salarié agricole permanent n’est plus à démontrer. Véritable bras droit et homme fidèle de l’exploitant agricole, ce travailleur étale ses compétences sur tous les domaines de l’exploitation agricole. À la fois chargé de la culture des champs, de la gestion des animaux du pâturage, de l’entretien des matériels de travail et du soin des vaches, il est la plaque tournante des activités fermières au même titre que l’exploitant agricole.

Avez-vous déjà entendu parler de la fonction de salarié agricole permanent ? Si oui, connaissez-vous l’essentiel des tâches effectuées par les professionnels exerçant ce métier ? Nous vous faisons le point tout au long de cette fiche métier enrichissante sur la profession de salarié agricole permanent.

Le salarié agricole permanent : qui est-ce ?

Travailleur salarié, le salarié agricole permanent exerce ses fonctions de manière permanente au sein d’une exploitation agricole. Dans la ferme, il est l’homme de confiance du chef de l’exploitation agricole. Travaillant en étroite collaboration avec ce dernier, ses missions s’étendent à tous les aspects de la ferme. Il maîtrise l’exploitation du bout des doigts et s’y implique quotidiennement pour assurer la pleine réussite des activités.

Avec quelles activités le salarié agricole permanent occupe-t-il ses longues journées de travail ?

Que fait le salarié agricole permanent ?

Le salarié agricole permanent commence ses journées de travail par de nombreuses activités, les unes aussi diverses et variées que les autres. Tout d’abord, précisons que ce professionnel est un véritable couteau suisse qui gère urgences et priorités avec rigueur.

En effet, il a notamment la charge des travaux des champs sur l’exploitation agricole.

Pour ce faire, il :

  • conduit les machines agricoles pour entretenir les parcelles cultivables dans un premier temps.
  • laboure les parcelles à cultiver
  • sème sous terre et entretient régulièrement les cultures.
  • veille à la croissance des cultures en prenant les mesures nécessaires (élimination des parasites par l’usage des produits phytosanitaires, stimulation de la croissance des plantes avec les engrais ou compostes…).

À l’arrivée de la période des récoltes, il coordonne ou s’occupe personnellement des opérations de récoltes des céréales. Ensuite, il veille à la qualité des produits récoltés et à leur bon stockage selon les normes adaptées ou conseillées.

Par ailleurs, le salarié agricole permanent s’occupe du bien-être des vaches de l’exploitation, en leur fournissant les aliments et soins nécessaires. Toujours à l’affût, il veille au bon comportement du troupeau, afin de détecter et de traiter les maladies courantes. Il assure la traite des vaches. Il surveille les femelles en gestation et participe aux vêlages. Donneur d’alerte, le salarié agricole permanent prévient le vétérinaire et l’inséminateur lorsque l’exercice de leurs compétences est immédiatement requis. Par ailleurs, le salarié agricole permanent s’occupe de faire paître les troupeaux de vaches. Il dirige les animaux vers les parcelles herbeuses, verdoyantes et suffisamment nourrissantes.

Les machines et les matériaux utilisés dans la ferme sont sous la responsabilité du salarié agricole permanent. Il assure l’entretien et le nettoyage des différentes machines de l’exploitation.

Régulièrement, le salarié agricole permanent vérifie l’état des bâtiments de l’exploitation agricole. Méticuleux et attentionné, il est en mesure de détecter la moindre anomalie. Il procède aux réparations lui-même lorsque les dégâts sont moindres, ou fait appel à un professionnel dans le cas contraire.

Pour finir, la fonction de salarié agricole permanent est souvent un tremplin pour devenir responsable de sa propre exploitation. Le salarié agricole permanent prend donc incessamment des notes et tire des enseignements utiles à l’exercice d’une future carrière de chef d’exploitation agricole.

Autres appellations

  • Ouvrier agricole

Savoir-faire & savoir-être

Réussir une carrière de salarié agricole permanent nécessite un grand nombre de savoir-faire et de qualités. Concrètement, les compétences pratiques et qualités requises pour exercer la fonction se déclinent comme suit :

  • Maîtrise des rouages des exploitations agricoles ou fermes d’élevage ;
  • Connaissances des techniques de culture agricoles ;
  • Maîtrise des techniques d’élevage des bovins, ovins ou porcins ;
  • Aisance dans la manipulation des animaux ;
  • Maîtrise de l’utilisation des machines agricoles ;
  • Connaissance des techniques de maintenance et d’entretien des matériels agricoles ;
  • Rigueur ;
  • Sens du travail bien fait ;
  • Autonomie ;
  • Passion des animaux et des travaux champêtres ;
  • Ouverture d’esprit ;
  • Relationnel et sens du contact humain…

Les formations qui mènent à ce métier

Plusieurs formations permettent d’officier en tant que salarié agricole permanent. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres :

  • BPA en Travaux de la production animale ;
  • CAP dans la filière Ouvrier de l’exploitation agricole ;
  • CAPA en Production agricole utilisation des machines ;
  • BAC Pro conduite et gestion de l’exploitation agricole ;
  • Diplôme en Gestion parcelle
  • Diplôme en Culture irriguée
  • Diplôme en Gestion exploitation agricole ;
  • Diplôme en Agriculture production végétale ;
  • Diplôme en Agroressource.

Découvrez le métier d’opérateur.trice de production en laiterie

L’opérateur de production en laiterie assiste aux opérations d’emmagasinage dans les chambres froides et veille au respect des normes de sécurité et d’hygiène.

Interview

Descriptif du métier

L’industrie laitière regorge d’une multitude de fonctions qui permettent de transformer le lait après qu’il a été récolté par l’éleveur et analysé en laboratoire. Ces innombrables métiers s’expriment pour garantir aux consommateurs un produit fini de qualité, respectant les conditions d’hygiène et de sécurité.

L’un de ces métiers est celui d’opérateur de production en laiterie. Voici un tour d’horizon sur l’univers de ce professionnel de la production laitière. Description du métier, qualité et compétences requises, environnement d’exercice, découvrez l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur le métier d’opérateur de production en laiterie.

L’opérateur de production en laiterie : qui est-ce ?

Encore appelé agent de traitement du lait, l’opérateur de production laitière exerce son métier dans les entreprises coopératives ou privées de transformation laitière.

Dans ce métier, le professionnel investit son travail sur un site de transformation laitière. Sur les lieux de production, l’agent de traitement du lait procède à des diagnostics, des analyses et des contrôles. Il établit son diagnostic grâce aux différents prélèvements de matières et de produits qu’il effectue sur les chaînes de production.

Que fait l’opérateur de production en laiterie ?

L’opérateur de production en laiterie assiste, en tant que surveillant, aux opérations d’emmagasinage dans les chambres froides. Son rôle, au cours de ces opérations, est de veiller au respect des normes de sécurité et d’hygiène. Il contrôle le contenu stocké ainsi que les registres de suivi de tous les produits ou des animaux concernés. Cet acteur est appelé à travailler en équipe, à synchroniser le travail en équipe, tout en étant celui qui la dirige.

L’agent de traitement du lait suit de près des données telles que le poids, la qualité du lait, la quantité du lait, etc. Il ne se contente pas de suggérer, il participe à la mise en œuvre du suivi des différentes lignes de transformation.

Cet agent établit les rapports de ses contrôles et de ses inspections pour, ensuite, les envoyer à différents organismes et institutions. Il s’agit bien souvent des directions de répression des fraudes, des services vétérinaires, etc.

L’opérateur de production en laiterie apporte un soutien technique aux coopératives, entreprises industrielles, etc. Il se charge de vérifier si les équipements installés dans les entreprises sont conformes aux normes professionnelles exigées.

L’opérateur de production doit être extrêmement rigoureux et faire appliquer la règlementation sanitaire. L’une de ses missions principale est d’identifier les besoins en approvisionnement et d’y remédier en passant les commandes. Il se charge de la constitution des documents administratifs ayant rapport aux obligations légales. Il transmet ensuite ces documents à la direction des services vétérinaires.

Le travail de l’opérateur de production en laiterie se déroule majoritairement dans une atmosphère frigorifique. Tout au long de son parcours, l’agent de traitement du lait a la possibilité de faire une spécialisation pour finir comme intervenant technique en analyse industrielle. Il pourra ainsi exercer désormais en laboratoire.

Autres appellations

  • Agent sanitaire de l’agriculture
  • Technicien de production laitière
  • Agent de production laitière
  • Agent technique en produits de traitement

Savoir-faire & savoir-être

L’opérateur de production doit faire preuve de minutie dans son travail. Il doit pouvoir être en accord avec le port régulier de matériel de protection stérile comme les gants, les combinaisons, les masques. Il doit pouvoir exercer son autorité afin de faire respecter les différentes règles par tous les membres de son équipe. Cet acteur doit être expérimenté. Il doit avoir la culture de la rigueur et être intransigeant envers tous ceux qui dérogent aux règles.

Le technicien de production laitière doit maîtriser la règlementation sanitaire, les techniques d’élevage ainsi que les techniques de prélèvement biologique. Il doit avoir la capacité d’établir une traçabilité des produits qu’il contrôle.

Les formations qui mènent à ce métier

La première étape menant vers le métier d’opérateur de production en laiterie est le Bac professionnel en bio-industries de transformation. Après avoir obtenu le Bac, il faudra poursuivre les études pour décrocher un BTS agricole en industrie alimentaire. Cependant, pour avoir accès à l’univers des vétérinaires, il faudra faire ses preuves en passant le concours juste après avoir obtenu le Bac.

picto mécanicien agricole

Découvrez le métier de mécanicien.enne agricole

Le mécanicien agricole s’assure du bon fonctionnement des machines agricoles au quotidien et prévient les pannes.

Descriptif du métier

Les exploitations agricoles emploient énormément de machines ; des matériels qui ne sont utilisés que par des spécialistes. Ces équipements ont besoin d’être entretenus régulièrement et d’être réparés à temps, en cas de besoin pour assurer la continuité des activités. En effet, une seule machine immobilisée peut occasionner l’arrêt total du travail au sein de l’exploitation. D’où la nécessité d’avoir un mécanicien agricole qui veillera à leur bon fonctionnement et pourra intervenir pour les grosses réparations.

Le mécanicien agricole est un professionnel dont la mission est de réparer, entretenir et maintenir les équipements agricoles dans une exploitation fermière. Il effectue également des réglages de ces engins sophistiqués. Un travail qui se fait dans le strict respect des normes de sécurité.

Si vous ne savez rien du métier de mécanicien agricole, nous vous donnons tous les détails à ce sujet dans cette fiche métier.

Le mécanicien agricole : qui est-ce ?

Le mécanicien agricole est un professionnel de la mécanique qui travaille sur les machines agricoles. Polyvalent, il peut être salarié pour le compte de grosses exploitations agricoles, de grandes fermes, ou des GIE agricoles. Il peut être également indépendant et avoir son propre atelier de réparation.

Ce professionnel veille sur le bon fonctionnement des machines qui lui ont été confiées. Il doit être disponible et avoir l’esprit alerte pour détecter la moindre anomalie à temps avant même que la panne ne se déclenche.

Que fait le mécanicien agricole ?

La fonction de mécanicien agricole touche principalement aux machines agricoles qui sont variées et tout aussi complexes à manipuler : tracteur, pulvérisateur électronique, trieuse ou trayeuse électrique, moissonneuse-batteuse, vendangeuse, distributeur automatique de grains, ensileuse, etc…

Il intervient aussi sur des engins portés, semis portés ou trainés comme la tronçonneuse.

Le mécanicien agricole est un spécialiste de la mécanique générale qui connaît également l’électronique, l’informatique, la pneumatique et l’hydraulique.

Une fois qu’il a détecté une panne, il identifie la source du problème et procède à la réparation. Pour cela, il peut être emmené à démonter les pièces, afin de réaliser un examen minutieux pour faire la réparation. Au besoin, il peut remplacer la pièce défectueuse et faire les graissages. Périodiquement, il fait les vidanges et les purges ainsi que certains réglages ponctuels.

En ce qui concerne le matériel électronique et les automates, le mécanicien agricole fait la reprogrammation des paramètres, contrôle les circuits. Il peut aussi faire des mises à jour. Le travail terminé, il fait des tests et les mises au point.

Au quotidien, il veille sur l’état des machines avant leur utilisation ; système d’éclairage, fonctionnement, etc… En fin de saison, il démonte tous les équipements pour faire une révision complète. Il tient à jour les fiches de suivi de tout le matériel. Il doit veiller à la propreté de l’atelier et faire le rangement de tout le matériel dans le respect des normes de sécurité.

Il peut faire le travail sur le lieu de la panne ou en atelier. Par ailleurs, il peut travailler pour le compte de constructeurs ou distributeurs de matériels agricoles, ou des entreprises de location d’équipements agricoles.

C’est une personne qui a des horaires de travail irréguliers et soutenus pendant la période de labour ou de récolte. Le reste du temps, il est relativement libre, car il est sollicité surtout pour la maintenance ou les réglages.

Le mécanicien agricole doit avoir une bonne condition physique, car dans l’exercice de ses activités, il peut adopter des positions parfois inconfortables pendant un bon moment. Il peut aussi être amené à soulever du matériel lourd et volumineux.

Son travail demande de l’adresse et de la précision. Il doit aussi avoir un bon sens aiguisé et le goût du travail bien fait.

Autres appellations

  • Réparateur de machines agricoles

Savoir-faire & savoir-être

Exercer le métier de mécanicien agricole requiert des compétences spécifiques et certaines qualités.

Le mécanicien agricole doit surtout :

  • connaître les machines qu’il répare et leur fonctionnement, ce qui lui permet de réagir rapidement en cas de panne.
  • avoir un permis de conduire qui lui permet de conduire les machines du genre.
  • actualiser régulièrement ses connaissances, car c’est un domaine en constante évolution.
  • maîtriser l’informatique et les logiciels relatifs aux appareils électroniques, la pneumatique et l’hydraulique n’ont aucun secret pour lui.
  • avoir une connaissance des normes de sécurité et savoir les mettre en pratique à tout moment.

Sur le plan personnel, c’est une personne rigoureuse, attentive et qui a le sens de l’écoute et de l’observation. Il sait aussi travailler en équipe, et prendre des initiatives. C’est également un bon manager qui peut coacher ses subordonnés.

Les formations qui mènent à ce métier

Avec le CAP déjà, vous pouvez exercer ce métier. Toutefois, il est recommandé de parvenir à un niveau plus avancé en raison du haut niveau de sophistication de la plupart des machines. Cela vous permet aussi d’évoluer plus rapidement pour parvenir à un poste de responsabilité.

Au niveau CAP, vous pouvez faire :

  • une spécialisation en maintenance des matériels options matériels agricoles, matériels d’espaces verts, CS tracteurs et machines agricoles, utilisation et maintenance
  • MC réalisation de circuits oléohydrauliques et pneumatiques.
  • un BP agricole travaux de la conduite et entretien des travaux agricoles.

Au niveau Bac, vous avez le choix entre :

  • Bac pro agroéquipement, BTM mécanicien en matériels agricoles
  • Bac pro maintenance des matériels agricoles options matériels agricoles, matériels d’espaces verts.

Vous pouvez aller plus loin avec le BTS ou la licence dans les domaines mécaniques.

conseiller en élevage

Découvrez le métier de conseiller.ère en élevage

Le conseiller en élevage donne des conseils, fait des propositions aux éleveurs dans l’optique d’améliorer les performances de production de chaque vache du troupeau.

Interview

Descriptif du métier

Le secteur de l’élevage est un domaine qui exige des connaissances techniques solides et approfondies. Les éleveurs se font épauler par des professionnels jouissant d’une expertise avérée dans le domaine. Fins connaisseurs des techniques d’élevage, les conseillers en élevage sont les travailleurs qui prêtent main-forte à l’éleveur dans la gestion de son exploitation. L’essentiel de la tâche confiée au conseiller en élevage est le coaching et le suivi.

Dans cette fiche métier, nous faisons un zoom sur le conseiller ou la conseillère en élevage pour examiner, de plus près, la consistance de sa profession.

Le conseiller en élevage : qui est-ce ?

Le conseiller ou la conseillère en élevage est un professionnel qui met ses compétences et aptitudes au service d’un organisme professionnel, une chambre d’agriculture ou une entreprise spécialisée dans le conseil en matière d’élevage. Ainsi, le conseiller en élevage exerce généralement sa fonction de guide au sein d’un groupe d’éleveurs qu’il coache régulièrement.

Que fait le conseiller en élevage ?

Le conseiller en élevage est un fin technicien qui maîtrise les rouages de l’élevage du bout des doigts.

Sa mission globale consiste à :

  • donner des conseils,
  • faire des recommandations et propositions aux éleveurs dans l’optique d’améliorer les performances de production de leur troupeau,
  • améliorer ou accroître la qualité de la production laitière, dans le respect de la santé et du bien-être animal.

Autour de cette mission globale assignée au conseiller en élevage pivotent quelques tâches spécifiques qui convergent à la réussite de ladite mission.

Dans un premier temps, le conseiller ou la conseillère en élevage s’attèle à fournir des avis techniques aux éleveurs sur différents aspects. En effet, ce professionnel conseille sur la reproduction des animaux, la qualité du lait, le renouvellement du troupeau, les questions liées à la génétique mais aussi au pâturage et l’alimentation des animaux. Les recommandations techniques et économiques du conseiller en élevage peuvent également s’axer sur les perspectives de production animale sur une période déterminée.

Dans un deuxième temps, l’audit technico-économique de l’exploitation est le terrain sur lequel le conseiller en élevage se met en valeur. Il établit des statistiques fiables concernant la production laitière du troupeau. Pendant la traite, il enregistre, vache par vache, le litrage de lait donné et prélève des échantillons pour les faire analyser. Toutes les données sont enregistrées sur un ordinateur et permettent ainsi une comparaison avec les résultats précédents et l’évolution des données.

Les analyses effectuées par le conseiller en élevage dépendent des attentes ou des ambitions émises par l’éleveur. Dans ce cas, le conseiller en élevage est un acteur majeur qui accompagnera l’éleveur tout au long du processus d’amélioration.

Pour finir, le conseiller en élevage informe les éleveurs des dernières évolutions techniques ou technologiques dans le domaine de l’élevage. Ainsi, la question des robots de traite, des puces électroniques et d’autres matériels technologiques d’aide à l’élevage peut enrichir les discussions entre le conseiller en élevage et les éleveurs.

Autres appellations

  • Conseiller technique d’élevage
  • Conseiller technique culture

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de conseiller en élevage est une fonction exigeante qui nécessite des connaissances pointues dans plusieurs domaines, tels que :

  • alimentation et nutrition animale ;
  • santé et bien-être animal ;
  • pathologies des animaux ;
  • génétique animale ;
  • transition vers l’agriculture bio…

Par ailleurs, le conseiller en élevage possède une connaissance affinée du domaine des exploitations bovines et caprines. De même, bon pédagogue, il maîtrise les normes et règlementations qui régissent la production animale et les techniques d’élevage.

Le conseiller en élevage doit aimer le contact et les échanges avec les autres. Il est autonome et adepte du travail en équipe. Pour finir, le conseiller en élevage est à l’affût des dernières évolutions scientifiques et techniques en vue d’accompagner  efficacement les éleveurs qu’il a sous sa tutelle.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour exercer le métier de conseiller en élevage, vous devez être titulaire de l’une des formations suivantes :

  • Licence professionnelle métiers du Conseil en élevage ;
  • BTSA en Analyse et conduite des systèmes d’exploitation ;
  • Diplôme de licence pro en Agronomie et ingénierie de conseil en entreprise agricole ;
  • Licence professionnelle dans la spécialité Productions animales ;
  • BTSA PA en Productions animales ;
  • BTSA ACSE en Analyse, conduite, stratégie de l’entreprise agricole.
picto conseiller en bâtiment d'élevage

Découvrez le métier de conseiller.ère en bâtiment d’élevage

Le conseiller en bâtiment d’élevage aide l’exploitant d’élevage dans tout le processus de construction ou de rénovation du bâtiment. Il apporte des conseils techniques et forme les éleveurs.

Descriptif du métier

L’élevage a besoin de bâtiments pour abriter les animaux et pour traiter et stocker les produits. La construction de ces bâtiments ou leur optimisation ne doivent pas être faites au hasard. Son emplacement, ses dimensions, sa durabilité et même les équipements doivent être analysés et être intégrés dans la stratégie globale de l’exploitation.

Les bâtiments d’élevage sont des constructions particulières. Ils sont érigés selon des normes environnementales et d’hygiène pour préserver la santé des animaux et optimiser la productivité. Le personnel doit également travailler dans de bonnes conditions d’hygiènes et de sécurité.

En un mot, la construction de bâtiment d’élevage obéit à des normes bien précises. D’où le recours au conseiller en bâtiment d’élevage.

Si vous ne connaissez rien de ce métier, nous vous disons tout à son sujet dans cette fiche métier.

Le conseiller en bâtiment d’élevage : qui est-ce ?

Le conseiller en bâtiment d’élevage est un travailleur salarié qui exerce sa profession à la chambre d’agriculture, dans les GIE d’élevage ou dans les grandes exploitations d’élevage. Il peut être également un indépendant ou travailler dans une société de bâtiment.

Son rôle est d’aider l’exploitant dans tout le processus de construction ou de rénovation du bâtiment. Pour ce faire, il apporte tout son savoir-faire et son expérience pour que ces bâtiments soient conformes.

Que fait le conseiller en bâtiment d’élevage ?

La fonction de conseiller concerne la construction ou la rénovation et l’emménagement des bâtiments d’élevage. Cet acteur intervient depuis la phase de conception du projet. C’est lui qui prévoit les aménagements afin que ceux-ci répondent à un certain nombre d’exigences comme : le bien-être des animaux, le confort des travailleurs et l’hygiène du travail.

En collaboration avec l’éleveur, il inspecte et analyse les orientations possibles, en tenant compte de plusieurs critères : commodité, facilité de nettoyage, traitements des effluents, etc.

Dans l’exercice de ses fonctions, il peut proposer les différentes options possibles et orienter le choix de l’éleveur vers le meilleur compromis. Ses propositions doivent tenir compte des objectifs de l’éleveur, des contraintes réglementaires et du budget alloué au projet. Il doit aussi prendre en compte la faisabilité du projet et sa durabilité.

En cas de besoin, il peut procéder à des modifications et améliorer le projet initial en faveur de l’exploitant.

Le conseiller en bâtiment d’élevage est présent durant toutes les phases de réalisation du projet. Depuis le tracé des plans au dépôt du permis de construire jusqu’à la construction finale.

Au sein d’un GIE, il est en contact direct avec les éleveurs et reste à l’écoute pour comprendre leurs besoins. Il discute avec eux de leurs attentes et les aide à identifier tous les contours de leur projet de construction. Le conseiller en bâtiment d’élevage est plus un homme de terrain qu’un bureaucrate. Il passe la grande partie de son temps à faire des relevés et étudier les projets de construction avant de procéder à la formalisation des propositions.

C’est un environnementaliste qui contribue au respect de l’environnement. C’est également un gestionnaire. En dehors de la construction et de la rénovation, il peut aussi procéder à l’aménagement intérieur des bâtiments et de leur mise en conformité.

Dans l’exercice de ses fonctions, le conseiller en bâtiment d’élevage peut proposer des prestations spécifiques comme : rédiger des cahiers de charges techniques, participer aux appels d’offres et à la consultation des entreprises. C’est lui qui suit l’évolution du chantier et assiste le maître d’ouvrage lors de la réception des travaux.

Il peut apporter des conseils techniques et former les éleveurs. Il peut aussi faire des expertises techniques ou assurer la gestion commerciale de l’exploitation qui l’emploie.

Autres appellations

  • Conseiller agricole

Savoir-faire & savoir-être

Exercer ce métier requiert l’acquisition de compétences pratiques et de qualités utiles à l’exercice de la fonction.

Le conseiller en bâtiment d’élevage doit :

  • Maîtriser les normes environnementales et d’hygiène
  • Connaître les normes de sécurité et les nouvelles techniques de construction
  • Connaître les rouages de la finance et a un accès aux circuits de financement
  • Trouver ses repères dans les rouages administratifs
  • Savoir travailler en groupe.

Il est patient et sait écouter. Il doit aussi avoir de solides capacités de communication. Le travail demande de la discrétion, de l’organisation et de la méthode.

Le conseiller en bâtiment d’élevage doit aussi savoir s’adapter à son environnement, car les exploitations sont différentes les unes des autres. L’exercice du métier demande de la disponibilité et de nombreux déplacements. Il doit aussi être minutieux et savoir gérer le stress.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour exercer ce métier, il faut avoir suivi une formation initiale de type Bac+2 en productions animales, analyse et conduite de systèmes d’exploitation. Vous pouvez aussi suivre une formation en technico-commercial avec option en agro-équipement.

Pour aller plus loin, vous pouvez faire un cycle d’ingénieur en techniques d’agriculture et en techniques agricoles. Le métier est également ouvert aux agronomes ayant une licence professionnelle en conseil et développement agricole ou un ingénieur d’entreprise agricole. Une formation en agroalimentaire également peut permettre d’accéder à la fonction.

Dans tous les cas, le conseiller en bâtiment d’élevage doit connaître les bases de la construction, de l’urbanisme et de la production animale.

conducteur de ligne de conditionnement picto

Découvrez le métier de conducteur.trice de ligne de conditionnement

Le conducteur de ligne de conditionnement travaille dans une unité de production de lait  et/ou de produits laitiers. Il doit connaître le fonctionnement des machines et leur mode d’entretien.

Interview

Descriptif du métier

Dans l’industrie agroalimentaire, le conditionnement joue un rôle capital dans la qualité des aliments. C’est une activité qui demande savoir-faire et compétence afin d’offrir les meilleurs produits aux consommateurs. Un conditionnement fait dans les règles préserve la saveur et la qualité des aliments. Les produits laitiers qui sont particulièrement périssables nécessitent de soins spécifiques pour qu’ils soient conservés le plus longtemps possible. Le conducteur de ligne de conditionnement est un professionnel qui a pour mission de superviser le conditionnement du lait en brique (par exemple) ou en yaourts, etc… t dans le strict respect des normes d’hygiène et de qualité en vigueur.

Prenons l’exemple du lait UHT. Il s’agit d’un produit stérilisé et fragile qui a besoin de soins particuliers pour sa bonne conservation. Son conditionnement se fait à l’aide de machines spécifiques qui fabriquent les cartons et assurent leur remplissage et la fermeture au travers de nombreux canaux. Le rôle du conducteur de ligne de conditionnement est de s’assurer du bon fonctionnement de la machine et de la qualité de la production.

Si vous ne savez rien du conducteur de ligne de conditionnement, nous vous disons tout à ce sujet dans la présente fiche métier.

Le conducteur de ligne de conditionnement : qui est-ce ?

Le conducteur de ligne de conditionnement est une personne salariée qui travaille dans une unité de production de lait UHT ou autres produits laitiers. Organisé et méthodique, il est également rigoureux et précis dans tout ce qu’il fait. Ce professionnel veille au bon fonctionnement des machines dont il a la responsabilité. Il doit être disponible et avoir l’esprit alerte pour détecter la moindre anomalie à temps.

Que fait le conducteur de ligne de conditionnement ?

La fonction de conducteur de ligne de conditionnement touche principalement tout ce qui a trait à l’unité de conditionnement du lait. Il est le principal garant des machines, de leur entretien et de leur bon fonctionnement.

Ses missions consistent à :

  • veiller d’abord sur l’hygiène de la salle de production et à la propreté des machines
  • contrôler le bon fonctionnement et la sécurité des machines et équipements.
  • vérifier l’état parfait de la brique (ou bouteille) ainsi que le marquage de la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale)

Il commence sa journée en effectuant les réglages nécessaires ou en les ajustant en fonction des besoins (configuration, cadence, cadrage du film, etc.).

C’est lui qui assure l’approvisionnement de la machine en matières et produits (laits, emballages, accessoires, etc.). Il doit contrôler la qualité de la production et vérifier le marquage des dates de fabrication et d’expiration. Il examine également la forme de la brique pour s’assurer qu’elle est bien rectangle (ou de la bouteille plastique) et ne présente aucun défaut.

Par ailleurs, le conducteur de ligne de conditionnement note, avec minutie sur sa feuille de suivi, la nature du lait, les prélèvements faits pour le laboratoire, tous les changements de rouleau effectués ainsi que la nature du papier. C’est à lui qu’il incombe aussi de régler la machine afin que la date limite d’utilisation optimale (DUO) soit toujours correctement imprimée sur les briques.

Durant tout le processus de conditionnement, ce professionnel doit être attentif au fonctionnement de la machine et de tous les autres appareils de contrôle. C’est une personne organisée et méthodique qui a le regard vif et une oreille attentive pour déceler rapidement le moindre dysfonctionnement. Il est outillé pour faire de simples interventions. Cela lui permettra d’intervenir dans les délais afin que la chaîne de production ne soit pas interrompue. En effet, toutes les unités sont interconnectées, et l’arrêt d’une machine entraîne systématiquement l’arrêt des autres. S’il ne peut dépanner lui-même, il appelle le service maintenance.

Ce professionnel est un chef d’orchestre qui doit avoir l’esprit d’équipe, car il est régulièrement sollicité pour porter assistances aux membres de son équipe. Pour cela, il doit être disponible et avoir une grande ouverture d’esprit. Il est également en contact direct avec l’administration à qui il fait des rapports réguliers.

Autres appellations

  • Agent de conducteur de ligne automatisée
  • Conducteur de ligne d’emballage
  • Conducteur d’installations et de machines automatisées

Savoir-faire & savoir-être

Exercer le métier de conducteur de ligne de conditionnement requiert des compétences spécifiques et certaines qualités qui sont utiles à la pratique de la profession.

Le conducteur de ligne de conditionnement est une personne qui doit avoir la maîtrise des machines. Il doit connaître leur fonctionnement et leur mode d’entretien. Il doit avoir des connaissances avérées en logiciels de gestion de production assistée par ordinateur. C’est un professionnel qui maîtrise les normes de qualité et qui sait mettre en pratique les gestes et postures de manutention. Il doit aussi connaître les règles de sécurité et savoir les appliquer si le besoin se présente. Par ailleurs, c’est une personne qui a des connaissances basiques en pneumatique.

Pour ce qui est de ses qualités personnelles, il doit avoir le sens de l’écoute et de l’observation. Il doit également être organisé, rigoureux et savoir prendre des initiatives. C’est un bon communicateur et un bon manager qui sait diriger une équipe.

Les formations qui mènent à ce métier

L’accès à la fonction de conducteur de ligne de conditionnement est conditionné par une formation professionnelle. Le niveau minimum est le CAP, BEP ou Bac en Électromécanique, Conduite de machines automatisées, Maintenance sur machines et automatismes, Conduite de systèmes industriels.

Sans diplôme particulier, la fonction est accessible à ceux qui ont déjà une expérience sur des machines industrielles. Il est également possible d’exercer le métier avec la formation continue ou certaines certifications comme :

  • CQPM Pilote de moyens de production
  • CQPM Pilote de systèmes de production automatisée
  • CQPM Conducteur de systèmes de production automatisée
  • CQPM Conducteur d’équipements industriels ou le
  • CQPM Conducteur d’installations robotisées

Certains certificats peuvent être requis, comme le Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité ainsi que l’aptitude médicale.

Découvrez le métier de chauffeur.se ramasseur.se

Avec un permis de conduire poids lourd ou super poids, le chauffeur ramasseur effectue également plusieurs actions rattachées à la sécurité sanitaire et au contrôle de la qualité du lait.

Interview

Descriptif du métier

À l’instar du chef de l’exploitation laitière, du vétérinaire, de l’inséminateur et des ouvriers fermiers, le chauffeur ramasseur est un acteur important du secteur laitier. Même si son appellation laisse penser qu’il joue le rôle d’un conducteur classique, les missions de ce professionnel surpassent la simple conduite d’un camion. Travailleur très mobile, il fait le tour des exploitations laitières pour acheminer le lait issu de la traite vers la laiterie. Rigoureux, il fait attention aux moindres détails en vue de préserver la qualité des produits transportés.

Dans cette fiche métier, nous faisons un grand format sur la fonction du chauffeur ramasseur en mettant un point d’honneur sur les missions accomplies par ce professionnel, les connaissances pratiques et les qualités requises pour exercer le métier.

Le chauffeur ramasseur : qui est-ce ?

Le chauffeur ramasseur peut être un homme ou une femme. Titulaire d’un permis de conduire poids lourd ou super poids, le chauffeur ramasseur ou la chauffeuse ramasseuse travaille généralement pour le compte d’une société laitière ou d’une mutuelle de laiterie. Lève-tôt et tenace, le chauffeur ramasseur brave les intempéries pour se rendre dans les exploitations laitières qui lui sont assignées. Son rôle consiste à transporter le lait d’un point (la ferme) à un autre (la laiterie).

Que fait le chauffeur ramasseur ?

Le chauffeur ramasseur assure la réalisation de plusieurs tâches. Si conduire son camion isotherme d’un endroit à un autre est le socle de sa profession, il réalise, cependant, plusieurs actions rattachées à la sécurité sanitaire et au contrôle de la qualité.

Le chauffeur ramasseur s’imprègne des différentes consignes et indications établies pour la réussite de sa tournée. Ainsi, il prend notamment connaissance de la tournée des exploitations laitières à parcourir pour collecter le lait qui sera convoyé vers la laiterie.

Dès qu’il est briefé sur les trajets à effectuer, le chauffeur ramasseur se rend chez les fermiers tôt le matin. Après les civilités et les formalités d’usage, il s’attaque au premier chantier de sa longue mission : la collecte du lait frais. Par jour, le chauffeur ramasseur extrait des milliers de litres de lait dans son camion-citerne.

Cependant, avant de procéder à la collecte du lait, le chauffeur ramasseur s’attelle à une tradition très importante : la jauge du tank. Jauger le tank consiste à évaluer la contenance de la cuve réfrigérée afin de déterminer la quantité précise de lait qui s’y trouve.

Le jaugeage de la cuve permet d’obtenir les données nécessaires à la facturation du producteur. En effet, c’est en fonction du volume du lait recueilli par le chauffeur ramasseur que le fermier est payé.

La présence du fermier ou de ses mandataires est requise pour les besoins de fiabilité. Dès qu’il finit de jauger la cuve réfrigérée du fermier, le chauffeur ramasseur inscrit les quantités de lait obtenues dans son cahier de bord. Il réalise la même opération sur le cahier de bord ou le registre des fermes.

Après la conclusion de cette première tâche, le chauffeur ramasseur met le cap sur la seconde opération qui consiste à prélever deux échantillons du lait jaugé. Cette tâche requiert un maximum de précautions liées à l’hygiène. En effet, il sera question d’utiliser une technique précise et fiable pour éviter l’infection des échantillons par des agents bactériens externes.

L’évaluation de la qualité de l’ensemble du lait extrait dans la cuve réfrigérée du fermier est basée sur les deux échantillons prélevés par le chauffeur ramasseur. Le prix d’achat du lait par les usines de transformation laitière dépend intrinsèquement de sa qualité à la base.

Dès que le prélèvement des échantillons est effectué avec succès, le chauffeur ramasseur passe à la troisième étape de sa mission : pomper le lait de la cuve. Le pompage du lait frais se fait à l’aide d’un tuyau volumineux. Après cette opération, le chauffeur ramasseur démarre son camion et parcourt d’autres exploitations laitières pour collecter du lait.

À la fin de la tournée de collecte, le chauffeur ramasseur conduit son camion isotherme vers la laiterie. Après avoir nettoyé et pesé le camion-citerne, il effectue un dernier prélèvement en vue de certifier la conformité du lait. Lorsque le lait est jugé conforme, on procède au raccordement de la citerne de lait aux cuves de stockage de la laiterie : c’est le dépotage.

Après le dépotage du lait, le chauffeur ramasseur se charge du nettoyage du camion vidé. L’entretien du camion doit être fait avec le plus grand soin. En effet, le responsable qualité de la laiterie effectue un contrôle dans le but de vérifier l’état du camion.

Autres appellations

  • Chauffeur ramasseur collecteur de lait
  • Collecteur

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice du métier de chauffeur ramasseur requiert des connaissances spécifiques et des qualités précises.

En effet, le chauffeur ramasseur se doit d’être un excellent conducteur. Ses connaissances en conduite doivent dépasser le simple usage des voitures personnelles. L’obtention d’un permis poids lourd ou super poids est incontournable pour la pratique de la profession. Le chauffeur ramasseur doit pouvoir conduire en présence de sérieux obstacles ou intempéries (neiges, pluies diluviennes, chaleur…).

Le chauffeur ramasseur possède également de solides savoirs et acquis en contrôle de qualité, sécurité sanitaire et stockage de produits laitiers.

En ce qui concerne le volet qualité, le chauffeur ramasseur aime le contact humain et tisse une relation amicale avec les éleveurs. Rigoureux et fiable, il est juste sur les chiffres concernant le volume de lait extrait.

Pour finir, le chauffeur ramasseur est une personne très ponctuelle.

Les formations qui mènent à ce métier

Généralement, les titulaires d’un permis de conduire poids lourd ou super poids sont embauchés au poste de chauffeur ramasseur. Cependant, ils bénéficient d’une formation initiale à l’interne sur les procédures de contrôle de qualité et les modalités de prélèvement.

Par ailleurs, les personnes ayant obtenu un CAP dans les filières Mécanicien automobile et Conduite routière sont qualifiées pour exercer la profession de chauffeur ramasseur.

agent de maintenance nettoyage

Découvrez le métier d’agent de maintenance nettoyage

L’agent de maintenance nettoyage veille à l’entretien et au nettoyage des locaux que l’on lui confie, dans le respect scrupuleux du plan de travail.

Interview

Descriptif du métier

Que ce soit les locaux d’une entreprise ou au domicile des particuliers, le nettoyage et la maintenance peuvent s’avérer être des tâches fastidieuses qu’il vaut mieux déléguer. Ainsi, pour avoir la garantie absolue de satisfaction, beaucoup choisissent de confier la maintenance ou le nettoyage à un professionnel, en l’occurrence à un agent de maintenance nettoyage. Dans cette fiche métier, nous vous disons tout au sujet de ce professionnel.

En quoi consiste sa tâche au quotidien ?

Quels sont ses compétences et son savoir-faire ? Quelle formation suivre pour accéder au métier ?

L’agent de maintenance nettoyage : qui est-ce ?

L’agent de nettoyage maintenance est l’employé qui s’assure que tout marche bien en termes de maintenance et de propreté. Il peut réaliser ses tâches seul ; mais selon l’étendue du travail, il peut également travailler avec une équipe. Dans l’un ou l’autre des cas, les conditions de travail sont pareilles, et relèvent une certaine particularité.

En réalité, l’exercice de ce métier se réalise debout, et le rythme de travail peut parfois être soutenu. Le métier nécessite l’utilisation de détergents et d’autres produits à manipuler avec précaution. Il est fréquent de voir l’agent de maintenance nettoyage ne travailler qu’à temps partiel.

Que fait l’agent de maintenance nettoyage ?

L’agent de maintenance nettoyage est l’ouvrier qui travaille pour que le local à lui confié ne souffre d’aucun dysfonctionnement. Il est appelé à s’assurer que règnent l’hygiène et la sécurité dans les locaux qu’on lui confie. Il doit veiller à la propreté en assurant l’entretien et le nettoyage des locaux dans le respect du plan de travail.

C’est son devoir de s’assurer du bon usage et de l’entretien de son matériel et de ses produits de travail, tout en veillant aussi au bon état des meubles, supports et matériels pendant qu’il travaille. L’agent de nettoyage et de maintenance travaille discrètement afin de ne pas perturber le séjour ni les occupations des occupants traditionnels des locaux où il travaille.

Le travail de maintenance et de nettoyage ne consiste pas seulement à nettoyer ou réparer. Il faut bien organiser le travail qui doit être fait, ainsi que définir le moment et l’endroit où il doit être fait. Il faut également faire le suivi des fournitures de nettoyage, établir des horaires et tenir des registres. Il doit savoir faire l’inventaire, et maîtriser l’échange monétaire.

L’agent de maintenance nettoyage doit savoir initier les commandes de fournitures. En outre, il doit pouvoir faire la planification, la tenue de dossiers et la programmation.

Autres appellations

  • Agent d’entretien et de maintenance du bâtiment
  • Technicien polyvalent

Savoir-faire & savoir-être

Certaines compétences avancées peuvent donner un grand avantage aux agents de maintenance nettoyage dans des entreprises qui ont besoin de plus qu’un simple nettoyage. Pour maintenir le bâtiment en bon état et pour effectuer des réparations opportunes, il faut des compétences en :

  • Charpenterie,
  • Finition/raffinage de planchers,
  • Maçonnerie,
  • Peinture,
  • Plomberie
  • Travaux de toiture,
  • Soudure, etc.

La liste de compétences de base en nettoyage d’un agent de nettoyage et de maintenance comprend :

  • Le polissage,
  • L’utilisation de produits chimiques,
  • Le dépoussiérage,
  • L’épongeage,
  • Le polissage de meubles,
  • L’assainissement,
  • Le lavage des vitres,
  • Le balayage,
  • Le lavage des sols,
  • Le Cirage, etc.

Parlant de savoir-être, il faut à l’agent de maintenance nettoyage des aptitudes élémentaires de définition des propriétés, de stockage des différents produits de nettoyage, des précautions d’emploi et de respect des règles d’hygiène et de sécurité. Il lui faut également être rapide. Il doit développer des qualités avérées et un esprit d’équipe. Des notions de premiers secours lui seront parfois nécessaires.

Les formations qui mènent à ce métier

Exercer ce métier ne requiert, bien évidemment, pas de faire de longues études. En fait, avec un CAP en maintenance et hygiène des locaux, il est possible d’exercer le métier. De même, un CQP agent d’entretien et rénovation en propreté ou un TP agent de propreté et d’hygiène peuvent également permettre de devenir agent de maintenance nettoyage.

Quelques cours en ligne pris sur les plateformes dédiées vous aideront à progresser dans votre carrière.