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conducteur de machines de conditionnement

Découvrez le métier de conducteur.trice de machines de conditionnement

Le conducteur de machine de production utilise une ou plusieurs machines pouvant être intégrées à une ligne de production ou fonctionner seules.

Descriptif du métier

Une file de production agroalimentaire débute par une matière première et se conclut par un produit fini. Le produit fini rejoint les rayons des magasins et supermarchés en étant bien emballé et correctement étiqueté. Cette mise en condition est possible grâce au travail des équipements, sous l’œil attentif et vigilant du conducteur des machines. Ce professionnel a quotidiennement pour défi d’assurer le parcours du produit dans les meilleures conditions depuis la production jusqu’à l’emballage. Quelles sont les missions du conducteur de machines de conditionnement ? Quelles compétences faut-il réunir pour exercer ce métier ? Voici quelques éléments de réponse.

Le conducteur de machines de conditionnement : qui est-ce ?

Le conducteur de machines de conditionnement travaille avec un équipement ou plusieurs machines. Le conducteur de machines de conditionnement travaille généralement dans les sociétés et industries du secteur agroalimentaire. Au fil de sa carrière, il peut être appelé à occuper les fonctions de responsable de production ou celles de chef d’équipe.

Que fait le conducteur de machines de conditionnement ?

De façon quotidienne, le conducteur de machine de production s’assure du bon fonctionnement de son équipement avant le démarrage de la production. Il initie le nettoyage et l’entretien des équipements composant sa ligne de production. Avant de donner le signal de lancement de la production, il fait un test en lançant la chaîne à vide. Ceci lui permet de s’assurer du bon fonctionnement de chaque élément de sa chaîne et de la sécurité de l’installation mise en place.

Le conducteur vérifie les réglages ainsi que le dosage des produits dans leurs contenants. Les différents réglages qu’il effectue sur les machines sont faits dans le respect strict et rigoureux des normes de sécurité et d’hygiène.

Étant responsable de l’approvisionnement des matières premières, il vérifie si tous les nécessaires pour la production sont disponibles et en quantité suffisante. Il est chargé d’alimenter sa ligne de conditionnement en matières premières et de veiller à la qualité des produits. Sous sa supervision, les coûts de production et les délais doivent être respectés. Il a à charge la maintenance et la révision régulière des machines. Quand l’une des machines tombe en panne, il se doit de faire un diagnostic par lui-même. En fonction du type de panne, il peut choisir d’alerter le service de maintenance ou pas.

Une fois la machine de production lancée, le conducteur de machines ne se repose pas sur ses lauriers. Aidé par les capteurs d’incidents, il surveille la chaîne et veille à la bonne marche du processus de conditionnement. Il vérifie et rectifie, au besoin, chaque détail pouvant empêcher l’obtention d’un produit final conforme aux exigences imposées par la direction. Il doit s’assurer également que le conditionnement des produits est conforme aux normes relatives à la température du produit, l’étanchéité, le poids, etc.

Les missions du conducteur de machines de conditionnement s’exécutent généralement sur des sites de production industrielle, pharmaceutique ou alimentaire. Le conducteur de machine peut être amené à se déplacer pour des tâches sur site ou à l’extérieur, dans des unités mobiles de conditionnement par exemple. Il travaille parfois en atelier, parfois dans des environnements où la température et l’atmosphère sont mises sous contrôle.

Les missions qui incombent au conducteur de machines de conditionnement peuvent, à certains moments, impliquer une manipulation de charges. Les équipements de protection personnelle sont donc des accessoires faisant partie intégrante du quotidien du conducteur de machines de conditionnement.

Autres appellations

  • Opérateur de ligne de conditionnement
  • Conducteur de machines de suremballage
  • Chef de ligne de production
  • Sertisseur en industrie alimentaire

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de chef de ligne de conditionnement est exigeant et nécessite de l’expérience et un certain prérequis technique. Un conducteur de ligne de qualité doit obligatoirement avoir connaissance des procédés et du processus de fabrication. Il doit pouvoir garder une concentration optimale sur les machines de la chaîne de production fonctionnant en mode automatique.

L’opérateur de ligne de conditionnement doit faire preuve non seulement d’une grande réactivité, mais aussi d’une grande vigilance. Il doit être touche à tout et débrouillard. Il doit pouvoir supporter la pression et pouvoir gérer les cas de situations imprévues. Cet acteur doit également pouvoir gérer les contretemps pouvant être un obstacle au respect des exigences fixées par la direction.

Un conducteur de machines de conditionnement doit avoir la capacité de faire des réglages sur des équipements. Il doit être capable de faire le démontage et le montage des pièces de machines. Il doit avoir le sens de l’observation et de la coordination de groupe. L’opérateur de conduite de machines de conditionnement doit être en mesure d’utiliser un engin nécessitant des habiletés spéciales ainsi qu’une habilitation particulière.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour exercer ce métier, il faut évidemment suivre une formation plutôt technique. De ce fait, juste après la troisième, il faut faire un CAP en conduite de systèmes de production automatisée. Il est aussi possible de passer par une autre formation pour finir comme conducteur de machines de conditionnement. Il s’agit du CAP en conduite de systèmes industriels option agroalimentaire.

Ce métier est aussi accessible à ceux qui décident de continuer leur instruction au lycée et de passer ensuite un bac professionnel dans les filières suivantes :

  • bio-industries de transformation ;
  • pilotage de systèmes de production automatisée ;
  • industrie de procédés ;
  • industries agroalimentaires.

Les personnes qui sont titulaires d’un bac scientifique ST2I ou STL peuvent aussi prétendre à ce métier.

Le meilleur moyen d’accéder à ce métier et d’évoluer aisément dans l’industrie agroalimentaire et de poursuivre les études afin d’obtenir au moins un BAC + 2.

Avant d’en venir au BAC + 2, il faudra passer par un DUT en génie de l’emballage et du conditionnement et un BTSA de sciences et techniques alimentaires.

vacher

Découvrez le métier de vacher.ère

Le vacher est un acteur clé de la gestion d’un troupeau de vaches laitières. Il assure le nettoyage intégral de la salle de traite et des étables et prépare les aliments pour chaque vache.

Descriptif du métier

Professionnel dynamique et passionné, le vacher est un acteur de premier rang dans la gestion d’un troupeau de vaches laitières. Il remplit plusieurs missions dont la convergence concourt au bien-être et à la santé des animaux qu’il a sous sa responsabilité.

Aujourd’hui, dans cette fiche métier nous faisons un zoom sur le vacher, les activités qu’il mène, sa personnalité et ses aptitudes.

Les vaches sont des animaux qui nécessitent la présence et l’intervention humaine de manière régulière. En effet, comme tous les animaux, les vaches laitières ont besoin de soins appropriés pour vivre et croître dans les bonnes conditions. Mais concrètement, qui est le vacher et quelles sont les tâches quotidiennes qu’il accomplit dans l’exercice de sa profession ?

Le vacher : qui est-ce ?

Le vacher est un travailleur salarié qui exerce sa profession au sein d’un troupeau de vaches laitières. Grand amoureux des animaux et des vaches en particulier, il occupe une place de choix dans le vécu quotidien du troupeau. Le vacher est une personne qui se dévoue corps et âme à la vie du troupeau, bravant les aléas de la météo ou encore les imprévus du vêlage.

Que fait le vacher ?

La fonction de vacher touche essentiellement au bien-être du troupeau de vaches laitières, de l’entretien en passant par l’hygiène générale et l’alimentation. Ainsi, la mission principale du vacher consiste à :

  • assurer le nettoyage intégral de la salle de traite et des étables. Il débarrasse les locaux des excréments, des débris et autres saletés.
  • ensuite, il contrôle le comportement et l’état de forme de chaque vache du troupeau. Attentif, il identifie les animaux qui ne se nourrissent pas comme d’habitude, les vaches en début de vêlage et ceux qui entrent en période de chaleur.
  • après ses constats matinaux, le vacher transmet aux vétérinaires, inséminateurs et contrôleurs laitiers, les informations qui pourraient les aider à mieux gérer le troupeau. Le vacher représente ainsi une source d’informations et d’aide au diagnostic de grande importance pour les acteurs extérieurs qui suivent le troupeau de près.

Par ailleurs, le vacher est chargé de préparer convenablement les aliments destinés à chaque vache. Pour ce faire, il mesure, avec précision, le foin frais ou ensilé, les tourteaux des graines de sojas et les compléments alimentaires ou minéraux. Pendant que les vaches laitières prennent leur repas, le vacher reste aux aguets et surveille le moindre geste ou comportement alarmant. En outre, il apprécie le niveau de croissance des performances laitières enregistrées par chaque vache du troupeau. De plus, le vacher contrôle régulièrement les carnets de santé des vaches laitières du troupeau.

Les fonctions du vacher s’étendent jusqu’au volet maternité du troupeau de vaches. Ainsi, il se charge de recenser les bovins en état de maternité et de leur procurer les soins adaptés. Les éventuels problèmes de gestation et d’hygiène sont également vérifiés par le vacher.

Bras droit de l’éleveur ou du fermier, le vacher participe aux prises des décisions touchant à la gestion de l’exploitation et à la vie des vaches formant le troupeau. Agent de terrain, il fait des comptes rendus réguliers au fermier et prodigue des conseils à ce dernier.

Par ailleurs, précisons que le vacher est un professionnel polyvalent. Ainsi, il est appelé à manier les machines à traire pour extraire le lait des vaches. Son rôle s’étend également à la gestion des parcelles de l’exploitation. Pour ce faire, il conduit le tracteur et manipule la débroussailleuse.

Le vacher exerce souvent ses fonctions dans des conditions de travail plus ou moins complexes. Exposé aux caprices de la météo et aux intempéries de diverses natures, il doit également braver les évènements imprévus du vêlage ainsi que des horaires de la traite.

Autres appellations

  • Agent d’élevage bovin
  • Agent d’élevage laitier
  • Chef d’exploitation agricole
  • Bouvier

Savoir-faire & savoir-être

Devenir vacher requiert l’acquisition de compétences pratiques et de qualités utiles à l’exercice de la fonction.

Le vacher doit savoir manipuler les vaches et se doit de :

  • connaître les méthodes de la traite et les techniques pour traire les vaches à l’aide d’une machine à traire.
  • il possède des connaissances approfondies et précises en anatomie animale.
  • maîtrise le pilotage des engins agricoles comme les tracteurs et les débroussailleuses.

En ce qui concerne les qualités du vacher, elles se déclinent ainsi :

  • sens d’organisation,
  • capacité relationnelle,
  • sens de l’observation,
  • prise d’initiative.

Les formations qui mènent à ce métier

La fonction de vacher est conditionnée par des formations et des diplômes spécifiques :

  • l’obtention d’un CAPA en production agricole, utilisation des matériels agricoles dans la spécialité Productions animales,
  • les titulaires d’un Brevet Professionnel Agricole dans la filière « Travaux de la production animale » et spécialité « Élevage de ruminants »,
  • un Bac pro en Conduite et gestion de l’exploitation agricole avec pour spécialité « Système à dominante élevage »,
  • les personnes qui détiennent un Certificat de spécialisation dans la filière « Conduite de l’élevage laitier ».
technicien fromager

Découvrez le métier de technicien fromager.ère

Le technicien fromager travaille dans les unités de transformation du fromage. Il veille aussi à la propreté des locaux et au respect des normes d’hygiène et de sécurité dans les ateliers.

Interview

Descriptif du métier

Le fromage est obtenu grâce à un processus complexe et rigoureux de transformation du lait qui passe d’état liquide à l’état solide. Le produit final peut avoir différentes formes, différentes consistances et différentes saveurs selon la recette du technicien fromager. Ce dernier est un spécialiste de l’agroalimentaire qui assure tout ou partie des opérations indispensables à la fabrication du fromage : culture, affinage et filtrage des ferments.

Dans les grandes unités de production, c’est lui qui se trouve au début du processus de transformation du lait. Dans une fromagerie artisanale, il est responsable de toutes les opérations depuis la mise en cuve du lait jusqu’à la livraison. Méthodique et soigné, le fromager est également un gastronome qui a un odorat, un toucher et un goût bien développés.

Vous avez souvent entendu parler du métier de technicien fromager sans trop savoir de quoi il s’agit ? Dans cette fiche métier, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur cette fonction.

Le technicien fromager : qui est-ce ?

L’activité de ce métier s’exerce au sein de fromageries traditionnelles ou industrielles, de coopératives agricoles de fromages, de fermes d’élevage, de caves d’affinage. Il peut également être indépendant et développer son propre atelier de production de fromage.

Méticuleux et patient, il peut être en contact avec les clients, et c’est un fin gourmet. Il passe une grande partie de son temps dans les ateliers de production. Une fois qu’il a lancé le processus de transformation du lait, il doit suivre l’évolution des productions déjà lancées (retourner les fromages, laver les croutes, assaisonner, etc.).

Que fait le technicien fromager ?

Ce spécialiste est chargé du suivi de la production fromagère et de la livraison. Il supervise la réception du lait et sa mise dans les cuves. Il doit ensuite ajouter la présure et les ferments pour le faire cailler. Le lait caillé est ensuite moulé et pressé par ses soins avant d’être envoyé à l’affinage.

Dans les grands ateliers, ces dernières tâches peuvent être effectuées par d’autres opérateurs si le technicien dispose d’assistants. Dans les petites unités de production où il travaille souvent seul, il doit suivre lui-même le long processus d’affinage. À ce titre, il se charge aussi de l’égouttage et de la préparation des fromages avant le moulage du lait caillé. Il assure également l’emballage et le stockage ainsi que la commercialisation et le suivi des comptes clients.

Ce technicien doit veiller à la bonne qualité du fromage. C’est une activité qui demande de la précision et de l’exactitude dans le respect strict du timing. Il doit donc être disponible et vigilant pour ne pas intervenir trop tard.

Le technicien fromager est responsable de l’entretien du matériel et de leur bon fonctionnement. Il veille aussi à la propreté des locaux et au respect des normes d’hygiène et de sécurité dans les ateliers.

Le métier de technicien fromager demande du savoir-faire. Même si l’automatisation a rendu facile l’exécution de certaines tâches, le fromager se doit d’être toujours aux aguets. Il doit être habile et intuitif avec une parfaite connaissance du lait. Il s’agit d’aptitudes qu’aucune machine ne saurait remplacer.

Le lait est effectivement une matière vivante dont les facultés à cailler varient selon les saisons, le temps ou même la température ambiante. Pour cela, le savoir-faire et l’expérience du fromager sont sollicités à tout moment pour obtenir de bons résultats. Durant toute la phase d’affinage, il doit veiller au bon maintien de la température. Il peut faire des ajustements en cas de besoin.

Les horaires étant souvent décalés dans les usines de transformation laitière, ce n’est pas exclu qu’il travaille des week-ends et jours fériés. C’est un métier qui demande aussi des capacités managériales et une ouverture d’esprit.

Le technicien fromager est un spécialiste, un expert reconnu. C’est aussi un métier où la transmission de son savoir-faire est une valeur importante qui se perpétue entre pairs.

Autres appellations

  • Fromager

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de technicien fromager demande des compétences spécifiques et des aptitudes personnelles. Le technicien fromager est une personne qui connaît le lait et ses particularités. Il a également une parfaite connaissance du processus de transformation de cette matière première. De par sa formation et son expérience, il doit avoir le contact facile. C’est une personne qui a une bonne constitution physique qui ne craint pas les variations de température qui sont courantes dans les ateliers. C’est une personne qui a des capacités d’analyse et d’appréciation qui lui permettent de garantir la meilleure qualité du fromage. Gestionnaire, c’est également un chef d’équipe qui sait gérer et coacher ses collaborateurs.

En matière de savoir-être, le technicien fromager est, avant tout, un passionné de sa profession. Il a un sens d’observation très développé grâce auquel il contrôle le bon déroulement du processus de transformation. C’est une personne rigoureuse qui doit savoir aussi garder son sang-froid dans les situations extrêmes. Les exigences de sa profession lui impose d’être disponible et patient. Il doit aussi posséder une fibre gourmande qui lui permettra d’apprécier ses produits avant qu’ils ne soient commercialisés. Il sait prendre des initiatives, et il est créatif.

Les formations qui mènent à ce métier

Le métier de technicien fromager est une profession artisanale..
L’idéal étant de suivre un Bac+2 au sein d’une ENILV (Ecole Nationale de l’Industrie du Lait et des Viandes)

Le postulant peut aussi s’orienter depuis le collège et suivre une formation professionnelle de Conducteur d’installations de production. Il peut passer un CAP ou un BEP et poursuivre jusqu’au Bac professionnel en Biotechnologie industrie de transformation ou Pilote de ligne de production.

Pour aller plus loin, il peut poursuivre des études et parvenir au DUT en Génie biologique ou un BTS en Sciences technologiques des aliments. Il peut aussi se spécialiser en pilotage de procédés.

Il peut aussi effectuer une Licence Pro produits laitiers ou produits laitiers management des hommes et des produits ou encore une Licence Pro responsable d’atelier de production fromagère de terroir.

Il est également possible d’accéder à la profession de technicien fromager après avoir validé un certificat de qualification professionnelle (CQP). La certification se prépare en alternance auprès d’un artisan fromager.

salarié agricole remplaçant

Découvrez le métier de salarié de service de remplacement

Le salarié de service de remplacement remplace momentanément les ouvriers agricoles ou les exploitants agricoles. Il s’imprègne des techniques utilisées pour maintenir le bon fonctionnement de la ferme, sur une période donnée.

Interview

Descriptif du métier

Même si depuis quelques années, le secteur de l’agriculture connaît une mécanisation avancée, toujours est-il que l’intervention humaine est vitale pour la réussite des opérations. À côté du salarié agricole permanent qui travaille à plein temps sous la coordination de l’exploitant agricole, le salarié de service de remplacement effectue des missions à durée variable. Comme sa dénomination le laisse pressentir, il supplée les exploitants, éleveurs ou ouvriers agricoles en cas de congés, d’indisponibilité pour des raisons de santé, de congés maternité ou paternité.

Polyvalent (élevage porcin ou vache, agriculture, viticulture, élevage ovin ou volaille…), le salarié agricole remplaçant s’adapte aux pratiques de chaque exploitation. Le rôle principal qui lui incombe est de travailler sur tous les aspects de l’exploitation en vue d’aider les exploitants à réaliser les tâches quotidiennes de la ferme.

Dans cette fiche métier, nous jetons notre dévolu sur la fonction de salarié de service de remplacement. Et comme à notre habitude, nous passerons tous les aspects du métier à la loupe : missions effectuées, connaissances pratiques et qualités, formations adaptées à l’exercice de la profession.

Le salarié de service de remplacement : qui est-ce ?

C’est un professionnel employé, en tant que salarié, par le service de remplacement. Il remplace momentanément les ouvriers agricoles ou les exploitants agricoles dans une ou plusieurs exploitations localisées dans une zone géographique déterminée. Le salarié agricole remplaçant travaille en étroite collaboration avec les exploitants.

Parfois membre d’un large réseau, il bénéficie de plusieurs avantages et jouit d’une grande mobilité. Autonome et dégourdi, il sait s’adapter rapidement à son nouvel environnement de travail. Quand il le faut, le salarié agricole ne manque pas de prendre ses responsabilités et des décisions cruciales.

Mais, de façon concrète, quelles sont les différentes tâches que le salarié agricole remplaçant accomplit tout le long de sa mission de remplacement ?

Que fait le salarié de service de remplacement ?

À sa venue dans l’exploitation agricole, le salarié de service de remplacement est briefé sur ses missions principales et les attentes nourries. Il prépare progressivement son adaptation à la ferme en se fiant à ses aptitudes de fin observateur. Ensuite, il s’imprègne des techniques utilisées par les exploitants et ouvriers agricoles pour développer la culture. Lorsque les techniques de culture ou d’élevage utilisées au sein de l’exploitation sont différentes de celles qu’il maîtrise, il change ses pratiques en vue de s’adapter aux nouvelles techniques.

Lorsqu’il travaille au sein d’un élevage de vache laitière par exemple, le salarié de service de remplacement s’occupe du bien-être du troupeau. Ainsi, il nettoie correctement la stabulation et salle de traite. Il nourrit les animaux suivant les rations alimentaires adaptées à chacun d’entre eux. Il peut être chargé d’amener le troupeau paître. De plus, il assure la traite des vaches deux fois par jour et aide l’éleveur à assurer la maintenance des appareils utilisés au sein de l’exploitation.

Dans les fermes spécialisées dans la culture agricole, le salarié de service de remplacement épaule ou supplée le fermier dans la réalisation des tâches que requiert l’exploitation. Ainsi, il peut entretenir les espaces cultivables et semer. Il participe également à l’épandage des composts. Durant la période des récoltes, le salarié agricole s’implique dans la récolte des céréales et autres cultures.

Le salarié de service de remplacement organise ses tâches de manière rigoureuse. Ainsi, il prend note des consignes et recommandations données pour la bonne marche des activités. Il lui est reconnu une certaine autonomie. Ainsi, il a la possibilité de prendre des initiatives en face des situations qui exigent une réaction immédiate.

Le salarié de service de remplacement est astreint à des comptes rendus réguliers. Pour ce faire, il consigne l’ensemble de ses activités dans un rapport en vue de permettre à l’exploitant de connaître l’état des lieux de l’exploitation. Ce rapport permet également à l’exploitant de reprendre facilement ses activités sans perdre le fil et suivant une certaine cohérence.

Pour finir, le salarié de service de remplacement est scrupuleusement tenu d’obéir aux règles de discrétion et de confidentialité. En effet, il ne doit pas divulguer le fonctionnement interne de l’exploitation à de tierces personnes. Les codes et valeurs de la ferme au sein de laquelle il effectue des heures de travail doivent être respectés avec ferveur et conviction.

Autres appellations

  • Agent de remplacement
  • Vacher remplaçant

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice du métier de salarié de service de remplacement requiert la maîtrise d’une pléthore de connaissances pratiques et l’acquisition de certaines qualités.

Sur le plan du savoir-faire, le salarié de service de remplacement maîtrise la gestion d’une exploitation agricole ou d’une ferme d’élevage. Il connaît les techniques de culture et d’élevage. La manipulation des machines agricoles et des appareils d’élevage est une compétence acquise chez ce professionnel. Passionné des animaux, il connaît le comportement animal et maîtrise les pathologies simples et quelques notions sur les premiers soins adaptés. Pour finir, le salarié agricole remplaçant doit maîtriser l’alimentation animale.

Sur le registre du savoir-être, le salarié de service de remplacement déborde de confiance en soi. De plus, il est autonome, rigoureux, sérieux, ouvert d’esprit et amateur du contact humain. Et surtout, il n’aime pas la routine, car c’est la variété des tâches qui rend le quotidien intéressant.

Les formations qui mènent à ce métier

En obtenant l’un de ces diplômes, vous pouvez prétendre à ce poste :

  • BPA en Travaux de la production animale ;
  • CAPA en Production agricole et utilisation des machines ;
  • CAPA en Production agricole utilisation des matériels ;
  • Bac pro en Conduite et gestion de l’exploitation agricole ;
  • BTSA en Analyse et conduite des systèmes d’exploitation ;
  • Certificat de Qualification Professionnelle dans la filière Agent de Service de Remplacement.
salarié agricole permanent picto

Découvrez le métier de salarié agricole permanent

Le salarié agricole permanent est l’homme de confiance du chef de l’exploitation agricole. Il seconde l’agriculteur dans tous les domaines de l’exploitation agricole.

Interview

Descriptif du métier

L’importance d’un salarié agricole permanent n’est plus à démontrer. Véritable bras droit et homme fidèle de l’exploitant agricole, ce travailleur étale ses compétences sur tous les domaines de l’exploitation agricole. À la fois chargé de la culture des champs, de la gestion des animaux du pâturage, de l’entretien des matériels de travail et du soin des vaches, il est la plaque tournante des activités fermières au même titre que l’exploitant agricole.

Avez-vous déjà entendu parler de la fonction de salarié agricole permanent ? Si oui, connaissez-vous l’essentiel des tâches effectuées par les professionnels exerçant ce métier ? Nous vous faisons le point tout au long de cette fiche métier enrichissante sur la profession de salarié agricole permanent.

Le salarié agricole permanent : qui est-ce ?

Travailleur salarié, le salarié agricole permanent exerce ses fonctions de manière permanente au sein d’une exploitation agricole. Dans la ferme, il est l’homme de confiance du chef de l’exploitation agricole. Travaillant en étroite collaboration avec ce dernier, ses missions s’étendent à tous les aspects de la ferme. Il maîtrise l’exploitation du bout des doigts et s’y implique quotidiennement pour assurer la pleine réussite des activités.

Avec quelles activités le salarié agricole permanent occupe-t-il ses longues journées de travail ?

Que fait le salarié agricole permanent ?

Le salarié agricole permanent commence ses journées de travail par de nombreuses activités, les unes aussi diverses et variées que les autres. Tout d’abord, précisons que ce professionnel est un véritable couteau suisse qui gère urgences et priorités avec rigueur.

En effet, il a notamment la charge des travaux des champs sur l’exploitation agricole.

Pour ce faire, il :

  • conduit les machines agricoles pour entretenir les parcelles cultivables dans un premier temps.
  • laboure les parcelles à cultiver
  • sème sous terre et entretient régulièrement les cultures.
  • veille à la croissance des cultures en prenant les mesures nécessaires (élimination des parasites par l’usage des produits phytosanitaires, stimulation de la croissance des plantes avec les engrais ou compostes…).

À l’arrivée de la période des récoltes, il coordonne ou s’occupe personnellement des opérations de récoltes des céréales. Ensuite, il veille à la qualité des produits récoltés et à leur bon stockage selon les normes adaptées ou conseillées.

Par ailleurs, le salarié agricole permanent s’occupe du bien-être des vaches de l’exploitation, en leur fournissant les aliments et soins nécessaires. Toujours à l’affût, il veille au bon comportement du troupeau, afin de détecter et de traiter les maladies courantes. Il assure la traite des vaches. Il surveille les femelles en gestation et participe aux vêlages. Donneur d’alerte, le salarié agricole permanent prévient le vétérinaire et l’inséminateur lorsque l’exercice de leurs compétences est immédiatement requis. Par ailleurs, le salarié agricole permanent s’occupe de faire paître les troupeaux de vaches. Il dirige les animaux vers les parcelles herbeuses, verdoyantes et suffisamment nourrissantes.

Les machines et les matériaux utilisés dans la ferme sont sous la responsabilité du salarié agricole permanent. Il assure l’entretien et le nettoyage des différentes machines de l’exploitation.

Régulièrement, le salarié agricole permanent vérifie l’état des bâtiments de l’exploitation agricole. Méticuleux et attentionné, il est en mesure de détecter la moindre anomalie. Il procède aux réparations lui-même lorsque les dégâts sont moindres, ou fait appel à un professionnel dans le cas contraire.

Pour finir, la fonction de salarié agricole permanent est souvent un tremplin pour devenir responsable de sa propre exploitation. Le salarié agricole permanent prend donc incessamment des notes et tire des enseignements utiles à l’exercice d’une future carrière de chef d’exploitation agricole.

Autres appellations

  • Ouvrier agricole

Savoir-faire & savoir-être

Réussir une carrière de salarié agricole permanent nécessite un grand nombre de savoir-faire et de qualités. Concrètement, les compétences pratiques et qualités requises pour exercer la fonction se déclinent comme suit :

  • Maîtrise des rouages des exploitations agricoles ou fermes d’élevage ;
  • Connaissances des techniques de culture agricoles ;
  • Maîtrise des techniques d’élevage des bovins, ovins ou porcins ;
  • Aisance dans la manipulation des animaux ;
  • Maîtrise de l’utilisation des machines agricoles ;
  • Connaissance des techniques de maintenance et d’entretien des matériels agricoles ;
  • Rigueur ;
  • Sens du travail bien fait ;
  • Autonomie ;
  • Passion des animaux et des travaux champêtres ;
  • Ouverture d’esprit ;
  • Relationnel et sens du contact humain…

Les formations qui mènent à ce métier

Plusieurs formations permettent d’officier en tant que salarié agricole permanent. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres :

  • BPA en Travaux de la production animale ;
  • CAP dans la filière Ouvrier de l’exploitation agricole ;
  • CAPA en Production agricole utilisation des machines ;
  • BAC Pro conduite et gestion de l’exploitation agricole ;
  • Diplôme en Gestion parcelle
  • Diplôme en Culture irriguée
  • Diplôme en Gestion exploitation agricole ;
  • Diplôme en Agriculture production végétale ;
  • Diplôme en Agroressource.
restauration commerciale

Découvrez le métier de restauration commerciale

Le chef de cuisine met sur pied les fiches techniques, assure la gestion des stocks et s’occupe de passer les commandes.

Interview

Descriptif du métier

Dans un établissement de restauration commerciale, la cuisine est l’un des services principaux. C’est là que s’organisent et se préparent tous les plats proposés sur les menus. Selon l’envergure de l’établissement de restauration, la cuisine peut être petite, moyenne ou grande. Sa gestion peut donc nécessiter une équipe dirigée par le chef de cuisine. En effet, le chef de cuisine est l’un des métiers phares de la restauration commerciale. Incursion dans le monde des professionnels de ce métier afin d’y découvrir les fonctions du chef de cuisine, ses qualités ainsi que les prérequis indispensables pour exercer ce métier.

Le responsable en restauration commerciale : qui est-ce ?

Le chef de cuisine est un professionnel qui a bénéficié d’une formation technique au sein d’une école d’hôtellerie. Il a, par la suite, acquis une grande expérience en travaillant pendant de nombreuses années. Le chef de cuisine travaille de concert avec d’autres professionnels faisant partie de son équipe. La gestion de la cuisine est la première responsabilité qui lui incombe.

L’évolution dans la carrière d’un chef de cuisine peut se manifester sous forme d’emploi dans un établissement de standing élevé. Il peut aussi se mettre à son propre compte ou prendre la direction d’une chaine de restaurant.

Que fait le responsable en restauration commerciale ?

Dans une cuisine traditionnelle, le chef de cuisine assure la supervision de toute son équipe. Le respect des règles d’hygiène, la qualité des plats et la cadence du travail dépendent de lui. C’est à lui qu’il revient d’établir la carte de menu selon les spécificités de l’établissement de restauration et les prix affectés à chaque plat par la direction. Il met sur pied les fiches techniques, assure la gestion des stocks et s’occupe de passer les commandes.

Par moment, il se charge de la négociation avec les fournisseurs. Son travail s’effectue en toute entente avec le patron ou le propriétaire de la société de restauration. Un chef de cuisine doit pouvoir épouser l’idéal de la maison où il officie.

Dans une entreprise de restauration à thème, le chef de cuisine doit avoir de l’expérience dans la gestion de cuisine à gros volume. Il est chargé d’organiser son équipe ainsi que le planning de cette dernière. La qualité et la cadence de travail sont sous sa supervision. Par ailleurs, il se doit de contrôler le respect des règles d’hygiène et des normes de sécurité. La carte de menu, les stocks ainsi que les commandes sont sous sa gestion. Il est responsable de sa cuisine, tout en étant en liaison avec une cuisine centrale qui est commune à tous les restaurants faisant partie de la même franchise. Il gère donc son équipe, tout en respectant non seulement les règles et procédures du groupe, mais aussi en ne s’éloignant pas de la thématique du restaurant.

Dans un restaurant gastronomique, le chef cuisinier est à la fois un gestionnaire et un cuisinier créatif. Il dirige toute une brigade constituée de chefs de partie, de commis et de second de cuisine. Le chef de cuisine d’un restaurant gastronomique maîtrise parfaitement la cuisine traditionnelle de haut niveau. Cette maîtrise est bien souvent acquise grâce à de nombreuses années passées à travailler dans des cuisines étoilées. Il doit être doté d’une grande imagination et d’une grande inventivité afin d’insuffler un style de cuisine originale à son établissement.

Dans une brasserie, le chef de cuisine s’occupe de la mise au point de la carte et des recettes de concert avec le chef d’établissement ou le chef d’exploitation. La cuisine que réalise un chef de cuisine dans une brasserie est une cuisine de bistrot. Il a à sa disposition une équipe dont l’importance varie selon que l’établissement est petit, moyen ou grand. Ici aussi, il assure la gestion du stock et des commandes. Il s’occupe de négocier avec les fournisseurs et veille à ce que les règles d’hygiène soient rigoureusement respectées.

Dans un hôtel, le chef de cuisine assure les mêmes responsabilités que dans tout autre établissement. Cependant, il doit pouvoir adapter sa cuisine au style que propose l’hôtel et à la clientèle de ce dernier. Ses fonctions dans ce type d’établissement varient selon l’importance accordée à la restauration dans l’organisation de l’établissement. De ce fait, dans un petit hôtel, le cuisinier en chef supervise le restaurant sans pour autant s’occuper du room service ou du petit déjeuner.

Dans les établissements hôteliers de luxe, le chef de cuisine joue, en réalité, le rôle d’un chef exécutif. Il est beaucoup moins cuisinier que gestionnaire. Le savoir-faire du chef de cuisine est un atout principal pour la renommée de l’établissement. Pour officier dans un palace, le chef de cuisine doit avoir à son actif de nombreuses années d’expérience dans la cuisine de haut standing. Il s’occupe, au même moment, de plusieurs pôles de restauration. Il se charge à la fois du petit déjeuner, du bar, du room service, de la restauration gastronomique, de la brasserie, etc.

Dans un hôtel de luxe, le restaurant gastronomique est constitué d’une grande brigade d’agents de cuisine. Dans cette configuration, le chef de cuisine, dans son rôle de chef exécutif, doit respecter les consignes financières dictées par la direction de l’établissement hôtelier.

Autres appellations

  • Chef de cuisine
  • Chef
  • Traiteur

Savoir-faire & savoir-être

Un chef de cuisine doit être un cuisinier extraordinaire, et son talent doit être confirmé. Il doit avoir la capacité de mener des hommes. Il doit avoir des compétences d’organisation ainsi que de gestion. Le chef de cuisine doit être en mesure de faire un recrutement, donner une formation. Il doit avoir la capacité de construire son équipe et de la diriger. Il doit être d’une grande curiosité et d’une créativité sans limites. Le chef de cuisine doit maîtriser parfaitement les règles d’hygiène et de sécurité.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour devenir chef de cuisine, vous devez être titulaire du CAP tout au moins. Néanmoins, avec un BTS, vous êtes mieux préparé à ce métier. Ainsi, celui qui aspire au poste de chef de cuisine doit être muni d’un BTS en hôtellerie et restauration, option arts culinaires. Un Bac professionnel en restauration ou en hôtellerie peut également suffire pour prétendre au métier de chef de cuisine.

préparateur de recettes

Découvrez le métier de préparateur.trice de recettes en yaourt

Le préparateur de recettes est chargé du dosage, du traitement et de la mise en cuve des ingrédients entrant dans la préparation des desserts.

Descriptif du métier

L’industrie alimentaire fait appel à plusieurs corps de métiers. Certaines de ces professions sont méconnues du public. C’est le cas du métier de préparateur/préparatrice de recettes. Ce dernier est un salarié qui évolue dans les usines de fabrication de crèmes et desserts. Il est chargé de faire le mélange des ingrédients et assure l’acheminement et le traitement des matières premières dans les cuves. Ce pâtissier grand format gère des quantités astronomiques de matières premières et est responsable de la qualité et du goût des produits finis.

Si vous ne savez rien de cette profession, nous vous donnons tous les détails dans cette fiche métier. Des missions du préparateur de recettes à la formation et les qualités requises, nous vous disons tout à propos de ce métier.

Le préparateur de recettes : qui est-ce ?

Le préparateur de recettes travaille comme salarié dans l’industrie agroalimentaire. Il peut aussi travailler à son propre compte en tant qu’industriel. Il est chargé notamment du dosage, du traitement et de la mise en cuve des ingrédients entrant dans la préparation des desserts. Le préparateur de recettes s’assure aussi du conditionnement des produits obtenus. C’est un chef d’équipe qui est entouré de collaborateurs qui l’assistent dans cette lourde tâche.

Que fait le responsable de production ?

C’est lui qui prépare les délicieux gâteaux et les délicates crèmes glacées qu’on retrouve souvent dans les rayons des supermarchés. Il se sert des recettes traditionnelles pour préparer des desserts industriels. La différence ici est que le préparateur manipule des quantités énormes où les grammages sont convertis en tonne et les cuillérées en hectolitres.

Sa principale mission est de faire un savant mélange de tous les ingrédients dont il a besoin pour concocter la recette. À cet effet, il commence par identifier les différents composants (matières premières, colorants, etc.) indispensables à la préparation. À l’aide d’outils d’une extrême précision, il effectue les dosages des entrants avant de les acheminer vers les cuves en tenant compte de la recette.

Derrière ses écrans, il dispose d’une vue d’ensemble sur le reste du tissu industriel, ce qui lui permet de superviser les opérations. C’est à partir de son clavier qu’il entre les codes spécifiques des recettes pour faire les dosages et les mélanges. Les vannes des cuves sont également sous son contrôle. Il les ouvre à distance et supervise l’arrivée des produits. Une fois la préparation lancée, les produits liquides comme le lait ou la crème finissent par sortir des cuves à travers les géants tuyaux qui serpentent la salle.

Par la suite, le préparateur de recettes active les boutons pour orienter les tuyaux vers les homogénéisateurs ou les stérilisateurs. Il oriente ensuite les fluides vers les cuves de mélange où ils vont rejoindre les autres ingrédients : farine, œufs, sucre, fruits, levure, etc. La préparation est ensuite envoyée vers les fours en cas de besoin ou vers les lignes de conditionnement. Le conditionnement suit un flux ininterrompu jusqu’à épuisement total de la préparation.

Ce travail demande une forte concentration, de la précision et aussi de l’instinct. Il doit aussi avoir une forte capacité d’anticipation pour faire face aux situations d’urgence. En effet, un écart de quelques minutes ou le non-respect du chronomètre peut entraîner un désastre allant à la perte de tonnes de préparation.

Le travail se fait dans le strict respect des normes de qualité, d’hygiène et de sécurité en vigueur. Le préparateur de recettes doit respecter les impératifs de production (quantité, délais, qualité, etc.) pour éviter les ruptures de stock. À cet effet, il contrôle la conformité des recettes aux commandes.

Il veille constamment au bon état des installations. En cas de dysfonctionnement, il doit intervenir impérativement pour réparer l’appareil défectueux. En cas de besoin, il fait appel au service de dépannage. En début de journée, avant de lancer la production, il doit d’abord effectuer des vérifications sur l’ensemble des appareils. En fin de journée, il doit aussi s’assurer que la salle et les appareils sont propres avant qu’il ne quitte les lieux.

En tant que chef d’équipe, le préparateur de recette doit être un bon communicateur et savoir manager ses collaborateurs. Les recettes évoluent et peuvent varier au cours d’une même journée, c’est pourquoi le préparateur doit avoir des capacités d’adaptation. Il doit faire preuve de disponibilité et être capable de travailler à des heures tardives, parfois même les week-ends et jours fériés.

Le préparateur de recettes doit avoir les sens des responsabilités, car c’est lui qui gère la totalité de la production. Il répond même des erreurs des membres de son équipe, c’est pourquoi il doit être attentif. Il doit aussi maîtriser ses appareils. En cas de panne, il faut qu’il sache identifier les séquences de contrôle pour connaître l’origine de la panne.

Autres appellations

  • Préparateur de mélange
  • Ouvrier d’assaisonnement

Savoir-faire & savoir-être

Le préparateur de recettes doit avoir un maximum de connaissances techniques et développer des qualités intrinsèques pour évoluer dans son domaine.

Avec de solides connaissances de la chimie alimentaire et de la microbiologie, il a une parfaite maîtrise de la composition des inputs et des produits finis. Il maîtrise également les procédés de transformation agroalimentaire. Les normes d’hygiène et de sécurité n’ont aucun secret pour lui, et il a une solide capacité d’analyse personnelle. Il doit aussi connaître les méthodes de conservation des produits alimentaires et les systèmes de gestion de la qualité.

Parmi ses qualités intrinsèques, c’est une personne qui a une bonne appréciation sensorielle des matières. Il doit aussi être à l’aise avec les machines et les outils technologiques.

Les formations qui mènent à ce métier

Pour accéder à ce métier, vous devez suivre une formation professionnelle en formation continue ou en apprentissage. Vous pouvez aussi :

  • passer par la VAE pour suivre une formation professionnelle continue ;
  • passer un BEP ou un CAP en restauration, pâtisserie ou boulangerie ;
  • vous spécialiser en conducteur d’installations de production ou opérateur en industries agroalimentaires.

Pour aller plus loin, vous pouvez passer un Bac pro en procédés de chimie ou en industries alimentaires. Au niveau supérieur, vous avez la possibilité de passer un BTS en pilotage de procédés.

opérateur de production picto

Découvrez le métier d’opérateur.trice de production en fromagerie

L’opérateur de production en fromagerie veille à la qualité des fromages. Il est aussi chargé de la livraison des commandes et de la gestion des stocks de fromage.

Descriptif du métier

En France, on recense au moins mille fromages différents. Leur production suit des procédés différents selon la texture, le goût ou la forme. Cependant, quel que soit le type de fromage voulu, les étapes de préparation suivent le même ordre et demandent l’intervention d’un opérateur de production au moins. Les grandes industries peuvent employer plusieurs opérateurs. Leur rôle est de superviser tout le processus de fabrication du fromage sous la responsabilité d’un technicien fromager.

Vous ne savez pas en quoi consiste le métier d’opérateur de production en fromagerie ? Dans cette fiche métier, vous trouverez toutes les réponses aux questions que vous vous posez : quelle est la mission de l’opérateur de production, quelle formation suivre pour accéder au métier et quelles sont les qualités requises ?

L’opérateur de production en fromagerie : qui est-ce ?

C’est un employé qui travaille aussi bien dans les fromageries traditionnelles que dans les industries de la fromagerie. Il est placé sous la responsabilité du technicien fromager qu’il assiste dans ses tâches quotidiennes. Il est chargé de suivre les étapes de transformation du lait en fromage, en suivant les directives de son supérieur.

Que fait l’opérateur de production en fromagerie ?

Sa mission principale est de veiller à la qualité des fromages. C’est le technicien fromager qui lance le processus de transformation, une tache qui peut être confiée à l’opérateur. Ce dernier suit scrupuleusement le protocole de fabrication pour additionner la présure et les ferments au lait tiède.

Le mélange donne le caillé. Si cette tâche est exécutée par le technicien, l’opérateur de production en fromagerie doit être à ses côtés pour l’assister à chaque étape. Le reste du processus lui est ensuite confié. C’est alors qu’il place le lait caillé dans les moules perforés pour égouttage.

Ce processus donne la forme au fromage. Cette étape est généralement réalisée par les machines que l’opérateur de production en fromagerie contrôle. Lors d’une fabrication artisanale, le moulage peut être manuel. Dans ce cas, l’opérateur s’en charge.

Par la suite, le lait caillé égoutté est démoulé. L’opérateur de production en fromagerie procède ensuite au salage en le saupoudrant de sel ou le plongeant dans la saumure. Cette tâche aussi peut être manuelle ou automatisée.

C’est alors que commence la phase d’affinage qui est une longue période durant laquelle les fromages sont stockés dans une cave. C’est dans cette phase que les fromages acquièrent leurs caractéristiques définitives. Pendant l’affinage, l’opérateur de production en fromagerie ira régulièrement retourner les fromages. Il va également saucer ou brosser ceux qui ont atteint la phase de maturation. À la fin du processus de fabrication, les fromages obtenus sont emballés par ses soins avant d’être stockés.

L’opérateur de production est chargé de la livraison des commandes et de la gestion des stocks de fromage. Il veille à la propreté de l’entrepôt et au maintien de la température. C’est lui qui s’occupe de la propreté de la salle de transformation et des appareils et installation. Il doit régulièrement s’assurer du bon fonctionnement des appareils, en contrôlant régulièrement leur rendement et les normes de sécurité et d’hygiène. S’il constate une anomalie dans un appareil ou un défaut dans les produits (fromages ou matières premières), il le signale immédiatement à son supérieur.

Dans ces attributions, il est chargé de s’assurer de la conformité de la production (consistance, couleur, croute, format, etc.) par rapport au cahier des charges.

Son travail est étroitement lié à celui de ses confrères, c’est pourquoi il doit être un bon communicateur. Il doit aussi avoir l’esprit d’équipe. De plus, il doit être polyvalent et rigoureux. L’opérateur doit avoir l’esprit critique et le sens de l’observation. Il doit également savoir anticiper et pouvoir s’adapter à son environnement. Ce métier exige de la flexibilité et de la disponibilité. Même si les équipes alternent souvent, il peut être sollicité à des heures tardives pendant les week-ends et les jours fériés.

Certaines tâches peuvent se faire à la main. Il peut parfois passer beaucoup de temps debout à faire les réglages et les vérifications. Il doit être vigilant à toutes les étapes et respecter les cadences. Il doit être minutieux et rigoureux sur le respect des instructions.

L’opérateur de production fromagère doit être à l’aise avec les équipements industriels. Il a une bonne connaissance du lait et de ses caractéristiques.

Autres appellations

  • Opérateur de fabrication
  • Conditionneur
  • Agent de traitement
  • Agent de tri

Savoir-faire & savoir-être

Pour évoluer dans son domaine, l’opérateur de production doit avoir certaines qualités.

Fin connaisseur du lait, c’est également un gourmet qui sait apprécier les différentes saveurs. Il est endurant et patient, et il sait anticiper sur les évènements. Il doit également être disposé à prêter main-forte à ses collaborateurs pour éviter les ruptures dans la chaîne de production. L’opérateur de production a la fibre commerciale, et c’est un excellent négociateur. Il doit connaître les bases de la comptabilité et de la gestion des stocks. Une connaissance des logiciels de gestion est un atout supplémentaire.

Les formations qui mènent à ce métier

L’accès à cette profession est conditionné par une formation professionnelle en continu ou en alternance. Le niveau de formation dépend de la taille de l’entreprise qui recrute et des charges qui lui seront confiées.

Le niveau minimum requis est le CAP ou le BEP en Biotechnologie avec une spécialisation en transformation. Il peut aussi se spécialiser en Pilotage de ligne de production. Pour devenir opérateur de production, vous avez la possibilité de passer un certificat de qualité professionnel ou un Bac pro.

En alternance, il peut travailler auprès d’un artisan fromager en complément de sa formation. À la fin de sa formation initiale, il doit obtenir un agrément à la préfecture de police ou à la direction des services vétérinaires. Plus tard, si l’opérateur de production veut aller plus loin, il peut passer un BTS ou un DUT pour accéder à un poste supérieur.   

picto mécanicien agricole

Découvrez le métier de mécanicien.enne agricole

Le mécanicien agricole s’assure du bon fonctionnement des machines agricoles au quotidien et prévient les pannes.

Descriptif du métier

Les exploitations agricoles emploient énormément de machines ; des matériels qui ne sont utilisés que par des spécialistes. Ces équipements ont besoin d’être entretenus régulièrement et d’être réparés à temps, en cas de besoin pour assurer la continuité des activités. En effet, une seule machine immobilisée peut occasionner l’arrêt total du travail au sein de l’exploitation. D’où la nécessité d’avoir un mécanicien agricole qui veillera à leur bon fonctionnement et pourra intervenir pour les grosses réparations.

Le mécanicien agricole est un professionnel dont la mission est de réparer, entretenir et maintenir les équipements agricoles dans une exploitation fermière. Il effectue également des réglages de ces engins sophistiqués. Un travail qui se fait dans le strict respect des normes de sécurité.

Si vous ne savez rien du métier de mécanicien agricole, nous vous donnons tous les détails à ce sujet dans cette fiche métier.

Le mécanicien agricole : qui est-ce ?

Le mécanicien agricole est un professionnel de la mécanique qui travaille sur les machines agricoles. Polyvalent, il peut être salarié pour le compte de grosses exploitations agricoles, de grandes fermes, ou des GIE agricoles. Il peut être également indépendant et avoir son propre atelier de réparation.

Ce professionnel veille sur le bon fonctionnement des machines qui lui ont été confiées. Il doit être disponible et avoir l’esprit alerte pour détecter la moindre anomalie à temps avant même que la panne ne se déclenche.

Que fait le mécanicien agricole ?

La fonction de mécanicien agricole touche principalement aux machines agricoles qui sont variées et tout aussi complexes à manipuler : tracteur, pulvérisateur électronique, trieuse ou trayeuse électrique, moissonneuse-batteuse, vendangeuse, distributeur automatique de grains, ensileuse, etc…

Il intervient aussi sur des engins portés, semis portés ou trainés comme la tronçonneuse.

Le mécanicien agricole est un spécialiste de la mécanique générale qui connaît également l’électronique, l’informatique, la pneumatique et l’hydraulique.

Une fois qu’il a détecté une panne, il identifie la source du problème et procède à la réparation. Pour cela, il peut être emmené à démonter les pièces, afin de réaliser un examen minutieux pour faire la réparation. Au besoin, il peut remplacer la pièce défectueuse et faire les graissages. Périodiquement, il fait les vidanges et les purges ainsi que certains réglages ponctuels.

En ce qui concerne le matériel électronique et les automates, le mécanicien agricole fait la reprogrammation des paramètres, contrôle les circuits. Il peut aussi faire des mises à jour. Le travail terminé, il fait des tests et les mises au point.

Au quotidien, il veille sur l’état des machines avant leur utilisation ; système d’éclairage, fonctionnement, etc… En fin de saison, il démonte tous les équipements pour faire une révision complète. Il tient à jour les fiches de suivi de tout le matériel. Il doit veiller à la propreté de l’atelier et faire le rangement de tout le matériel dans le respect des normes de sécurité.

Il peut faire le travail sur le lieu de la panne ou en atelier. Par ailleurs, il peut travailler pour le compte de constructeurs ou distributeurs de matériels agricoles, ou des entreprises de location d’équipements agricoles.

C’est une personne qui a des horaires de travail irréguliers et soutenus pendant la période de labour ou de récolte. Le reste du temps, il est relativement libre, car il est sollicité surtout pour la maintenance ou les réglages.

Le mécanicien agricole doit avoir une bonne condition physique, car dans l’exercice de ses activités, il peut adopter des positions parfois inconfortables pendant un bon moment. Il peut aussi être amené à soulever du matériel lourd et volumineux.

Son travail demande de l’adresse et de la précision. Il doit aussi avoir un bon sens aiguisé et le goût du travail bien fait.

Autres appellations

  • Réparateur de machines agricoles

Savoir-faire & savoir-être

Exercer le métier de mécanicien agricole requiert des compétences spécifiques et certaines qualités.

Le mécanicien agricole doit surtout :

  • connaître les machines qu’il répare et leur fonctionnement, ce qui lui permet de réagir rapidement en cas de panne.
  • avoir un permis de conduire qui lui permet de conduire les machines du genre.
  • actualiser régulièrement ses connaissances, car c’est un domaine en constante évolution.
  • maîtriser l’informatique et les logiciels relatifs aux appareils électroniques, la pneumatique et l’hydraulique n’ont aucun secret pour lui.
  • avoir une connaissance des normes de sécurité et savoir les mettre en pratique à tout moment.

Sur le plan personnel, c’est une personne rigoureuse, attentive et qui a le sens de l’écoute et de l’observation. Il sait aussi travailler en équipe, et prendre des initiatives. C’est également un bon manager qui peut coacher ses subordonnés.

Les formations qui mènent à ce métier

Avec le CAP déjà, vous pouvez exercer ce métier. Toutefois, il est recommandé de parvenir à un niveau plus avancé en raison du haut niveau de sophistication de la plupart des machines. Cela vous permet aussi d’évoluer plus rapidement pour parvenir à un poste de responsabilité.

Au niveau CAP, vous pouvez faire :

  • une spécialisation en maintenance des matériels options matériels agricoles, matériels d’espaces verts, CS tracteurs et machines agricoles, utilisation et maintenance
  • MC réalisation de circuits oléohydrauliques et pneumatiques.
  • un BP agricole travaux de la conduite et entretien des travaux agricoles.

Au niveau Bac, vous avez le choix entre :

  • Bac pro agroéquipement, BTM mécanicien en matériels agricoles
  • Bac pro maintenance des matériels agricoles options matériels agricoles, matériels d’espaces verts.

Vous pouvez aller plus loin avec le BTS ou la licence dans les domaines mécaniques.

crémier fromager

Découvrez le métier de crémier.ère-fromager.ère

Le crémier-fromager a une connaissance aiguisée des fromages. Il déniche des productions rares et goûteuses et met en lumière le travail réalisé par des fermiers qui soignent leurs animaux et offrent une production laitière de
qualité puis une transformation riche et variée en différents fromages. Il gère, l’approvisionnement, la commercialisation du produit, le conseil à sa clientèle.

Interview

Descriptif du métier

Le crémier-fromager exerce un véritable métier passion. Il doit tout savoir sur l’approvisionnement et le stockage des fromages, les soins à leur apporter.
On dit que la France est le pays des 1000 fromages… cela permet de proposer aux consommateurs des fromages très différents pour que chacun y trouve son plaisir.
Le crémier-fromager s’occupe, comme nous l’avons dit, de la vente.
Mais, il devra connaître également la réglementation, la vente, la gestion de la logistique. Il doit également savoir gérer sa petite entreprise et avoir des notions sur la gestion financière, le marketing, le juridique, des aspects du métier moins visibles pour le public mais essentiels pour la viabilité de l’activité.

Le crémier fromager : qui est-ce ?

Il est un vrai expert de tout ce qui touche au fromage : les différentes variétés, sans oublier les saveurs. Il va même au-delà en étant à la recherche de nouvelles compositions, de nouveaux mélanges pour varier les saveurs et les rendre uniques.
Le crémier-fromager est un amoureux du fromage. Le métier de fromager implique d’avoir certaines aptitudes sensitives. Ces aptitudes concernent notamment le goût (car il faudra régulièrement goûter les fabrications et les stades d’affinage).
En dehors du goût, il est important d’avoir un bon sens du toucher. Il importe de bien maîtriser l’odeur du fromage à ses différentes étapes de préparation. Pour vous familiariser avec l’odeur si particulière du fromage, vous pouvez commencer par fréquenter les ateliers de production.
Vous avez également besoin d’avoir un bon contact et l’approche facile avec vos interlocuteurs. C’est important dans la mesure où, outre la production de fromage, vous êtes un commerçant de proximité. Il est important alors de savoir établir et maintenir de bons rapports avec vos clients.
Au-delà de la vente, vous devez anticiper les besoins en leur donnant quelques conseils afin qu’ils puissent savourer au mieux les fromages que vous leur offrez. Vous pouvez leur faire découvrir de nouvelles saveurs, voire leur proposer des associations avec d’autres aliments ou boissons qui agrémenteront leur dégustation.
Il convient d’ajouter qu’être crémier-fromager, c’est avoir un sens accru de l’hygiène et une connaissance des normes en matière de sécurité alimentaire. Il importe aussi d’être au fait des textes relatifs au secteur agricole et tout ce qui s’y rattache.

Que fait le crémier fromager ?

Au-delà des différentes tâches qu’il doit accomplir, le crémier-fromager doit également savoir travailler en équipe. Il peut arriver qu’il ait sous sa responsabilité des salariés. La mise en valeur des fromages en vitrine est un atout majeur ainsi que savoir parler de ses fromages. Rentrer sur une boutique ou un stand de marché, doit mettre en appétit le client. Il faut vraiment savoir valoriser les fromages dans la présentation des vitrines. Il doit leur transmettre ses connaissances dans un climat chaleureux, convivial, propice au partage et aux échanges. Il doit être doué pour la promotion, communication, innovation.

Autres appellations

  • Fromager ;
  • Crémier ;
  • Technicien fromager ;
  • Affineur fromage ;
  • Fromager-affineur.

Savoir-faire & savoir-être

Le métier de crémier-fromager exige de la part de l’artisan du professionnel qu’il soit méticuleux. Le goût du détail est primordial, car rien ne doit être laissé au hasard. À chaque étape, pas à pas, les soins doivent être précis et exacts.
Le métier exige donc un savoir-faire important.
Il est crucial d’être attentif aux différents niveaux de la transformation du fromage et d’avoir le flair qui s’y rattache afin d’avoir le bon geste. Les machines existent pour accélérer la fabrication et accroître la production. Cependant, elles ne pourront jamais se substituer à l’intuition et à la connaissance qui caractérisent un bon fromager.

Les formations qui mènent à ce métier

C’est un métier qui requiert des connaissances précises qui peuvent être acquises à l’issue de certaines formations professionnelles. Les domaines concernent à la fois l’univers technique de l’industrie laitière et la vente. Pour devenir crémier-fromager, en fonction de la destination finale de l’exercice de ces fonctions ; il faut disposer de :
  • CAP EVS (Employé de vente spécialisé), option A : produits alimentaires
  • CAP ECMS (Employé de commerce multi-spécialités)
  • MC Vendeur spécialisé en alimentation
  • Bac Pro Commerce
  • Bac Pro A Vente et conseil qualité en produits alimentaires
  • Bac Pro AG Technicien conseil et vente de produits alimentaires
  • BTS A Technique de commercialisation de produits alimentaires
  • CQP Vendeur-Conseil en Crémerie-Fromagerie
  • CAP crémier-fromager.
conducteur de ligne de conditionnement picto

Découvrez le métier de conducteur.trice de ligne de conditionnement

Le conducteur de ligne de conditionnement travaille dans une unité de production de lait  et/ou de produits laitiers. Il doit connaître le fonctionnement des machines et leur mode d’entretien.

Interview

Descriptif du métier

Dans l’industrie agroalimentaire, le conditionnement joue un rôle capital dans la qualité des aliments. C’est une activité qui demande savoir-faire et compétence afin d’offrir les meilleurs produits aux consommateurs. Un conditionnement fait dans les règles préserve la saveur et la qualité des aliments. Les produits laitiers qui sont particulièrement périssables nécessitent de soins spécifiques pour qu’ils soient conservés le plus longtemps possible. Le conducteur de ligne de conditionnement est un professionnel qui a pour mission de superviser le conditionnement du lait en brique (par exemple) ou en yaourts, etc… t dans le strict respect des normes d’hygiène et de qualité en vigueur.

Prenons l’exemple du lait UHT. Il s’agit d’un produit stérilisé et fragile qui a besoin de soins particuliers pour sa bonne conservation. Son conditionnement se fait à l’aide de machines spécifiques qui fabriquent les cartons et assurent leur remplissage et la fermeture au travers de nombreux canaux. Le rôle du conducteur de ligne de conditionnement est de s’assurer du bon fonctionnement de la machine et de la qualité de la production.

Si vous ne savez rien du conducteur de ligne de conditionnement, nous vous disons tout à ce sujet dans la présente fiche métier.

Le conducteur de ligne de conditionnement : qui est-ce ?

Le conducteur de ligne de conditionnement est une personne salariée qui travaille dans une unité de production de lait UHT ou autres produits laitiers. Organisé et méthodique, il est également rigoureux et précis dans tout ce qu’il fait. Ce professionnel veille au bon fonctionnement des machines dont il a la responsabilité. Il doit être disponible et avoir l’esprit alerte pour détecter la moindre anomalie à temps.

Que fait le conducteur de ligne de conditionnement ?

La fonction de conducteur de ligne de conditionnement touche principalement tout ce qui a trait à l’unité de conditionnement du lait. Il est le principal garant des machines, de leur entretien et de leur bon fonctionnement.

Ses missions consistent à :

  • veiller d’abord sur l’hygiène de la salle de production et à la propreté des machines
  • contrôler le bon fonctionnement et la sécurité des machines et équipements.
  • vérifier l’état parfait de la brique (ou bouteille) ainsi que le marquage de la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale)

Il commence sa journée en effectuant les réglages nécessaires ou en les ajustant en fonction des besoins (configuration, cadence, cadrage du film, etc.).

C’est lui qui assure l’approvisionnement de la machine en matières et produits (laits, emballages, accessoires, etc.). Il doit contrôler la qualité de la production et vérifier le marquage des dates de fabrication et d’expiration. Il examine également la forme de la brique pour s’assurer qu’elle est bien rectangle (ou de la bouteille plastique) et ne présente aucun défaut.

Par ailleurs, le conducteur de ligne de conditionnement note, avec minutie sur sa feuille de suivi, la nature du lait, les prélèvements faits pour le laboratoire, tous les changements de rouleau effectués ainsi que la nature du papier. C’est à lui qu’il incombe aussi de régler la machine afin que la date limite d’utilisation optimale (DUO) soit toujours correctement imprimée sur les briques.

Durant tout le processus de conditionnement, ce professionnel doit être attentif au fonctionnement de la machine et de tous les autres appareils de contrôle. C’est une personne organisée et méthodique qui a le regard vif et une oreille attentive pour déceler rapidement le moindre dysfonctionnement. Il est outillé pour faire de simples interventions. Cela lui permettra d’intervenir dans les délais afin que la chaîne de production ne soit pas interrompue. En effet, toutes les unités sont interconnectées, et l’arrêt d’une machine entraîne systématiquement l’arrêt des autres. S’il ne peut dépanner lui-même, il appelle le service maintenance.

Ce professionnel est un chef d’orchestre qui doit avoir l’esprit d’équipe, car il est régulièrement sollicité pour porter assistances aux membres de son équipe. Pour cela, il doit être disponible et avoir une grande ouverture d’esprit. Il est également en contact direct avec l’administration à qui il fait des rapports réguliers.

Autres appellations

  • Agent de conducteur de ligne automatisée
  • Conducteur de ligne d’emballage
  • Conducteur d’installations et de machines automatisées

Savoir-faire & savoir-être

Exercer le métier de conducteur de ligne de conditionnement requiert des compétences spécifiques et certaines qualités qui sont utiles à la pratique de la profession.

Le conducteur de ligne de conditionnement est une personne qui doit avoir la maîtrise des machines. Il doit connaître leur fonctionnement et leur mode d’entretien. Il doit avoir des connaissances avérées en logiciels de gestion de production assistée par ordinateur. C’est un professionnel qui maîtrise les normes de qualité et qui sait mettre en pratique les gestes et postures de manutention. Il doit aussi connaître les règles de sécurité et savoir les appliquer si le besoin se présente. Par ailleurs, c’est une personne qui a des connaissances basiques en pneumatique.

Pour ce qui est de ses qualités personnelles, il doit avoir le sens de l’écoute et de l’observation. Il doit également être organisé, rigoureux et savoir prendre des initiatives. C’est un bon communicateur et un bon manager qui sait diriger une équipe.

Les formations qui mènent à ce métier

L’accès à la fonction de conducteur de ligne de conditionnement est conditionné par une formation professionnelle. Le niveau minimum est le CAP, BEP ou Bac en Électromécanique, Conduite de machines automatisées, Maintenance sur machines et automatismes, Conduite de systèmes industriels.

Sans diplôme particulier, la fonction est accessible à ceux qui ont déjà une expérience sur des machines industrielles. Il est également possible d’exercer le métier avec la formation continue ou certaines certifications comme :

  • CQPM Pilote de moyens de production
  • CQPM Pilote de systèmes de production automatisée
  • CQPM Conducteur de systèmes de production automatisée
  • CQPM Conducteur d’équipements industriels ou le
  • CQPM Conducteur d’installations robotisées

Certains certificats peuvent être requis, comme le Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité ainsi que l’aptitude médicale.

chef d'exploitation laitière

Découvrez le métier de chef d’exploitation laitière

Le chef d’exploitation laitière gère sa ferme comme une entreprise. Il surveille de près ses vaches et leur alimentation. Il veille aussi à la bonne qualité du lait produit. Mais c’est avant tout, un métier que l’on exerce avec passion. C’est un métier qui permet de nourrir des Hommes, et rend fier l’éleveur. Car sans lui, pas de lait et de bons produits laitiers, pour nous régaler !

Interview

Descriptif du métier

Dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage en particulier, les exploitations laitières sont les viviers de la production du lait. La nomenclature administrative des exploitations agricoles comprend plusieurs travailleurs dont le chef d’exploitation laitière est le coordonnateur.

Homme à tout faire, le chef d’exploitation laitière est impliqué dans :

  1. l’élevage des vaches laitières,
  2. l’encadrement des ouvriers et professionnels de l’élevage,
  3. la maintenance des matériels de production
  4. le processus de production du lait.

Dans cette fiche métier, nous vous amenons à la découverte des fonctions occupées par le chef d’exploitation laitière, ses connaissances et aptitudes professionnelles.

Le chef d’exploitation laitière : qui est-ce ?

Le chef d’exploitation laitière est un homme ou une femme qui gère une ferme spécialisée dans la production du lait. Il peut travailler pour son propre compte ou exercer en tant que salarié pour le compte d’une entreprise ou d’une personne physique. Le chef d’exploitation laitière porte plusieurs casquettes :

  • gestionnaire de troupeau,
  • responsable des équipements,
  • technicien chargé de la production laitière,
  • responsable des ressources humaines, etc.

Que fait le chef d’exploitation laitière ?

Le chef d’exploitation laitière est un professionnel polyvalent. Ses missions se déclinent sous divers aspects.

En effet, le chef d’exploitation laitière a un rôle d’analyste et de planificateur. En ce sens, il se charge de définir les objectifs ou les prévisions de production en se basant sur l’effectif du troupeau de vaches laitières, les matériels disponibles et les ouvriers engagés dans le processus de production.

Nourrir le troupeau de vaches laitières est une tâche accomplie par le chef d’exploitation laitière. En fonction de la taille de la ferme, il peut se faire assister par quelques ouvriers exerçant dans la ferme.

Le chef d’exploitation laitière est attentif au régime alimentaire de chaque vache laitière. En d’autres termes, il surveille de près l’alimentation de ces animaux. Le calcul des rations alimentaires (herbe + fourrage + céréales + foin + compléments nutritionnels) incombe au chef d’exploitation laitière.

Il procède 2 fois par jour et 365 jours par an à la traite des vaches laitières. La fonction du chef d’exploitation laitière ne s’arrête pas à l’étape de la traite, puisqu’il veille à la bonne qualité du lait produit. Ce dernier aspect est très important, car conditionnant le revenu de l’entreprise. Les consommateurs accordent, à juste titre, une attention particulière à la qualité des produits laitiers, et c’est aussi pourquoi l’éleveur est conscient de cette responsabilité qui lui incombe.

Par ailleurs, le chef d’exploitation laitière garde un œil sur chaque vache du troupeau. À la moindre anomalie, il prévient le vétérinaire pour procéder à un diagnostic approfondi et complet. Il est donc expert en bien-être animal et très attentif au comportement de ses animaux.

Le chef d’exploitation laitière collabore étroitement avec des professionnels qui jouent un rôle important dans la ferme. Il s’agit, entre autres, de l’inséminateur, du vétérinaire, du contrôleur laitier, du chauffeur ramasseur et du fournisseur de matériels d’élevage ou de traite.

En outre, au cœur des préoccupations du chef d’exploitation laitière se trouve la question du renouvellement des vaches laitières qui forment le troupeau. Ainsi, en compagnie de l’inséminateur, il définit et prévoit les plans d’accouplement. L’objectif est de pérenniser le troupeau de vaches laitières tout en misant sur sa qualité et sa rentabilité sur le long terme.

Comme tout gestionnaire, le chef d’exploitation laitière s’implique dans la gestion, l’entretien et la maintenance des matériels de production. Ainsi, il se charge de l’entretien des étables, des salles de traite et de la grange. De plus, il confie la maintenance et la réparation des engins ou appareils (tracteurs, faucheuses, machine à traire, débroussailleuse…) défectueux aux professionnels qualifiés.

En prévision de l’hiver, il procède à l’entretien des terres cultivables disponibles au sein de l’exploitation. Le chef d’exploitation agricole crée également une réserve de fourrage pour assurer l’alimentation des vaches durant la période hivernale. Lorsque le printemps pointe son nez, le chef d’exploitation laitière procède à la mise en prairie des animaux.

Autres appellations

  • Eleveur laitier

Savoir-faire & savoir-être

Ne devient pas chef d’exploitation laitière qui veut, mais qui peut ! Mais la volonté et la passion sont des atouts majeurs. En effet, c’est un métier prenant qui empiète sur la vie de famille, mais justement, qui permet aussi une certaine souplesse celle d’être son propre patron, et de gérer son équilibre familial et professionnel. Certains auront plutôt la passion des animaux, d’autres préféreront la conduite d’engins agricoles,  d’autres la gestion des rations alimentaires… Bref, l’exercice de cette fonction nécessite l’acquisition de compétences pratiques et de qualités spécifiques.

Le chef d’exploitation laitière jouit d’un esprit d’entreprise remarquable. Il maîtrise les rouages de la production animale et laitière. Ses savoir-faire ne se limitent pas aux quatre coins d’une ferme. Ainsi, il connaît les techniques commerciales et le sens des relations humaines sont aussi un atout.

En ce qui concerne les qualités du chef d’exploitation laitière, il sait se remettre en cause. De plus, il s’adapte à toutes les situations en un temps relativement réduit. Débrouillard, il est autonome et sait tirer profit des circonstances difficiles ou complexes.

Les formations qui mènent à ce métier

Il faut avoir suivi des formations certifiantes adaptées. Voici quelques formations et diplômes donnant accès à la fonction de chef d’exploitation laitière :

  • BPA en travaux de production animale, option élevage des ruminants ;
  • BPA chef d’exploitation en polyculture-élevage ;
  • Licence professionnelle en productions animales ;
  • Licence professionnelle en gestion des organisations agricoles et agroalimentaires ;
  • Certificat de Spécialisation (CS) en transformation laitière ;
  • Certificat de Spécialisation dans la filière fromagerie internationale ;
  • Certificat de Spécialisation dans la filière automatisation dans l’industrie laitière et agroalimentaire.

Découvrez le métier de chauffeur.se ramasseur.se

Avec un permis de conduire poids lourd ou super poids, le chauffeur ramasseur effectue également plusieurs actions rattachées à la sécurité sanitaire et au contrôle de la qualité du lait.

Interview

Descriptif du métier

À l’instar du chef de l’exploitation laitière, du vétérinaire, de l’inséminateur et des ouvriers fermiers, le chauffeur ramasseur est un acteur important du secteur laitier. Même si son appellation laisse penser qu’il joue le rôle d’un conducteur classique, les missions de ce professionnel surpassent la simple conduite d’un camion. Travailleur très mobile, il fait le tour des exploitations laitières pour acheminer le lait issu de la traite vers la laiterie. Rigoureux, il fait attention aux moindres détails en vue de préserver la qualité des produits transportés.

Dans cette fiche métier, nous faisons un grand format sur la fonction du chauffeur ramasseur en mettant un point d’honneur sur les missions accomplies par ce professionnel, les connaissances pratiques et les qualités requises pour exercer le métier.

Le chauffeur ramasseur : qui est-ce ?

Le chauffeur ramasseur peut être un homme ou une femme. Titulaire d’un permis de conduire poids lourd ou super poids, le chauffeur ramasseur ou la chauffeuse ramasseuse travaille généralement pour le compte d’une société laitière ou d’une mutuelle de laiterie. Lève-tôt et tenace, le chauffeur ramasseur brave les intempéries pour se rendre dans les exploitations laitières qui lui sont assignées. Son rôle consiste à transporter le lait d’un point (la ferme) à un autre (la laiterie).

Que fait le chauffeur ramasseur ?

Le chauffeur ramasseur assure la réalisation de plusieurs tâches. Si conduire son camion isotherme d’un endroit à un autre est le socle de sa profession, il réalise, cependant, plusieurs actions rattachées à la sécurité sanitaire et au contrôle de la qualité.

Le chauffeur ramasseur s’imprègne des différentes consignes et indications établies pour la réussite de sa tournée. Ainsi, il prend notamment connaissance de la tournée des exploitations laitières à parcourir pour collecter le lait qui sera convoyé vers la laiterie.

Dès qu’il est briefé sur les trajets à effectuer, le chauffeur ramasseur se rend chez les fermiers tôt le matin. Après les civilités et les formalités d’usage, il s’attaque au premier chantier de sa longue mission : la collecte du lait frais. Par jour, le chauffeur ramasseur extrait des milliers de litres de lait dans son camion-citerne.

Cependant, avant de procéder à la collecte du lait, le chauffeur ramasseur s’attelle à une tradition très importante : la jauge du tank. Jauger le tank consiste à évaluer la contenance de la cuve réfrigérée afin de déterminer la quantité précise de lait qui s’y trouve.

Le jaugeage de la cuve permet d’obtenir les données nécessaires à la facturation du producteur. En effet, c’est en fonction du volume du lait recueilli par le chauffeur ramasseur que le fermier est payé.

La présence du fermier ou de ses mandataires est requise pour les besoins de fiabilité. Dès qu’il finit de jauger la cuve réfrigérée du fermier, le chauffeur ramasseur inscrit les quantités de lait obtenues dans son cahier de bord. Il réalise la même opération sur le cahier de bord ou le registre des fermes.

Après la conclusion de cette première tâche, le chauffeur ramasseur met le cap sur la seconde opération qui consiste à prélever deux échantillons du lait jaugé. Cette tâche requiert un maximum de précautions liées à l’hygiène. En effet, il sera question d’utiliser une technique précise et fiable pour éviter l’infection des échantillons par des agents bactériens externes.

L’évaluation de la qualité de l’ensemble du lait extrait dans la cuve réfrigérée du fermier est basée sur les deux échantillons prélevés par le chauffeur ramasseur. Le prix d’achat du lait par les usines de transformation laitière dépend intrinsèquement de sa qualité à la base.

Dès que le prélèvement des échantillons est effectué avec succès, le chauffeur ramasseur passe à la troisième étape de sa mission : pomper le lait de la cuve. Le pompage du lait frais se fait à l’aide d’un tuyau volumineux. Après cette opération, le chauffeur ramasseur démarre son camion et parcourt d’autres exploitations laitières pour collecter du lait.

À la fin de la tournée de collecte, le chauffeur ramasseur conduit son camion isotherme vers la laiterie. Après avoir nettoyé et pesé le camion-citerne, il effectue un dernier prélèvement en vue de certifier la conformité du lait. Lorsque le lait est jugé conforme, on procède au raccordement de la citerne de lait aux cuves de stockage de la laiterie : c’est le dépotage.

Après le dépotage du lait, le chauffeur ramasseur se charge du nettoyage du camion vidé. L’entretien du camion doit être fait avec le plus grand soin. En effet, le responsable qualité de la laiterie effectue un contrôle dans le but de vérifier l’état du camion.

Autres appellations

  • Chauffeur ramasseur collecteur de lait
  • Collecteur

Savoir-faire & savoir-être

L’exercice du métier de chauffeur ramasseur requiert des connaissances spécifiques et des qualités précises.

En effet, le chauffeur ramasseur se doit d’être un excellent conducteur. Ses connaissances en conduite doivent dépasser le simple usage des voitures personnelles. L’obtention d’un permis poids lourd ou super poids est incontournable pour la pratique de la profession. Le chauffeur ramasseur doit pouvoir conduire en présence de sérieux obstacles ou intempéries (neiges, pluies diluviennes, chaleur…).

Le chauffeur ramasseur possède également de solides savoirs et acquis en contrôle de qualité, sécurité sanitaire et stockage de produits laitiers.

En ce qui concerne le volet qualité, le chauffeur ramasseur aime le contact humain et tisse une relation amicale avec les éleveurs. Rigoureux et fiable, il est juste sur les chiffres concernant le volume de lait extrait.

Pour finir, le chauffeur ramasseur est une personne très ponctuelle.

Les formations qui mènent à ce métier

Généralement, les titulaires d’un permis de conduire poids lourd ou super poids sont embauchés au poste de chauffeur ramasseur. Cependant, ils bénéficient d’une formation initiale à l’interne sur les procédures de contrôle de qualité et les modalités de prélèvement.

Par ailleurs, les personnes ayant obtenu un CAP dans les filières Mécanicien automobile et Conduite routière sont qualifiées pour exercer la profession de chauffeur ramasseur.

agent de maintenance nettoyage

Découvrez le métier d’agent de maintenance nettoyage

L’agent de maintenance nettoyage veille à l’entretien et au nettoyage des locaux que l’on lui confie, dans le respect scrupuleux du plan de travail.

Interview

Descriptif du métier

Que ce soit les locaux d’une entreprise ou au domicile des particuliers, le nettoyage et la maintenance peuvent s’avérer être des tâches fastidieuses qu’il vaut mieux déléguer. Ainsi, pour avoir la garantie absolue de satisfaction, beaucoup choisissent de confier la maintenance ou le nettoyage à un professionnel, en l’occurrence à un agent de maintenance nettoyage. Dans cette fiche métier, nous vous disons tout au sujet de ce professionnel.

En quoi consiste sa tâche au quotidien ?

Quels sont ses compétences et son savoir-faire ? Quelle formation suivre pour accéder au métier ?

L’agent de maintenance nettoyage : qui est-ce ?

L’agent de nettoyage maintenance est l’employé qui s’assure que tout marche bien en termes de maintenance et de propreté. Il peut réaliser ses tâches seul ; mais selon l’étendue du travail, il peut également travailler avec une équipe. Dans l’un ou l’autre des cas, les conditions de travail sont pareilles, et relèvent une certaine particularité.

En réalité, l’exercice de ce métier se réalise debout, et le rythme de travail peut parfois être soutenu. Le métier nécessite l’utilisation de détergents et d’autres produits à manipuler avec précaution. Il est fréquent de voir l’agent de maintenance nettoyage ne travailler qu’à temps partiel.

Que fait l’agent de maintenance nettoyage ?

L’agent de maintenance nettoyage est l’ouvrier qui travaille pour que le local à lui confié ne souffre d’aucun dysfonctionnement. Il est appelé à s’assurer que règnent l’hygiène et la sécurité dans les locaux qu’on lui confie. Il doit veiller à la propreté en assurant l’entretien et le nettoyage des locaux dans le respect du plan de travail.

C’est son devoir de s’assurer du bon usage et de l’entretien de son matériel et de ses produits de travail, tout en veillant aussi au bon état des meubles, supports et matériels pendant qu’il travaille. L’agent de nettoyage et de maintenance travaille discrètement afin de ne pas perturber le séjour ni les occupations des occupants traditionnels des locaux où il travaille.

Le travail de maintenance et de nettoyage ne consiste pas seulement à nettoyer ou réparer. Il faut bien organiser le travail qui doit être fait, ainsi que définir le moment et l’endroit où il doit être fait. Il faut également faire le suivi des fournitures de nettoyage, établir des horaires et tenir des registres. Il doit savoir faire l’inventaire, et maîtriser l’échange monétaire.

L’agent de maintenance nettoyage doit savoir initier les commandes de fournitures. En outre, il doit pouvoir faire la planification, la tenue de dossiers et la programmation.

Autres appellations

  • Agent d’entretien et de maintenance du bâtiment
  • Technicien polyvalent

Savoir-faire & savoir-être

Certaines compétences avancées peuvent donner un grand avantage aux agents de maintenance nettoyage dans des entreprises qui ont besoin de plus qu’un simple nettoyage. Pour maintenir le bâtiment en bon état et pour effectuer des réparations opportunes, il faut des compétences en :

  • Charpenterie,
  • Finition/raffinage de planchers,
  • Maçonnerie,
  • Peinture,
  • Plomberie
  • Travaux de toiture,
  • Soudure, etc.

La liste de compétences de base en nettoyage d’un agent de nettoyage et de maintenance comprend :

  • Le polissage,
  • L’utilisation de produits chimiques,
  • Le dépoussiérage,
  • L’épongeage,
  • Le polissage de meubles,
  • L’assainissement,
  • Le lavage des vitres,
  • Le balayage,
  • Le lavage des sols,
  • Le Cirage, etc.

Parlant de savoir-être, il faut à l’agent de maintenance nettoyage des aptitudes élémentaires de définition des propriétés, de stockage des différents produits de nettoyage, des précautions d’emploi et de respect des règles d’hygiène et de sécurité. Il lui faut également être rapide. Il doit développer des qualités avérées et un esprit d’équipe. Des notions de premiers secours lui seront parfois nécessaires.

Les formations qui mènent à ce métier

Exercer ce métier ne requiert, bien évidemment, pas de faire de longues études. En fait, avec un CAP en maintenance et hygiène des locaux, il est possible d’exercer le métier. De même, un CQP agent d’entretien et rénovation en propreté ou un TP agent de propreté et d’hygiène peuvent également permettre de devenir agent de maintenance nettoyage.

Quelques cours en ligne pris sur les plateformes dédiées vous aideront à progresser dans votre carrière.